Avis sur Adieu Grace

ce drame qui peut émouvoir nous astreints à nous poser cette question " comment aborder le décès d'un proche vis à vis de ses enfants ou sa famille " John Cusack quant à lui a choisit de retarder l'échéance à son apogée mais à force de gagner du temps il se retrouve acculé dans ses retranchements jusqu'au moment fatidique qui ne vous laisseras pas de marbre, le film est un peu trop atone pour moi qui apprécie l'action mais c'est le style qui le veut donc ce n'est pas un reproche, un ensemble agréable que je conseille au fleurs bleues

Un drame sous forme de road movie un peu longuet où l'émotion est bien rendue.

Très beau film. Emouvant, simple, il raconte sûrement très bien ce que vivent des milliers de familles américaines...et John Cusack est très convaincant, ainsi que ses 2 filles dans le film!

Ecrire ma critique...La meilleure façon de dénoncer l’horreur de la guerre n’est pas toujours de montrer ce qu’elle engendre de plus immédiatement choquant, je veux parler des corps mutilés. James Strouse choisit de nous montrer le douloureux chemin d’un père et de ses deux filles qui vont devoir accepter ensemble le décès de leur épouse ou mère tombée en Irak. John Cusack est magnifique dans ce rôle d’un mari légèrement handicapé qui a dû rester à l a maison pour garder les deux filles du couple. Quand la terrible nouvelle lui parvient il hésite sur la meilleure façon d’informer ses deux filles. Il choisit de les amener doucement sur le chemin de cette perte en organisant un voyage dans un parc de loisirs au nom évocateur : « le jardin enchanté ». L’aînée troublée par le comportement de son père cherche à comprendre ce revirement. Unis mais apaisés ils vont pouvoir affronter l’avenir. On comprend à travers ses conséquences à plusieurs milliers de kilomètres du champ de bataille, les ravages de la guerre. Le procédé est sans doute un peu facile mais diablement efficace.

Ce film est assez minimaliste dans sa mise en scène mais est construit autour d'une histoire forte qui met en avant la petite histoire d'un père de famille devant annoncer le décès de leur mère, soldat en Irak, à leurs deux filles à l'intérieur de la grande histoire de l'engagement militaire américain à l'étranger. Ce père de famille, tout ce qu'il y a de plus banal (quelle transformation physique pour le John Cusack habitué des comédies romantiques (« Un Amour à New York » (Serendipity, 2002), « Couple de Stars » (America's Sweethearts, 2001) !), après avoir dû faire face à l'absence et l'éloignement de son épouse spoiler: jusqu'à participer à des groupes de parole de conjoints de militaire
, est confronté à l'une des situations les plus difficiles pour un père de famille. De plus, cette tragédie familiale vient remettre en cause ses idéaux politiques (le choix de l'interventionnisme américain à l'étranger en tant que politique de défense nationale des américains sur leur sol). « Grace is Gone » est émouvant et sonne vrai - ce qui n'est pas si fréquent - et cela mérite donc d'être signalé et souligné. En plus, quelques scènes sont assez sympathiques par une approche particulière de l'éducation spoiler: (la sortie de route du véhicule, l'apprentissage de la cigarette)
. Ce film, sorti sur 10 copies sur Paris, a été boycotté par un grand réseau de salles de la capitale et on se demande bien pourquoi ... surtout que la même semaine est sorti « Sex and the City - Le Film » avec un sujet au moins aussi « important » ;-) qui, lui, n'a pas eu droit à ce boycott !

Un film consensuel destiné aux veuves (et veufs) de la guerre en Irak. Il ne faut pas chercher plus loin. Jolie musique, scènes larmoyantes, couché de soleil et tout le toutime...

Un énième film sur les conséquences de la guerre en Irak diront certains. Il auraient tort, car c'est bel et bien un sujet universel qu'aborde ici James C. Strouse pour son premier film : le deuil d'un mari quant à la mort de sa femme et de la difficulté de dévoiler la vérité à ces deux jeunes filles. Bien entendu le film garde toujours un côté légèrement "cinéma indépendant" qui pourra quelque peu agacer, d'autant que le rythme apparaît lui particulièrement lent. A vrai dire, il ne se passe au fond pas grand chose durant ces 80 minutes où on est surtout sur la route et dans des aires de repos. Pourtant l'ennui est en définitif bien peu présent et l'on se retrouve au contraire assez souvent touché par ces situations du "quotidien" où l'humain prime avant tout, sans que le film ne tombe pour autant dans un pathos du plus mauvais effet. Rien de révolutionnaire donc, mais un moment suffisamment sensible et émouvant pour que l'on se laisse tenter par cette jolie histoire.

Beau film sur les relations père-fille et sur le deuil. John Cusack toujours aussi parfait dans l'émotion et les fillettes adorables.
Le point fort du film reste cette relation avant d'avouer le décès de leur mère à ses filles. Le drame pourrait être un accident de voiture, une maladie et c'est là le bonus.
Le problème est que le décès est dû à une guerre peu populaire, en Irak et que la maman est morte en tant que soldat. Le film trop politisé pro-Bush par le biais du personnage de John Cusack (quand il parle de héroïsme, de se battre pour la liberté...etc) même si le frère est là pour donner une légitimité plus douce.
Reste de très beau moment d'émotion et quelques larmes.

Devant le peu de sorties intéressantes de la semaine, Grace is gone s'avérait sur le papier le film le plus encourageant à voir. Malheureusement le petit espoir s'est vite avéré vain. Le scénario reste à la surface des choses, les personnages ne sont pas suffisamment fouillés, mais avant tout le gros défaut est que l'on s'ennuie beaucoup. Il ne se passe vraiment rien et l'inéluctable scène de la révélation aux petites filles arrive tant attendue avec la maximum de pathos pour vous faire sortir le mouchoir. Les dernières minutes sont, certes, un peu plus sensibles que le reste mais à force d'attendre ce moment, l'émotion n'est pas là, elle ne l'a d'ailleurs jamais vraiment été. La faute n'incombe pas aux acteurs, la base n'étant pas terrible, il en font ce qu'ils peuvent mais ils le font bien. John Cusak est convaincant mais on l'a vu bien mieux par ailleurs. Les deux petites actrices qui incarnent ses filles sont quant à elle, vraiment très bien, adorables. Le tout nous donne donc un film raté : scénario faiblard, mise en scène paresseuse, très peu d'émotions ressenti. Pour un mélo ça manque ! Un film tout à fait dispensable.

Que faire quand on apprend la mort de sa femme, militaire en Irak, et qu'on a deux petites filles de 8 et 12 ans ? Comment leur annoncer la nouvelle ? Comment vivre soi-même ces moments insupportables ? Que se passe-t-il dans sa tête alors qu'on a pensé dès le début que l'intervention en Irak était justifiée, lorsqu'on a été soi-même militaire, qu'on a même triché sur sa vue pour le devenir et qu'on a été renvoyé à la vie civile lorsque la supercherie a été découverte ? Stanley Phillips, joué tout en finesse par John Cusack, commence par choisir la fuite en improvisant un voyage surprise vers un parc d'attraction en Floride. Sur le chemin, le père et ses deux filles rendent visite au frère de Stanley, qui est loin de partager son patriotisme et sa bigoterie.
Nombreux sont les écueils qui guettent un tel sujet : on risque le pathos, la nunucherie, la leçon de morale, qu'elle soit d'un bord ou d'un autre, que sais-je encore. James C. Strouse les évite tous et rend une copie pleine d'émotion mais très pudique, dans laquelle beaucoup de choses sont dites de façon discrète, quasiment murmurée. Un détail par exemple : de Stanley, ancien militaire, politiquement plutôt bushien, on pourrait attendre un comportement discipliné. Et bien non : il ne met jamais sa ceinture de sécurité lorsqu'il roule en voiture. Il arrive même que sa fille aînée, assise à côté de lui à l'avant de la voiture, ne l'attache pas non plus ! Son frère, qu'on pourrait qualifier de rebelle par rapport à l'ordre établi, lui, met sa ceinture ! Je ne pense pas qu'il s'agisse d'une erreur de la part de la script, mais plutôt d'une façon astucieuse de montrer comment les notions de liberté et de responsabilité, comment leur importance relative, peuvent varier d'un individu à l'autre, et pas toujours dans le sens qu'on imaginait a priori. Ce film est une belle surprise !

Grace is gone aurait pu être un drame génial si les deux petites filles avaient été mieux choisies. John Cusack, heureusement, sauve ce film qui traite du deuil avec beaucoup de justesse et de simplicité.

L'histoire est touchante mais ca manque d'émotions , la réalisation est simple et trop gentille .Le réalisateur a néanmoins pris le temps de faire passer un message. Un bon film.

Il est des projets auxquels on adhère dès que l’on en entent parler (soit deux à trois ans avant leurs exploitations). Ce fut le cas avec Grace is Gone, l’histoire d’un père de famille qui vient de perdre sa femme (parti combattre en Irak). Ne sachant pas comment annoncer la triste nouvelle à ses filles, il va repousser aux maximum le moment des confrontations. Manquant de courage, il part sur les routes avec ses filles, cherchant inlassablement à gagner du temps.
James C. Strouse, qui réalise ici son tout premier film transforme son drame familial en un road movie pathos et mollasson.
La mise en scène étant très lente (pas seulement au démarrage, mais sur toute la durée), on s’attend à tout sauf à cela. Ici, l’ennui culmine avant toute chose, face à un John Cusack passablement crédible. Si le projet tenait la route sur le papier, la transposition face caméra s’avère très décevante, dans le même registre, on préférera amplement Dans la vallée d'Elah (2007). Seule compensation, la B.O qui a été composé par un certain Clint Eastwood, est à la fois belle et parfaite pour ce type de film.

Franchement je m'attendais à mieux. J'adore John Cusack car je le trouve toujours très attachant avec son air désinvolte. Mais là je sais pas, ça manquait un peu de réalisme. En plus j'aime énormément les road-movies, mais là encore j'ai été déçue par leur manière d'intégrer le thème du voyage dans le film. Au final c'est plein de bons sentiments et ça traite trop des relations père/enfants où ça reste concentré. Dommage que ça n'a pas été plus exploité car sinon ça aurait été un bien meilleur film à mon avis.

GRACE IS GONE dénonce frileusement l'Amérique de Bush (infiniment patriotique) avec une sincère sensibilité. On ne peut être que touché par ce sombre road movie qui relate la lâcheté d'un père face à l'innocence d'âmes en peine. La sobriété du propos alliée à une musique, douce, émouvante rendent cette vérité latente pleine d'appréhension et inévitablement touchante. Un impact émotionnelle qui ne laisse pas intact la réflexion politique qu'on y accorde tout comme les jugements qu’on porte sur les bons ou mauvais choix de chacun. Un film non seulement bouleversant mais intelligent devant lequel on pleure sans retenue.