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    Maria de Meideros

    Avec "Capitaines d'Avril", l'actrice portugaise Maria de Meideros ("Pulp Fiction") s'essaie à la réalisation. Elle se dévoile dans son Parole de Star.

    Allociné : qu'auriez-vous fait si vous n'aviez pas été actrice ou réalisatrice ?

    Maria de Meideros : Je pense que j'aurais fait les Beaux-Arts. J'ai eu ce désir durant toute mon enfance.

    Votre premier souvenir cinématographique

    Rome, ville ouverte, de Roberto Rosselini. Un film un peu complexe lorsqu'on est encore jeune... Le propos, me semble-t-il, était de vacciner les enfants contre les injustices du monde. C'est un film qui m'a fait prendre conscience de l'importance de certaines valeurs. Je me souviens aussi des films de Charlie Chaplin. Mes parents nous les passaient en super 8.

    Votre première réplique

    (Elle réfléchit). Je me souviens surtout d'une réplique que j'ai adorée dire. "Absolument Monsieur Karl Marx". C'était dans un film britannique. Je devais m'adresser à Karl Marx. Mais cette phrase a finalement été coupée au montage.

    Votre actrice de référence

    Bette Davis, pour laquelle j'ai toujours eu une fascination absolue. Mais c'est toujours délicat de choisir une actrice. J'admire de nombreuses comédiennes.

    Votre réalisateur de référence

    Là encore, je n'ai pas un seul réalisateur de référence. Mais si je devais dégager quelques noms, je dirais Andrei Tarkovsky, Martin Scorsese et Francis Ford Coppola. Ils ont tous des univers très différents.

    Votre meilleur souvenir professionnel à ce jour

    Trois films m'ont particulièrement marquée : Henry and June, Pulp Fiction et aussi Deux frères, ma soeur, en 1994. Ce dernier film m'a offert mon rôle le plus difficile à jouer. C'est celui-ci qui m'a apporté le plus de satisfaction dans ma carrière d'actrice jusqu'ici.

    Votre plus grand regret

    Je préfère oublier les regrets. J'en ai sûrement. Ils sont peu nombreux heureusement, mais je ne veux pas y penser.

    La rencontre déterminante dans votre carrière ?

    Celle avec Quentin Tarantino, pour Pulp Fiction en 1994, a été très importante. Je pense qu'il est l'un des grands créateurs du cinéma actuel. Il a révolutionné la mise en scène.

    Votre plus grand désir dans ce métier

    Parvenir à toucher le public, à susciter chez lui des émotions. C'est ce qui est le plus important à mes yeux.

    Si vous deviez arrêter votre carrière aujourd'hui, qu'est-ce qui vous manquerait le plus ?

    Le travail d'équipe, indissociable du monde du cinéma. L'interdépendance entre toutes les branches du métier. Ce moment magique où l'on entend le mot “Action” et que chacun est concentré sur son travail.

    Votre talent caché

    Peut-être que tous mes talents sont cachés ! Mais le cinéma est une activité très riche qui permet à l'acteur d'exploiter tous ces talents cachés.

    En résumé “Capitaines d'Avril” ?

    C'est un film où la révolution, celle des Oeillets, le 25 avril 1974 au Portugal, se mêle à l'émotion. Le moteur de cette histoire c'est la désobéissance.

    Des projets ?

    J'ai tourné beaucoup de films en tant qu'actrice depuis Capitaines d'Avril. Mais ce que j'aimerais privilégier désormais c'est la réalisation. Je n'ai pas encore d'idée précise sur le thème de mon prochain film.

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