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    On va s'aimer un peu beaucoup : 5 bonnes raisons de tomber amoureux de la série feel good de France 2

    France 2 lance demain soir "On va s'aimer un peu beaucoup", sa nouvelle série portée par Catherine Marchal et Ophelia Kolb. Une proposition fraîche et moderne, qui oscille entre drama judiciaire, comédie, et romanesque, et qu'il ne faut pas rater.

    Vincent Capman / FTV

    Synopsis : Astrid et Audrey sont mère et fille, avocates spécialisées dans le droit de la famille, et ont fait le pari périlleux de travailler ensemble. D’un bouledogue anglais écartelé par le divorce de ses maîtres à une affaire de marchand de gamètes, des histoires de gardes alternées ou pas, de filiation ou d’adoption, de changement de sexe ou de grands parents privés de leurs petits-enfants, les dossiers se suivent et ne se ressemblent pas. Un seul point commun : leurs protagonistes en conflit, émouvants, à baffer, ou comiques, c’est nous !

    Créée par Pascal Fontanille et Emmanuelle Rey Magnan, le duo de scénaristes à l'origine de Clem, la série On va s'aimer un peu beaucoup, qui débute ce mercredi 29 novembre à 20h55 sur France 2, est LA bonne surprise de cette fin d'année 2017 en matière de séries françaises. Une dramédie rafraîchissante, pleine de pep's, qui parle de la famille via les affaires juridiques traitées par les avocates d'un cabinet lyonnais spécialisé dans le droit de la famille. Mais qui s'intéresse aussi à la vie privée de ses héroïnes, à la fois drôles, émouvantes, fortes et fragiles. Des portraits de femmes d'aujourd'hui d'une justesse folle, campés à la perfection par un casting quatre étoiles, emmené par Ophelia Kolb et Catherine Marchal.

    France 2 tiendrait-elle son Dix pour cent de 2017, prêt à faire chavirer le public ? Il est trop tôt pour le dire, mais ce qui est certain c'est qu'il serait dommage de passer à côté d'On va s'aimer un peu beaucoup, et on vous dit pourquoi...

    1. Elle fait souffler un vent de fraîcheur sur la fiction française

    Vous en avez marre des séries policières et des thrillers ultra sombres, dans lesquels les scénaristes prennent un malin plaisir à faire disparaître des enfants ? Ça tombe bien, avec On va s'aimer un peu beaucoup, dramédie aux faux-airs de mélange entre Lebowitz contre Lebowitz et Sex & the City, France 2 nous offre une proposition rafraîchissante, qui prouve qu'en France on sait aussi faire de bonnes séries feel good, complètement dans l'air du temps. Avec à la clé un vrai ton et un tempo qui faiblit rarement et nous emporte tout au long des 8 épisodes de cette première saison, qui oscillent entre intrigues judiciaires bien construites (même si elles constituent aussi le point faible de la série, par leur côté un peu déjà vu), situations comiques, et un sentiment de romanesque qui grandit au fil des histoires amoureuses et personnelles des trois avocates au centre du récit : Astrid (Catherine Marchal), sa fille Audrey (Ophelia Kolb) et Sofia (Charlotte des Georges), l'associée d'Astrid.

    Fabrice Lang-FTV

    Des héroïnes dont on tombe progressivement amoureux, un peu, beaucoup, à la folie, passionnément. La "faute" à des dialogues très bien écrits et à des situations délicieusement décalées, telles ce couple qui se déchire devant Sofia pour la garde de son chien, ou la rencontre entre Audrey et le procureur Eric Leroy qui fait des étincelles, à grand renfort de vomis sur les chaussures. Mais rassurez-vous, On va s'aimer un peu beaucoup sait aussi être glamour quand il le faut. "On a beaucoup regardé Suits et on a récupéré le glamour", avoue la créatrice Emmanuelle Rey Magnan, qui cite également The Good Wife comme référence judiciaire. "Au niveau du look, on n’a pas cherché à être forcément réaliste", explique Catherine Marchal. "On est toutes très habillées, très lookées. Pour donner un côté glamour, donner envie. C'est assez rare de voir des personnages habillés comme ça dans les séries françaises". Une pointe de glamour, ajoutée au côté design du cabinet, qui donne des accents de Dix pour cent à la série, et ce n'est pas pour nous déplaire !

    2. C'est une série moderne sur la famille et sur les femmes

    Comme l'indique le pitch de départ, On va s'aimer un peu beaucoup parle de la famille. De la famille sous toutes ses formes. "C'est une façon pour nous de parler de la société d'aujourd'hui", confie le co-créateur et scénariste Pascal Fontanille. Que ce soit à travers les affaires judiciaires traitées par le cabinet Lartigues & Lorenzi (divorces, adoptions, changements de sexe, mise sous tutelle, ...) ou par le biais des intrigues personnelles des avocates, qui se sont formées une famille, un cocon, au travail et partagent aussi, pour certaines, des liens de sang, comme Astrid et Audrey Lartigues, le duo d'héroïnes mère-fille de la série. "Cette mère et cette fille c'est un couple, car il n'y a pas de père", explique Catherine Marchal. "Elles ont vécu ensemble très longtemps et se connaissent par coeur. Et par moments elles inversent les rôles et la mère devient la fille".

    Une relation très forte, mais compliquée aussi, dont le passé est abordé au fil des épisodes et des questionnements sur la place de la femme d'aujourd'hui dans la société, entre son besoin de s'accomplir dans son travail et l'image que les gens peuvent avoir d'une mère de famille qui travaille et "paraît" sacrifier sa vie de famille pour le bien de son job. Une vision qu'Audrey, avocate méritante et accomplie, subit de plein fouet lorsqu'elle apprend qu'elle est enceinte d'un troisième enfant et doit notamment affronter les jugements de sa belle-mère très, très envahissante. Mais heureusement, Audrey est une "guerrière", comme Astrid, Sofia, ou Roxane, l'assistante du cabinet Lartigues & Lorenzi. Des femmes modernes, libres, décomplexées, qui entendent bien s'affranchir des pré-supposés qui n'ont plus leur place dans la société de 2017.

    Fabrice Lang-FTV

    Pour autant, On va s'aimer un peu beaucoup n'est pas vendue comme une série "féministe" par la production. "Nos modèles, nos égéries, ce sont Simone Weil, Gisèle Halimi, Bridget Jones... Ce sont des inspirations, des valeurs pour nous", avoue Emmanuelle Ray Magnan. "Mais le terme "féministe" c'est un terme compliqué en ce moment. Compliqué à définir. La série n'a pas forcément été pensée comme une série féministe. C’est juste une série sur les femmes, une série moderne". Une vision de cette nouvelle dramédie partagée par Ophelia Kolb : "Je n'ai pas senti de militantisme. On voit juste la vie des femmes d'aujourd'hui".

    3. Ophélia Kolb est une vraie révélation

    Vous voilà prévenus : une fois la diffusion des deux premiers épisodes passée, vous n'aurez plus qu'un nom à la bouche : Ophelia Kolb. Dans le rôle d'Audrey Lartigues, jeune avocate mère de deux enfants, à la vie de couple pas complètement idyllique, cette comédienne de 35 ans encore peu connue du grand public est tout simplement épatante. Déjà remarquée dans Dix pour cent, en petite amie de Camille Cottin, la comédienne de 35 ans pourrait bien avoir trouvé ici le personnage qui va la faire exploser. Tantôt maladroite et drôle, tantôt émouvante, elle fait d'Audrey le vrai coeur palpitant d'On va s'aimer un peu beaucoup, dont on suit la trajectoire, les questionnements, et les hésitations amoureuses avec un réel plaisir. Et offre en toutes circonstances une prestation lumineuse et pleine de fraîcheur, grâce à un sourire communicatif et à un jeu qui sonne toujours très juste (ce qui n'est pas toujours évident dans les fictions françaises). Le jury de l'édition 2017 du festival Séries Mania ne s'y est d'ailleurs pas trompé puisqu'il lui a décerné le prix d'interprétation féminine pour son rôle dans la série.

    4. Le reste de la distribution est tout aussi excellent

    Si Ophelia Kolb semble tirer un peu plus son épingle du jeu, les autres membres de la distribution principale de la série ne sont pas pour autant en reste. En effet, Catherine Marchal (36 Quai des Orfèvres, Flics), l'autre tête d'affiche, étonne dans un registre très éloigné des rôles de flics auxquels elle nous a habitués jusqu'ici, et la comédienne semble être ravie de ce cadeau : "Je ne renie pas mon passé et si je devais jouer une quinzième femme flic je le referai. Mais je ne faisais pas des rôles très rigolo et me projeter dans autre chose c’est un beau cadeau car ça aurait pu ne jamais arriver". Un personnage d'avocate qui a toujours fait passer sa carrière avant tout, mais derrière lequel on devine des fêlures et une part de fantaisie que la comédienne nous a avoué espérer "voir davantage développée par la suite".

    Fabrice Lang-FTV

    Une fantaisie que partagent notamment Sofia et Roxane, l'associée d'Astrid et l'assistante/enquêtrice du cabinet, campées à la perfection par Charlotte des Georges et Clémentine Justine, qui ont notamment droit à une très jolie partition au cours de l'épisode 7, à ne pas manquer. Mais les hommes de la série, vus à travers le regard des femmes afin d'offrir un vrai point de vue féminin, ne sont pas oubliés et jouent un vrai rôle dans l'intrigue de cette première saison. À l'image de Paul, le mari d'Audrey qui n'en fout pas une à la maison, et d'Eric Leroy, le procureur qui s'éprend d'Audrey, incarnés respectivement par les très bons Lionel Erdogan (Marseille) et Samir Boitard (Le Secret d'Elise, Zone Blanche).

    Et côté guests, On va s'aimer un peu beaucoup reproduit en quelque sorte la formule de Nina, avec des invités à chaque épisodes, dans le rôle des clients du cabinet Lartigues & Lorenzi. Des comédiens comme Guy Lecluyse, Yannis Lespert, Nadège Beausson-Diagne, Gil Alma, Nicole Ferroni, ou encore Elisabeth Bourgine, qui apportent un vrai plus aux intrigues judiciaires, qu'ils soient dans un registre très grave, ou plus léger suivant les cas.

    5. Une saison 2 est déjà assurée

    Il est parfois frustrant de se laisser emporter par une série pour finalement découvrir qu'elle a été annulée après une seule saison et ne connaîtra jamais de suite. Fort heureusement, ce ne sera pas le cas avec On va s'aimer un peu beaucoup puisque la série a déjà été renouvelée pour une deuxième saison par France 2. Une deuxième salve d'épisodes qui est entrée en tournage à Lyon le 10 novembre, avant même la diffusion du premier épisode. La preuve que la chaîne croit vraiment en la série et à sa capacité à trouver son public. Bref, les aventures d'Astrid et Audrey Lartigues ne font que commencer et c'est tant mieux !

    La bande-annonce d'On va s'aimer un peu beaucoup, qui débute ce mercredi 29 novembre à 20h55 sur France 2 :

     

    On va s'aimer un peu beaucoup, à partir du 29 novembre sur France 2

    Charlotte des Georges (Sofia), Catherine Marchal (Astrid), Ophelia Kolb (Audrey), Samir Boitard (Eric Leroy), et Lionel Erdogan (Paul).

    On va s'aimer un peu beaucoup, à partir du 29 novembre sur France 2

    Charlotte des Georges, Catherine Marchal, et Ophelia Kolb.

    On va s'aimer un peu beaucoup, à partir du 29 novembre sur France 2

    Lionel Erdogan, Ophelia Kolb, et Samir Boitard.

    On va s'aimer un peu beaucoup, à partir du 29 novembre sur France 2

    Ophelia Kolb

    On va s'aimer un peu beaucoup, à partir du 29 novembre sur France 2

    Catherine Marchal

    On va s'aimer un peu beaucoup, à partir du 29 novembre sur France 2

    Charlotte des Georges

    On va s'aimer un peu beaucoup, à partir du 29 novembre sur France 2

    Samir Boitard

    On va s'aimer un peu beaucoup, à partir du 29 novembre sur France 2

    Ophelia Kolb et Lionel Erdogan.

    On va s'aimer un peu beaucoup, à partir du 29 novembre sur France 2

    Ophelia Kolb et Catherine Marchal.

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