Avis sur Baby Blood

Ah, "Baby Blood"…un cas très intéressant dans le monde du cinéma français : dans notre belle contrée, on ne considère pas que nous sommes doués pour le cinéma de genre, en particulier celui de l’horreur. Si certains s’y sont attelés par le passé ("La Nuit de la Mort", "Les Yeux sans Visage", "Les Prédateurs de la Nuit", "Les Raisins de la Mort", "La Morte Vivante"), mais jamais un film français n’est tombé dans des excès gores graphiques dignes de "Blood Feast" ou "2000 Maniacs". Et en 1990, Alain Robak et son "Baby Blood" arrivèrent pour nous envoyer en pleine tronche une petite droite pas piquée des hannetons ; nous suivons donc l’histoire de Yanka, une jeune et belle femme qui travaille dans un cirque et se trouve être la maîtresse du directeur, qui se retrouve du jour au lendemain enceinte. Mais, ce bébé est capable de communiquer avec Yanka et lui réclame constamment du sang pour se développer, obligeant ainsi la jeune femme à commettre des meurtres…Voilà, pitch de base simple, auquel vous n’aurez pas plus d’explications car le but du film est de faire un film gore décomplexé : c’est ainsi que le récit se verra très linéaire, se contentant de nous montrer Yanka recherchant de hommes pour les trucider. Et dans cette optique, les amateurs d’hémoglobine seront largement satisfait car le divin liquide rouge est omniprésent et réellement jouissif, le film n’hésitant pas à jouer la carte de l’exagération avec moultes démembrements et geysers sanguinolents ! De plus, pour renforcer l’aspect « ludique » de ce carnage, tous les hommes croisés par l’héroïne sont représentés comme d’immondes salauds machistes qui finalement ne méritent aucune compassion. L’autre intérêt de "Baby Blood", même s’il est plus subtil que l’accumulation de sang à l’écran, c’est la relation entre Yanka et son « bébé » qui va au fur et à mesure passer d’antagoniste à maternelle : rejetant dans un premier temps la « chose » et ses demandes incessantes de sang, la « mère porteuse » finit par écouter son bébé et à l’apprécier, prenant même plaisir à commettre des crimes sans aucun scrupules. L’amour est-il plus fort que la raison ? Niveau casting, on voit principalement la voluptueuse Emmanuelle Escourrou qui finalement est assez convaincante ; ensuite il s’agit de nombreux seconds rôles n’ayant pas un temps d’apprition à l’écran conséquent. On peut tout de même noter la présence de Christian Sinniger, Alain Robak lui-même, ainsi que l’apparition surprenante et sympathique de Jean-Yves Lafesse et d’Alain Chabat. Bon, je suis conscient que "Baby Blood" est imparfait : récit limité, rythme linéaire et répétitif pouvant amener l’ennui, exagération outrancière des scènes de meurtres, mise en scène approximative, jeu d’acteur assez médiocre et fin plutôt « what the fuck »…mais je ne peux m’empêcher d’éprouver une forte sympathie pour ce film qui a eu le mérite de sortir le cinéma français de sa torpeur habituelle. Prenez-le pour ce qu’il est (un divertissement décomplexé et ouf), et faites l’effort de le découvrir : ça ne coûte rien et ça enrichit votre connaissance cinématographique.

Une tres agreable surprise que ca "baby blood".Je l'avais vu pour la premiere fois sur canal plus en 91 et j'en gardais un tres bon souvenir.J'hesitais a le revoir de peur d'etre decu, et bien au contraire!
J'ai retrouvé le meme plaisir devant ce film qui mele gore tres hard et humoir noir.le bébé de l'heroine lui dicte ce qu'elle doit faire et cela donne lieu a des repliques bien cocasses et a des grossieretés en tout genre.
Les meurtres sont bien saignants et c'est bien interprété.Et puis, comment faire la fine bouche devant un des premiers films gores francais.Aujourd'hui, on a aja et autres julien maury, mais a l'epoque, alain robak etait un des seuls a avoir osé le genre.Donc, rien que pour ca, baby blood merite d'etre vu par tout amateur du genre.

Rendons à «Baby Blood» un certain mérite: cette petite série B des années 90 est le premier vrai film d'horreur français et gore qui plus est. De plus, bien que présenté hors compétition au Festival d'Avoriaz, il reçut le prix du jury et se l'est vu décerné par un certain Wes Craven! Du jamais vu! Une histoire invraisemblable, c'est ce que l'on retient de ce film d'Alain Robak. Une jeune fille de 23 ans se retrouve enceinte d'un être sanguinaire. L'héroïne se plie aux exigences de cet étrange « locataire » et se lance dans une chevauchée meurtrière pour permettre à son petit protégé d'assouvir sa soif de sang humain. Volontairement improbable, «Baby Blood» offre à son spectateur certaines séquences bien sanglantes et qui restent bien ancrées dans la mémoire et fait de son interprète principale une petite amie séduisante mais peu fréquentable. Un délire bien curieux.

J'avais bien aimé c'est bien gore et assez original pour l'époque.

Les films d'horreur français sont rare, avec Baby Blood vous allez être satisfait car on a en plus droit à du gore réjouissant (n'imaginez pas que je suis un sadique mais j'aime bien de temps à autre voir un film bien sanglant). Baby Blood ne fait pas dans la dentelle, il faut vraiment aimer le genre pour apprécier le film mais il est plutôt réussi et de plus on croise plusieurs visages connus comme Alain Chabat ou Jean-Yves Lafesse. Je me suis bien amusé en voyant ce film et le reverrais volontiers.

Sur le thème toujours propice de la femme enceinte du mal, ce film gore à la française, pionnier du genre a les défauts d une œuvre fauchée et visiblement expérimentale. Si les conversations entre la mère et son "rejeton" sont assez sympas et quelques scènes sont suffisamment gore et amusantes pour être appréciées, le reste en revanche frôle le ridicule. J en veux pour exemple l apparition d Alain Chabat dont la mort est un grand moment de rire involontaire, ou des dialogues franchement nazes ou l apparition finale du monstre franchement mal foutue. Bref c est décevant pour les amateurs de gore, ridicule pour ceux qui aime le cinéma mainstream en revanche ça sera un régal pour les amateurs de série B voir plus.

Baby Blood m'a été assez pénible à regarder, à cause d'un manque de rythme flagrant, des effets gores pauvre en originalité. Un film maladroit qui a terriblement mal vieilli...

Un film plutôt sympathique et surprenant. La réalisation "à la papa" est vraiment trop molle, beaucoup d'acteurs secondaires ont l'air de se demander ce qu'ils font là, mais le tout est assez intéressant. Les quelques bonnes scènes gores et une histoire originales font de ce "Baby Blood" un bon film de genre à la française malgré la voix de "la chose" qui est un peu ridicule.

Pauvres acteurs qui ont été contraints de jouer dans ce film et pauvres de nous, qui pensions passer un agréable moment, rien ne nous a été épargné... des dialogues sans profondeur, une action simpliste qui se borne à la fuite et à la boucherie (beaucoup de sang!), etc. Cette production française ratée ne met malheureusement pas en lumière le talent d'actrice d'Emmanuelle Escourrou. A VOIR seulement si vous comptez vous délecter devant "Lady Blood" (la suite)...

En réalisant cette série B ultra-gore, Alain Robak s’est bien fait plaisir et, malgré son manque de moyens, a réussi à pousser jusqu’au bout de son délire au point d’être retiré de la compétition d’Avoriaz (où il reçut tout de même le prix spécial du jury grâce au soutien d’un certain Wes Craven !). Le scénario ingénieux détournant de manière horrifique les pulsions des femmes enceintes et la mise en scène qui surligne son aspect malsain donnent au film son charme si particulier qui saura réjouir les amateurs du genre qui peinent à trouver de bonnes réalisations dans le cinéma français.

Considéré comme le tout premier film gore Français Baby Blood est une série B qui s'assume avec un petit budget et qui nous balance des litres d'hémoglobine , le tout avec une touche d'humour noir .
Les effets gore sont très simpliste mais efficace , on a droit a des effusions de sang massive par moment et souvent mis en scène avec humour , un humour noir qui est très agréable .

Le scénario est original , une femme va se retrouvé enceinte d'une étrange bête qui peut lui parler ( d'ailleurs la voix de cette bête est vraiment bien trouvée ) et cette chose forcera la femme a tuer des gens , un scénario simple mais qui marche bien , le rythme est d'ailleurs bien soutenu .

Un film osé pour l'époque ou l'on ressent par moment l'inspiration de Peter Jackson ( Braindead ) , a voir pour tout fans du genre .
Mention spécial au petits rôles d'Alain Chabat et de Jean-Yves Lafesse .

Un ancien du genre français, qui étonnait déjà son petit monde à l'époque, et qui, même si sa facture a un peu vieillie, continue de rassasier l'amateur que je suis. Traitant du sujet délicat des relations mère-progéniture (quand celle ci la pousse à faire des choses pas bien), baby blood enchaîne joyeusement les scènes gores avec l'absence de prétention la plus totale (Alain Chabat passe juste pour se faire égorger). Une sorte de road movie gore avec un esprit plutôt français, et au final laissant le spectateur dans une situation inquiétante (la fin des hommes est en route). Une série B honnête et totalement folle.

Film d'horreur français sanglant et d'un humour assez noir. J'aime bien l'affection qui va se créer entre Yanka (première héroine d'horreur français) et la voix de tétard. D'ailleurs le design du monstre est plutot bien fait, ce qui montre que mème si on à moins de fric que le ricains pour le cinoche, on peut arriver à faire des films comme ça. La mise en scène est virtuose, Escourrou est parfaite et les images sont belles. A noter aussi certaine métaphore sur des choses de l'humanité (les pulsions, le foot,...). Mais il y a deux minimes incohérence, que vous pourrez remarquer tout seul.

Tentative de film d'horreur à la française et malheureusement "Baby Blood" se distingue par l'amateurisme de son casting et par une mise en scène beaucoup trop académique. Reste la présence d'une bonne dose d'hémoglobine et d'une histoire bien glauque, mais qui n'est pas exempt d'un certain humour noir. A découvrir pour les amateurs du genre, car il s'agit du tout premier film gore français.

Baby Blood comme son nom ne l'indique pas est un film d'horreur français, ce qui comprend la dimension "film français" et donc les synonimes que sont "aucun talent" "acteurs insipides" "dialogues creux" etc. De plus à vouloir être un film de genre, il faut s'en donner les moyens, et pour ça, il faudrait qu'à un moment le réalisateur Alain Robak se sorte les doigts du curriculum vitae, et essaie d'avoir une once d'originalité, d'aller au bout des choses, d'être gore par exemple, mais non, Baby Blood surprend par sa platitude affligeante et soporifique. Très Mauvais.