Mon compte
    Dr. Jekyll et Mr. Hyde
    Note moyenne
    3,4
    56 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Dr. Jekyll et Mr. Hyde ?

    17 critiques spectateurs

    5
    2 critiques
    4
    2 critiques
    3
    8 critiques
    2
    5 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 091 abonnés 4 218 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 février 2017
    Je ne peux que rejoindre les avis mitigés sur cette adaptation de Dr. Jekyll et Mr. Hyde. Le métrage n’est pas franchement passionnant. A mon sens ce mythe n’est clairement pas le plus simple à transcrire en muet. Par exemple Hyde est franchement moche ici, il ressemble presque à un loup-garou, mais il est pourtant séducteur. On peut éventuellement dans un parlant jouer sur le côté hypnotisant de la voix pour justifier qu’une femme tombe amoureuse du type le plus laid du coin ! Et puis Hyde n’est pas le méchant qui se prête le plus à des effets visuels. Il y en a bien quelques-uns ici, mais on sent que le film est plutôt anti-spectaculaire, et du coup en dehors de quelques rares transformations, on a l’impression d’assister surtout à un film bavard avec peu d’action.
    Le métrage est en effet longuet, ou du moins le parait, car il repose principalement sur des échanges, des dialogues, et j’ai eu le sentiment que le film insistait beaucoup plus sur le rapport du héros aux femmes que sur la double personnalité du héros. Pas forcément très clair sur les motivations premières de Jekyll, et peinant un peu à montrer sa déchéance, le film parvient tout de même à offrir une fin bien faite. Malgré des longueurs, tout n’est pas à jeter non plus. Il y a quelques moments forts (notamment une transformation dans la dernière partie), et on a tout de même un peu de l’efficacité du roman.
    Visuellement quelques séquences gothiques en extérieur (rues brumeuses et nocturnes) et des effets visuels pas mauvais (mais pas les meilleurs non plus) parviennent à peu près à garantir au film une ambiance appréciable. Malheureusement on a beaucoup plus d’intérieurs, et la mise en scène est assez plate. Problème récurrent du muet, le réalisateur pose sa caméra et est quasiment toujours à égale distance de ses acteurs ou alors il fait des gros plans sur les visages.
    Il y a un certain problème de perspective, de profondeur (hormis pour quelques extérieurs), et du coup le sentiment d’être devant une pièce de théâtre saisit rapidement. Il y a un côté statique, et cela malgré quelques bonnes idées. Je ne doute pas que cela joue dans le sentiment parfois pesant du film, qui parait paresseux alors qu’avec une mise en scène plus dynamique, l’impression aurait sûrement pu évoluer positivement.
    Le casting est correct. John Barrymore ne m’a pas séduit outre mesure, mais il a un certain charisme, et si sa prestation en Hyde est décevante, en Jekyll il n'est pas mauvais, Brandon Hurst reste la bonne surprise des seconds rôles, et dans quelques scènes il impose un physique marquant et un jeu aigre très appréciable. Martha Mansfield, jeune actrice promise à un brillant avenir, tronqué malheureusement, assure avec Nita Naldi la présence féminine du film. Même si j’ai apprécié les efforts de chacune, force est de constater que leurs personnages restent trop limités pour vraiment convaincre. Ce sont un peu des poupées vides, objets de l’amour de Jekyll et d’Hyde, mais c’est tout.
    Cette version ne m’a donc pas vraiment marqué. Si l’ambiance est correcte, si quelques acteurs s’en sortent bien et s’il y a des séquences réussies, notamment le final, dans l’ensemble c’est tout de même tiédasse, handicapé par une mise en scène terne et des personnages peu écrits ou pas assez bien campés. 2.5, mais ça frôle le 2.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    121 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 juillet 2011
    Un film sur lequel je suis plus que mitigé. Ca ne commence pas trop mal, le film pose des bases convaincantes avec notamment une ambiance victorienne assez bien rendue mais par la suite il se révèle bien plus pénible à suivre plutôt qu’autre chose…
    La réalisation est relativement soignée avec justement cette atmosphère brumeuse bien faite, des scènes intérieures bien photographiées aussi. Dommage que dès que Robertson tente l’audace visuelle ça se montre peu convaincant, je pense notamment à la scène de l’araignée. C’est bien pensé mais à l’écran ça ne passe pas superbement. John Barrymore l’acteur principal présente deux facettes, un peu à la manière du/des personnage(s) qu’il interprète. Ce comédien est bon en Dr Jekyll mais affreusement mauvais en Mr Hyde et franchement a flingue complètement le film. Il surjoue à mort en Hyde rendant le personnage plus risible que terrifiant et qu’on n’aille pas me dire que c’est normal, ils jouaient comme ça à l’époque, etc… A titre de comparaison Max Schreck, le Nosferatu de Murnau, inquiétait vraiment, lui, à chaque apparition. Ici on a donc le droit à du comique involontaire qui contraste totalement avec les volontés du cinéaste. Une autre déception reste la bande-son. L’orgue est un instrument que j’apprécie mais ici la musique est quasi incessante et franchement pas toujours appropriée, il aurait fallu l’utiliser avec parcimonie dans les moments-clés. Dommage que la musique ne suive pas l’image car l’ambiance aurait vraiment été intéressante.
    Reste le scenario. Je n’ai pas lu le livre de Stevenson mais en tout cas l’histoire est intéressante, pleine de sens et de réflexions possibles dont le film ne semble pas trop s’occuper, disons qu’il y avait du potentiel à développer ce côté-là mais les producteurs semblent avoir privilégié l’aspect fantastique.
    En fin de compte on a le droit à un film décevant, pas très bien joué et dont le potentiel de départ est semi-exploité. Très vite oublié pour ma part
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    668 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mars 2012
    Bien qu'inférieur aux futures versions concoctés par Rouben Mamoulian et Victor Fleming, cette adaptation muette ne se doit pas d'être négliger. Car l'histoire est assez fidèle par rapport à l'oeuvre de Robert Louis Stevenson, John Barrymore est franchement convaincant dans le double rôle et la réalisation de John S. Robertson possède une certaine élégance. Mais évidemment, ce que l'on retiendras le plus sont les séquences de tranformation de John Barrymore ainsi que les maquillages brillament conçus et qui ont du donner quelques sueurs froides aux spectateurs de l'époque. A découvrir donc pour les fans du genre.
    AMCHI
    AMCHI

    5 060 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mai 2013
    Ma lecture du roman de Stevenson remonte à trop longtemps pour savoir si l'on est en présence d'un film fidèle à l'un des plus célèbres romans fantastiques mais par contre je peux dire que cette version muette de Dr. Jekyll et Mr. Hyde ne m'a pas tout passionné. Ca débute assez bien mais à partir de la scène de la transformation (un peu ridicule de nos jours) j'ai décroché, le gros reproche du film de Robertson c'est l'absence de mystère et cela nuit fortement à ce type d'histoire. A la même époque le cinéma allemand produisait des films du même genre autrement plus réussis. Petite déception pour ma part.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 août 2009
    Chose promise, chose due. Voici donc mon avis sur la première adaptation de l'oeuvre de Robert Louis Stevenson au cinéma. Je ne reviendrais pas sur les charmes des films muets étant donné que je les ai évoqué lors de mon avis sur 20 000 lieues sous les mers (1916). Cependant, je ne peux résister à renouveler toute mon admiration pour ce cinéma d'antan où les préoccupations budgétaires étaient bien moins importantes à l'époque. L'esthétisme de l'oeuvre prévalant sur toute autre considération pécunière. L'histoire est, quant à elle, bien connue de tous (du moins je l'espère). Voici l'une des intrigues les plus fascinantes à laquelle il m'ait été donné d'assister. Je m'attarde sur son audace, son authenticité, ainsi que les réflexions introspectives auxquelles l'oeuvre nous invite. Au final, cette adaptation est un chef d'oeuvre du cinéma expressionniste. Il forme une pierre angulaire du film d'épouvante aux côtés de Nosferatu (1922). Un classique.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 020 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2022
    Classique du muet dans ce qui restera le plus cèlèbre film de John Stuart Robertson qui adapte à l'ècran le mythique roman de R.L Stevenson! Intriguant, tourmentè, à la merci de ses sentiments primaires, John Barrymore incarne avec conviction le mèdecin idèaliste et philanthrope, pris d'une passion exploratrice avant de plonger de plus en plus profondèment dans le vice et le dègoût! Sa performance novatrice pour l'èpoque contribua fortement à lancer la vogue de l'horreur, bien avant les Rouben Mamoulian et Victor Fleming! A ses côtès, Martha Mansfield a ce petit quelque chose de fragile qui fonctionne bien à l'ècran! Dommage que cette actrice soit morte aussi jeune et d'une façon aussi tragique! Qui s'en souvient encore aujourd'hui ? Avec ses 102 ans au compteur, cette version de 1920 en a donc encore sous la pèdale avec un soin apportè à l'ambiance et à sa pènombre! La partition musicale est magnifique, c'est à signaler...
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 036 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mars 2020
    Considéré comme un film très important dans l'histoire des adaptations de classiques littéraires fantastiques au cinéma (notamment parce qu'il est l'un des premiers long-métrages à s'attarder sur le sujet, si ce n'est le premier), le Docteur Jekyll et M. Hyde de John S. Robertson (qui réalisa là le seul film de sa carrière dont on se souvient) mérite certes sa réputation mais n'est pas non plus exempt de tous défauts, qu'on ne peut pas toujours assimiler à son âge significatif.

    S'il représente les prémices de beaucoup d'éléments horrifiques repris plus tard par l'adaptation de la Universal (adaptation qui poussera beaucoup plus loin l'horreur et le thème de la schizophrénie), cette première version pose problème pour la représentation excessivement caricaturale de son M. Hyde, John Barrymore semblant moins à l'aise en interprétant un esprit dérangé qu'en campant le stéréotype de l'homme bon, du gendre idéal, de ce parti prometteur pour toute femme de l'époque désireuse de se marier.

    Si l'entrain qu'il partage en tant que Jekyll permet une jolie incarnation de ce personnage admirable, le trait forcé de sa double personnalité tourne au ridicule comme un mauvais vin se muant en vinaigre : Barrymore à peine grimé (et très bien maquillé, précisons le) en Hyde hurle à tout va, fait jaillir ses yeux de leurs orbites en version horrifique du loup de Tex Avery, agitant ses mains comme un magicien raté qui tente de faire disparaître une carte.

    Les regards face caméra, cette posture de Bossu de notre dame diabolique complétant un maquillage terrifiant (pour l'époque, bien sûr) finissent en surjeu hystérique, gâchis venu d'un Barrymore qu'on pourrait mieux considérer comme acteur de drame ou parfait héros de comédie plutôt qu'en tant qu'antagoniste véritablement convaincant. La comparaison avec le Nosferatu de Murnau, qui sortira deux ans plus tard, est, vous en conviendrez, des plus néfastes.

    Ce déficit de nuances se retrouve jusque dans le fond de son écriture, décidément trop manichéenne et niaise pour pouvoir faire ressortir la sève géniale de la thématique principale du roman d'origine, la dualité présente en chacun de nous donnant lieu à ce combat perpétuel entre bien et mal qui d'une pichenette causée par un déséquilibre quelconque pourrait faire basculer n'importe qui de sa personnalité aimable à ses plus mauvais penchants.

    Là où le propos était à l'origine tempéré, donnant à Hyde comme raison d'exister celle de devenir ce que Jekyll ne peut incarner en société, la partie schizophrénique du personnage est ici amenée comme un démon possédant le trop beau et trop parfait scientifique : à l'arrivée de son versant pervers, ne subsiste plus rien du héros, ni des traits de visage ni même des aspects de personnalité particuliers. Les deux étant loin d'être intrinsèquement liés dans leur destinée, on ressent peu de choses lorsqu'arrive la conclusion obligatoirement tragique de l'histoire de Jekyll, qu'on aurait bien vu se terminer de façon optimiste, vu la simplicité du ton global (cela aurait mieux fonctionné que ce sursaut de courage interprété de façon bien théâtrale).

    La disparition de la dualité de Jekyll, interprétée comme un affrontement entre un gentil et un méchant, simplifie de fait le combat de l'homme contre sa propre personne au point de ne représenter le message du livre qu'en alternant la présence des personnages, et en poussant Hyde vers des conduites qui devaient à l'époque être injurieuses : les deux ne se complètent plus, ils sont profondément différents, loin finalement de la schizophrénie originelle et de la réflexion éclairée sur une nature humaine en constant duel entre sa part de bonté et de perversité.

    Le rapport que les deux entretiennent l'un avec l'autre pourrait-être écourté du fait de sa courte durée, ou pour ne pas non plus choquer les moeurs de la bien-pensance de l'époque : simplifier une critique de la nature humaine en soulignant principalement l'héroïsme de Jekyll et la vulgarité de Hyde caricature la vision de l'auteur, au point d'en livrer une version presque uniquement pensée pour le divertissement, aliénée de toute réflexion sociale ou philosophique.

    Cela ne serait pas gênant de le considérer comme simple "film plaisir" si sa musique ne laissait pas une seconde de répit au spectateur, ruinant à la fois ses dialogues et ses scènes de tension. Souvent complètement hors-sujet ou simplement rébarbative, elle gâche une bonne partie du visionnage et laisse en fin de bobine l'abominable impression d'être passé à côté de ce qui aurait pu devenir, avec plus d'approfondissement, un film fondateur pour les futures adaptations des monstres littéraires anglais.

    S'il est tout de même très efficace, il ne reste pas en mémoire bien longtemps.
    konika0
    konika0

    22 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2018
    Un autre adaptation. Une de plus. Ce film américain de la grande époque du muet a pour lui quelques arguments mais il peine à s’imposer, le temps passant. L’histoire est connue de tous et c’est plutôt heureux car le récit elliptique n’aidera pas le novice à comprendre tous les enjeux du combat intérieur de Jekyll. Toutefois, on appréciera les choix faits et notamment le fait que l’histoire narrée ici soit assez fidèle au roman. L’intrigue vogue sa barque tranquillement, confortablement mais aussi sans grande surprise. Les effets spéciaux sont très réussis et le personnage est tout à fait convaincant sous les traits de John Barrymore. On préférera la bonne version de 1941 malgré ses maladresses et surtout, on se dira que qu’il manque à ce film l’ambiance onirique et inquiétante que savait créer le cinéma allemand de l’époque. Et comme toujours pour le cinéma muet, le choix de la partition d’accompagnement est primordial.
    real-disciple
    real-disciple

    68 abonnés 1 022 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2012
    La seule version muette conservée de l'adaptation du classique Dr Jekyll et Mt Hyde qui est mon histoire préférée dans l'histoire du fantastique. La mise en scène reste tout de même sage, bien que les images de transformation ont du etre impressionnantes pour l'époque. Honnetement cela aurait pu etre un chef d'oeuvre dans les mains d'un plus grand réalisateur mais ça reste un bon film muet (la scène de l'araignée est géniale).
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 juillet 2015
    Difficile de juger un tel film, presque centenaire, mais j'imagine que pour l'époque, ça devait être assez impressionnant ! En tout cas, l'histoire est audacieuse, et on peux remercier les producteurs d'avoir voulu adapter une telle oeuvre à cette époque. John Barrymore est super dans le rôle, peut-être un peu moins convaincant du côté de Mr Hyde, qui certes, ne fait pas vraiment peur, mais angoisse quand même.
    Estonius
    Estonius

    2 504 abonnés 5 236 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 novembre 2015
    Certains films muets sont devenus des classiques de leur thème dans le domaine du fantastique (Nosfératu, le fantôme de l'Opéra), ce n'est pas le cas du film de Robertson qui sera complètement surclassé par l'éblouissante version parlante de Mamoulian en 1931. Cela dit le film reste estimable et John Barymore incarne un Mister Hyde supérieur par exemple à Spencer Tracy (dans la version de Flemming). Mais le film est trop illustratif, se prive de l'érotisme qui sous-tend le thème, va trop vite et paraît bien bavard (ce qui est quand même paradoxal pour un film muet) et surtout manque cruellement de punch.
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2010
    Le cinéma américain a d’emblé mis le personnage dans son environnement londonien et victorien, en l‘analysant. Le dédoublement Jekill/Hyde représente le puritanisme, la stratification sociale en parallèle avec le refoulement et le clivage sexuels. La version de Robertson est un très bon film muet, visuellement superbe, bien construit et servi par la beauté et le talent de J. Barrymore.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    161 abonnés 2 422 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 avril 2018
    Film classique sympatoche à mater.
    Ce n'est pas le film d'horreur le plus marquant, ni le plus terrifiant (les touts premiers films d'horreur ont très mal vieilli) mais ça s'apprécie.
    C'est une adaptation tout à fait valable du chef-d’œuvre de Stevenson, mais si on lui reprocher de limiter la monstruosité morale du personnage de Mister Hyde (on aurait pu imaginer de bien pire atrocités commises par celui-ci). Le caractère muet est tout de même assez handicapant (toute l'intrigue m'a semblé pas complètement bien abordée par les très rares lignes de dialogues apparaissant à l'écran). Le film prend un peu de temps (ce qui est surprenant vu qu'il ne dure que 80 minutes).
    Le maquillage est à la fois simple et ultra-efficace du personnage de Mister Hyde et s'il ne fait pas véritablement peur, le Docteur Jekyll devient méconnaissable.
    John Barrymore est excellent dans le double-rôle-titre.
    Ça s'apprécie bien.
    Caine78
    Caine78

    6 034 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2007
    Une belle version muette, arrivant à rendre de belle manière une atmosphère victorienne, mais aussi fantastique, grace à un certai ntravail sur la lumière, mais aussi John Barrymore, qui campe un Dr Jekyll plus que crédible. Sans atteindre forcément le niveau des oeuvres de Mamoulian ou Fleming, ce film de Robertson n'en reste pas moins une assez belle surprise.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    90 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mars 2015
    Ce film a de quoi être culte, car il prend en compte la science à un niveau insoupçonné pour l'époque ("vous jouez avec le surnaturel, docteur !"). C'est un film d'horreur, donc un des premiers, et il met bien en scène son aspect noir, avec des effets visuels étonnants où la coupure est à peine visible. L'image est d'une stabilité déconcertante pour les caméras de l'époque, et l'adaptation du roman n'est pas naïve : le réalisateur considérait visiblement déjà le cinéma comme un art à part entière.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top