La Vengeance aux deux visages
Alex Lutz le dit lui-même : La Vengeance au triple galop s’inspire librement de la célèbre saga/série australienne La Vengeance aux deux visages, celle-là même qu’il regardait en compagnie de sa grand-mère lorsqu’elle lui demandait “d’allumer son roman”. L’hommage se retrouve dans son pitch qui a de nombreux points communs avec le soap du début des années 80 : l’histoire d’une riche héritière à la beauté fade prénommée Stéphanie Harper, amoureuse d’un homme n’en voulant qu’à son argent, et qui est laissée pour morte après, non pas une course en cheval, mais une chasse aux crocodiles. Que ce soit Rebecca Gilling à l’époque, ou Audrey Lamy cette année, chaque Stéphanie Harper va miraculeusement être sauvée et fomenter une vengeance tout en se faisant remodeler le visage, le tout pour reconquérir sa vie et sa propriété paradisiaque à Eden.
Les Feux de l’amour
Issu d’un sketch entre Audrey Lamy et Alex Lutz parodiant Les Feux de l’amour, La Vengeance au triple galop rend bien évidemment hommage à l'une des plus culte (et longues) séries du genre. Et cela notamment lorsque Stéphanie, devenue Dolly Praners, demande à un chauffeur de la conduire à Genoa City, la ville imaginaire dans laquelle se déroulent les aventures de Victor Newman, Jack Abbott et les autres…
Santa Barbara
Les fans de Santa Barbara n’ont pas pu manquer le clin d'œil à ce feuilleton des années 80 dans La Vengeance au triple galop, puisqu’un journaliste porte le nom de Lockridge, le patronyme de l’une des familles rivales de la série.
Dynastie
Avec un générique épique mêlant les visages du casting à des images de bijoux, buildings, voitures, champs à perte de vue et autres bouteilles de champagne, Dynastie est bien évidemment l’une des grandes références de La Vengeance au triple galop. Le nom de Crystal Clear, personnage interprété par Leïla Bekhti, évoque celui de Krystle Carrington dans la série originale et Cristal Flores dans l’adaptation de 2017, tandis que celui de Marion Cotillard (la démoniaque Kim Randall du magazine Randall Podium) n’est pas sans rappeler la célébrissime méchante Joan Collins, alias Alexis Colby dans Dynastie, avec ses milles tenues, chapeaux et répliques qui tuent.
Amour, gloire et beauté
Amour, gloire et beauté, des mots qui font rêver, mais surtout une source d’inspiration pour La Vengeance au triple galop qui offre un défilé de mode filmé de la même manière que dans le feuilleton opposant les Forrester aux Spectra.
Scrupules
Sans doute moins célèbre que Les Feux de l’amour et autres Dynastie, Scrupules est pourtant une référence de La Vengeance au triple galop. Cette saga avec Lindsay Wagner et Marie-France Pisier décrit l’ascension de Billy Ikehorn dans un monde de la mode rempli de vipères. Un petit air de Dolly Praners / Stéphanie Harper, non ?
Dallas
Alex Lutz et Arthur Sanigou ne pouvaient pas passer à côté de Dallas en écrivant et réalisant La Vengeance au triple galop. Les fans des Ewing ont sûrement pensé au mythique bal des pétroliers de la série lors de la séquence du concert de bienfaisance du Remington Hall où Craig Danners (Alex Lutz) emmène Dolly Praners voir Debby (Izia Higelin) se produire au piano.
Hôpital Central
Après avoir été défigurée par un puma, Stéphanie Harper est sauvée par le chirurgien esthétique Danley Marshall Windkins (Gaspard Ulliel). Celui-ci va alors la réparer intérieurement, et extérieurement. Si cette idylle amoureuse chirurgien/patiente peut rappeler celles que l’on pouvait voir dans Hôpital Central, l’esprit de la série se retrouve surtout dans les scènes d'opération rocambolesques, et qui mettent à mal la médecine...
Demain nous appartient, Dolmen, Suspectes, Une bonne leçon…
Moins un clin d’œil qu’un symbole, la présence d'Ingrid Chauvin au casting de La Vengeance au triple galop évoque à elle-seule tout un pan des sagas et soap-opéras tricolores. “Pour rendre hommage à la télé, je tenais à avoir dans le cast une vraie star de télé. Elle a été géniale, elle a du métier, et connaît les contraintes des tournages courts”, a d’ailleurs confié Alex Lutz.
