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Un visiteur
4,0
Publiée le 23 septembre 2014
Ça me fait tout drôle de le dire mais des trouzaines de westerns cultissimes considérés comme les patriarches du cinéma moderne, c'est sans doute le premier que je vois. Eh oui, tous les "Le bon, la brute et le truand", "Il était une fois dans l'Ouest", "Il était une fois la Révolution", "Django" ou autres "Mon nom est personne" je les connais à force d'entendre tout le monde les porter aux nues, mais le western n'étant pas un registre qui m'attire plus que de raison je ne m'y suis en fait jamais risqué. Mais je compte bien m'y mettre sérieusement après avoir savouré celui-ci, histoire de rayer définitivement quelques retards honteux de ma liste. En voyant ce film je comprends presque ceux qui clament haut et fort que "si t'aimes pas le western t'aimes pas le cinéma": Il y a TOUT dans ce film, qu'il s'agisse des personnages ou de la mise en scène (qui compense très largement le manque de moyens) en passant par la musique mythique et les situations cultes, j'ai l'impression de voir un exposé sur l'histoire du cinéma, et aussi celle de comprendre enfin comme il faut six tonnes de références cinématographiques qui m'étaient jusque là passées au-dessus de la tête. Le film marque aussi et surtout le premier grand rôle de Clint Eastwood qui marquera à jamais sa filmographie. L'intrigue est simple mais efficace, les plans sont travaillés au millimètre, les personnages sont intéressants, ce film est un must-see dans tout ce qu'il y a de plus essentiel, mais ça tout le monde le sait déjà.
Premier volet de ce qui deviendra "La trilogie du dollar", "Pour une poignée de dollars" est un film à la fois révolutionnaire et jouissif. Tout est réuni pour en faire de ce long-métrage un western spaghetti d'anthologie. La mise en scène magistrale de Léone avec ses gros plans reconnaissables au premier coup d’œil, la performance mythique d'un Clint Eastwood de gala et surtout, la musique de celui que je considère comme le plus grand compositeur du septième art, j'ai nommé l'immense Ennio Morricone. Le film enchaine les scènes et les répliques cultes et propose un divertissement de grande classe. La scène du gilet par balle est entrée dans l'histoire du cinéma et des répliques tels que "t'as pas une tête à attirer l'argent" sont restées graver dans les mémoires. Même si on sent que Léone tâtonne encore un peu, en témoigne une importante baisse de rythme à mi-parcours, j'ai pris un plaisir fou devant ce film. Le réalisateur de génie qu'est Sergio Léone y pose les bases de son cinéma qui nous offrira des chefs d'oeuvre intemporels tels que "Il était une fois dans l'Ouest" ou "Il était une fois en Amérique" pour ne citer qu'eux. Mais il serait injuste de résumer "Pour une poignée de dollars" à un simple brouillon de l'impérissable "Le bon, la brute et le truand" comme on peut l'entendre parfois. Ce film n'est pas l'oeuvre la plus marquante de la filmographie de Léone mais il reste un petit bijou de cinéma et un plaisir assuré pour tous les admirateurs du cinéaste.
"Pour une poignée de dollars" est à ce jour le premier western que j'ai vu en entier et vu le genre j'avais et j'ai toujours des a priori sur le champ de scénarii possible cependant celui-ci est maîtrisé de bout en bout. Réalisé par le RÉALISATEUR du genre, un Clint Eastwood au top de son charisme et un Ennio Morriconne des plus inspirés. Il va de soi que ce film est un poids lourd. Avec son charme singulier et la bande sonore captivante, le pitch bien que paraissant léger dévoile une histoire bien ficelée avec le personnage de "l'étranger" semant la pagaille dans un patelin ravagé par des malfrats dont Eastwood va se faire un plaisir de leur régler leur compte par de nombreux coups fourrés des plus habiles. Malgré une histoire qui prend son temps, je suis resté attentif tout le long grâce à la performance de Clint Eastwood mais également grâce à une réal de toute beauté et d'une mise en scène épique. Le film à bien vieilli car c'est un film ancré dans la période "WESTERN SPAGHETTI" (étant le premier) et conserve donc tout son charme. Néanmoins, s'il est divertissant, le métrage n'est pas vraiment crédible. Le gentil est increvable et bien trop intelligent surtout par rapport aux ennemis Il s'en sort toujours : les ennemis ne tirent pas, ne cherchent pas à tel endroit, ne tirent pas à tel endroit, ne se doutent de rien même quand ça paraît évident. Cela nuit vraiment au scénario qui a de chouettes idées mais pas toutes bien éxecutées C'est le cas dans tous les films bien sûr mais là c'est trop flagrant et trop répété, dommage d'être obligé d'en faire mention mais c'est quelque peu génant. Sinon c'est un super western et une oeuvre étendard du genre qui se doit d'être vu évidemment ^^
Un très bon western de Sergio Leone mais je ne suis pas fan du genre . Le sujet est souvent dans les westerns . L'histoire a des rebondissements et quelques inattendus en restant claire et cohérent. Un bon scénario logique. Un dialogue en retrait (mais c'est mieux car la musique fait l'absence du dialogue). Clint Eastwood excelle comme le reste du casting mais se démarque tout de même. Les morts ne sont absolument pas crédibles (quand ils meurent).
Pour un poignée de dollar est un classique du western spaghetti. L'intrigue est simple mais efficace, Clint Eastwood est au top comme toujours et la bande son est irréprochable. Néanmoins, l'action est un peu moins présente et surtout moins bien mise en scène que dans le Bon, la Brute et le Truand. Un très bon western.
J'ai presque préféré Pour une poignée de dollars à Et pour quelques dollars de plus. En effet, ce film vient entamer de la plus belle manière la trilogie. La mise en scène de Sergio Leone est superbe, la musique d'Ennio Morricone est magnifique et Clint Eastwood est au top de sa forme pour son premier grand rôle. L'histoire est simple mais efficace, on prend plaisir à voir Clint manipuler les familles pour les faire s'entretuer, bien que je trouve que certains personnages comme les Baxter ou les deux frère Rodos moins importants sont peu développés. Mais ce sont les seuls défauts du film car je ne me suis pas ennuyé une seconde et les fusillades sont bien filmées (et rendues épiques par la musique de Morricone). Un très bon film qui ouvre en beauté la trilogie du dollar.
Je suis tombé par hasard sur ce film en zappant dans le désert de la médiocrité télévisuelle. Voilà des années que je ne l’avais pas revu. « Pour une poignée de dollars » est le premier volet de la « Trilogie du dollar » de Sergio Leone avec en 1965 « Et pour quelques dollars de plus » et en 1966 « Le Bon, la Brute et le Truand ». Premier point, « Pour une poignée de dollars » est l’un des premiers films d’un genre nouveau de western, dit « spaghetti » ou « Italien », donc il est historiquement très important. Deuxième point, c'est un remake du « Yōjimbō » d’Akira Kurosawa (1961) ce qui prouve que le cinéma « mouvement » peut se montrer inspirant. J’aime assez l’idée qu’un as de la gâchette, un brin manipulateur, débarque dans une ville (où il n’y a qu’une poignée d’habitants) et que pour une raison inconnue, certainement pas que vénale (la vengeance ?), il va pousser deux clans à s’entretuer. Sergio Leone sait filmer et j’adore sa façon d’insister avec des gros plans sur les visages des protagonistes ; il sait provoquer et entretenir la tension. L’unité d’espace et de temps donne énormément de consistance et d’énergie au film. Enfin, les deux dernières séquences du film sont d’une efficacité redoutable Cela préfigure le meilleur à venir avec ses films suivants. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Premier volet de la mythique trilogie du dollar, "Pour une poignée de dollars" de Sergio Leone est un western spaghetti qui raconte l'histoire d'un étranger (joué par un Clint Eastwood charismatique, drôle, légendaire) qui arrive dans un village dans lequel s'affronte deux camps qu'il va manipuler à son profit. Ce qui est étrange c'est qu'on donne au personnage une dimension morale lorsqu'il aide la famille à s'enfuir alors que le reste du temps il n'y a pas pire crapule. D'autres invraisemblances de ce genre viennent plomber le scénario, qui reste quand même acceptable avec tous les plans et mises en scène de l'Américain pour faire s'entretuer les deux camps. Le générique de début est joli, les décors sont simples et splendides, la photographie magnifique avec tous ces jeux de lumière, les costumes sont tops, les bruitages réussis, la BO d'Ennio Morricone tous simplement magistrale et mythique, avec pour seul bémol (sans mauvais jeux de mots) qu'on finit par se lasser de certains leitmotivs qui reviennent trop souvent et qui sont trop forts. La mise en scène est réussie, le rythme est lent, les dialogues mémorables, humour et violence sont mêlés pour nous offrir du spectaculaire. C'est dans ce film que Sergio Leone commence à développer ses gros plans sur les yeux des personnages. C'est bien filmé et bien monté, cependant on ne comprend pas tout facilement. Je ne sais pas ce que vaut le film historiquement, en tous cas moralement je pense qu'aucun personnage n'est une référence. La musique, Clint Eastwood et la mise en scène offrent un bon résultat. On aurait pu aller plus loin du côté du scénario. Culte.
Deux bandes rivales d’un village à la frontière mexicaine s’opposent pour avoir la suprématie locale de contrebande. Un curieux étranger, dont on ne connaitra jamais le nom, vêtu d’un poncho arrive dans le village et va mettre un sérieux souk entre les deux familles. Ce personnage sans nom au poncho et taiseux à souhait est une des plus grandes trouvailles de Sergio Leone ; Clint Eastwood marqua le western définitivement avec ce personnage. Sergio Leone s’attaque avec ce film au western. Super audacieux de faire un western italien tourné en Espagne. Ce film a tout d’une ébauche de ce que l’on nommera plus tard avec dédain le western spaghetti. C’est vrai que Leone rompt violemment avec les codes très classiques du western made in US. Il garde le sens de la narration, mais il gonfle ses films aux hormones… l’exagération, l’amplification sont de rigueur. Et puis on se concentre plus sur de long plan de visage et de regards. Il pose avec ce premier opus les bases du chef d’œuvre du western spaghetti : « Le bon la brute et le truand ». Ce film a donc un goût de trop peu. Et puis dans les suivants de Leone apparaitront Maria Volonte et surtout le méchant de service Lee Van Cleef… Mais aussi les partitions inoubliables d’Ennio Morricone, une parenthèse enchantée du cinéma italien. A voir pour une leçon de cinéma… mais le film s’essouffle trop rapidement. PS : Leone ira dans un de ces derniers films jusqu’à se moquer de son héro sans nom vêtu d’un poncho avec un film mythique « Mon nom est personne ».
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0,5
Publiée le 11 juin 2021
Je ne peux pas dire que j'aime les westerns mais j'attendais Pour une poignée de dollars avec impatience. Mais peu après avoir commencé à le regarder il m'a mis en colère et déçu. J'ai vite compris que le scénario du film est tiré d'autres films du même genre. Il y a trop de gros plans sur les yeux de Clint Eastwood et ceux des autres acteurs. Ce qui est ennuyeux et n'a tout simplement pas d'âme. On a simplement l'impression que c'est la version raccourcie et éventrée d'un autre chef-d'œuvre...
Premier volet de la trilogie des dollars, un western spaghetti savoureux à la sauce Sergio Leone, saupoudré par la BO entêtante de Morricone et porté par un Clint imperturbable. 4,25
Le film laisse peu de place au lyrisme qui était pour moi un élément magistral dans "le bon, la brute...". Ici la violence des clans est au coeur du film et on assiste davantage à une véritable guerre qu'à une réflexion sur la justice ou autre chose.... Niveau action on est servi.
Sergio Leone nous fournit un joli western où Clint Eastwood excelle et nous montre que dans ce film on attend tout d'un bon film de ce genre : de la castagne, des pistolets, des jolis plans, et de l'harmonica !
C’est en 1964 que fut tourné le premier vrai western spaghetti Pour une Poignée de Dollars, et ce sera aussi le premier opus de la Trilogie du Dollar de Sergio Leone. Il pose les bases du genre, loin des mignons westerns américains avec de la crasse et de la violence. C’est aussi le rôle qui propulsera au devant de la scène le grand Clint Eastwood qui traverse le métrage de sa classe et de son immense charisme, son retard de braise et son cigarillo dans le bec lui donnent un air inimitable, lui qui traversera toute la période western magistralement. En ce qui concerne cet opus, baigné de la belle bande originale d’Ennio Morricone, le scénario est plutôt classique et les gueules de ciné s’entrechoquent avec violence et parfois humour pour notre plus grand plaisir. Il y a également pas mal de temps creux et de bavardages futiles mais certains dialogues font mouche et c’est surtout une certaine classe qui se dégage ici. Ce n’est évidemment pas parfait mais on retrouve pèle mêle tout ce qui fera le succès du genre pendant une bonne décennie et il demeure toujours aussi sympathique à revoir.
1er volet de la trilogie du dollar, cet opus est loin d'être parfait notamment dans sa mise en scène avec des plans répétitifs de tir puis de chutes sans réelle impact de balles !! De même le scénario n'est pas toujours clair et fluide !! A côté de ça, le final est très bon , je comprends mieux le clin d'oeil dans retour vers le futur 3, Clint Eastwood à l'aise dans son personnage et la BO d'Ennio Morricone impactante !!