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chrisbal
16 abonnés
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3,0
Publiée le 20 juillet 2023
Ce premier western de Sergio Leone est, malgré un scénario interessant et de bons acteurs, beaucoup moins convaicant que "Le bon, la brute et le truand" (que j'ai vu en premier) et ne bénéficie notamment pas encore de la même puissance musicale que ce dernier, définitivement inégalable.
Yes is the man, Clint Eastwood is a handsome pancho charismatic guy !! La musique bande son du film chevauchant les deux pays de l'Ouest américain, Mexicanos vacheros versus Americanos cowboys. Un duel à retenir de cette réalisation dans son domaine de prédilection, au temps de la guerre qui fit rage, des sudistes croisés sur le bord du chemin à cheval, normal que l'on se retrouve à la frontière Mexico-USA, jajajalapeño ! Cette mise en scène comme dans un théâtre où les acteurs sont des garçons de vache, les actrices seront des dames en mère et épouse détresse, de très bonnes tragédiennes, une bonne pièce de théâtre ce cinéma d'anthologie. Eh eh, le vieux gilet par balle rudimentaire des boys à la gâchette facile vise bien sa cible, remerciant retour vers le futur pour ce pas dans le passé chez le Western spaghetti bolognaise mama Mia de Signore Leone, un maestro.
Pas le meilleur Leone, mais le début d'une révolution cinématographique, avec une grammaire narrative nouvelle qui va renvoyer le western américain au rencart ! Des gros plans et une musique superbe, avec les beaux yeux de Marianne Koch en prime.
J'aime bien ce western bien réalisé par Sergio Leone et joué par Clint Eastwood dans ses débuts. Réalisation impeccable. La musique est sensationnelle.
"Pour une poignée de dollars" est le premier opus de la fameuse trilogie du dollar. Ce ne sera pas du très grand Sergio Leone, mais le film aura le mérite de contribuer à la naissance d'un nouveau genre en matière de western, celui que l'on surnommera "western spaghetti". Malgré cette réalisation nouvelle dans le registre et ce héros à la gueule qui vaut un sacré paquet de dollars, ce premier volet restera le moins mémorable de la trilogie...le réalisme, le rythme et le scénario n'étant pas encore à leur paroxysme. Le western spaghetti fait son entrée dans le cinéma !
J'ai de très grosses lacunes concernant les westerns. Longtemps, ce genre cinématographique était synonyme pour moi d'un cinéma chiant, répétitif et peu passionnant. Puis, je me suis mis à aimer le cinéma, à découvrir quelques westerns et à me rendre compte qu'au final, j'aimais vraiment bien. Malheureusement, on ne peut pas dire que j'en ai vu beaucoup. Du coup, lorsque j'ai eu la possibilité de découvrir en salles "Pour une poignée de dollars", je n'ai pas du tout hésité et j'ai foncé à la première séance qui était proposé par mon cinéma.
Et je me rends compte qu'il faudrait vraiment que je continue à découvrir des westerns car j'aime vraiment beaucoup. Pourtant ici, le scénario est assez prévisible. On se doute très vite de l'issue finale et de la plupart des scènes mais j'ai ressenti très vite également mon âme de gosse qui sortait. J'avais une envie de prendre le flingue et d'aller moi aussi botter les fesses des méchants.
Et c'est avant tout ceci que j'apprécie dans ce film. Son caractère assez simple mais diablement efficace. Cerise sur le gâteau, en plus de l'action et de quelques scènes assez dures psychologiquement (surtout vers la fin), cette histoire possède en plus un humour que j'ai trouvé fort plaisant. Alors oui, c'est facile mais qu'est-ce que c'est bon surtout quand c'est bien maîtrisé.
Devant la caméra, la distribution fait également le boulot à commencer par un Clint Eastwood très à l'aise dans la peau de cet étranger mystérieux. J'ai aimé le côté héroïque de son personnage qui n'est pas non plus totalement tout blanc sur lui. Face à lui, les méchants ont des vrais gueules de cinéma et leurs personnages semblent avoir été écrits pour eux. Si le scénario à ses légèretés, la qualité du casting fait que ça passe très facilement.
La réalisation de Sergio Leone est également parfaite. Comme pour le scénario, j'ai eu l'impression d'avoir vu certains plans des dizaines de fois dans ce genre mais je ne boude pas mon plaisir car ça marche. Entre les gros plans pour les face à face ou bien les paysages désertiques qui sont d'une grande beauté en passant par la ville de San Miguel très typique, Sergio Leone utilise tout son savoir pour donner vie à son récit.
Les différents décors sont vraiment bon. Bien sûr maintenant ils ont pris un petit coup de vieux mais ils dégagent quand même du charme sans jamais tomber dans le kitsch. La magie du cinéma opère tandis que je me suis laissé transporter dans ce film. Après, il y a peut-être un petit manque de rythme par moment, le film possède ses longueurs en jouant beaucoup sur les silences et les regards mais cela ne m'a jamais ennuyé pour autant. Quant à la bande originale d'Ennio Morricone, elle contribue pour beaucoup aussi à cette ambiance que j'aime tant et à la réussite globale de ce film.
Pour résumer, il me restera plus qu'un film à découvrir dans cette trilogie du dollar (chose que je ferais dès que possible) mais en attendant, j'ai vraiment beaucoup aimé "Pour une poignée de dollars". J'ai vu ce film comme un gosse voulant défendre la veuve et l'orphelin en se prenant pour un cowboy et j'ai pris mon pied. Même les faiblesses du film en font son charme, le seul truc un peu dommageable étant à mes yeux les quelques baisses de rythme qu'il peut y avoir. Décidément, il m'a fallu du temps pour aimer les westerns mais je ne regrette pas de ne pas être resté fermé au genre. Un grand classique à voir.
Le moins bon de la trilogie (ce qui le classe cependant au dessus de beaucoup d'autres westerns) mais comme il s'agit du premier, nous pouvons dire qu'il s'apparente à un brouillon où ces légendes du cinéma - réalisateur (S.Leone), acteurs, compositeur (E.Morricone), scénaristes - semblent prendre leurs marques. Clint Eastwood installe son personnage charismatique de cowboy solitaire, taciturne, fine gâchette, prêt à défendre l'opprimé et rien que pour cela "pour une poignée de dollars" fait partie des incontournables du western spaghetti, même si les suivants lui seront supérieurs en terme de scénario et d'intensité.
Ce film, un remake de « Yojimbo » (Le garde du corps) est en quelque sorte le « fondateur » d’un genre, le western Italien. C’est à ce titre qu’il a une importance certaine. On y est loin de la glorification du mythe Américain et de l’évocation de la construction d’une grande nation. Mais ce film fondateur n’est qu’un « brouillon », qui a mal vieilli. La recherche de l’effet l’emporte trop sur toute nuance ou toute préoccupation psychologique, le scénario reste bien confus, et les scènes de fusillades sombrent dans un excès lassant (on y voit plus de victimes qu’il n’y a de participants initiaux aux combats). Tout ceci situe le film bien en deçà, d’une part de celui de Kurosawa, et d’autre part des suivants de Sergio Leone.
Premier épisode et aussi le moins réussi de la trilogie des dollars. Ce premier western spaghetti de Sergio Leone a déjà en son sein quelques caractéristiques qui seront plus poussées dans ses films suivants : jeu sur les décors filmés en plan large, une représentation qui se veut réaliste de l environnement de l ouest américain et des personnages sublimés. Seulement le film semble hésitant entre le western classique et ce qu il va devenir par la suite. La musique d Ennio Morricone est une nouvelle fois exceptionnelle. Même si on sent qu il est un film expérimental "pour une poignée de dollar" est un film qui vaut le détour.
Premier western de la trilogie de Leone, avec l'irruption des trognes burinées aux yeux clairs et de leurs fusillades sadiques. Il ne faut pas chercher de vraisemblance et simplement apprécier les gros plans de Leone, la musique de Morricone et la naissance de la légende Eastwood.
Ce premier épisode de la trilogie des dollars par Leone est clairement le moins abouti! "Pour une poignée de dollars" est trop spectaculaire, trop grand public, empli de beaucoup trop d'action pour complètement séduire! On atteint parfois l'overdose détestable! On se rappelle qu'on est devant deux génies et que la suite sera immense dans les quelques passages de calme, enlevés par la sublime musique de maître Morricone et filmé par maître Leone!
Pour une poignée de dollars est un film qui n'a plus tant que ça de secret pour moi tant j'ai pu le voir régulièrement de part le passé. Il est d'ailleurs le film de Sergio Leone que je connais le mieux. Pourtant ce dernier visionnage est quelque peu différent, déjà de par le nombre d'années qui me sépare de ma dernière visite ( 5-6 ans ... ) mais aussi par rapport à Yojimbo vu en Décembre dernier. Les concordances et similitudes plutôt que d'altéré le raffinement et la beauté de l'histoire opère selon moi une continuité au travail de Kurosawa et constitue un parallèle somptueux entre les cinémas. Le premier volet de la Trilogie du Dollars établit un ancrage certain d'un pan tout entier du Septième Art et brille de par la démesure avec laquelle le cinéaste Italien se décide à raconté cette histoire. Clint Eastwood est quand à lui magnétique et parfait en roublard charismatique. Qu'il parle ou qu'il use du silence sa prestation détonne et constitue là aussi un modèle du genre. Pour une poignée de dollars a dorénavant plus de cinquante ans et pourtant il resplendit toujours notamment grâce à sa modernité et son soin de la mise en scène. Un long métrage intemporel, constat identique pour la musique de Monsieur Morricone ...
Un classique de 1964, film italien de Sergio Leone qui donne un rôle mythique à Clint Eastwood. L'histoire est morale à souhait et comporte une part d'astuces, un certain humour et de multiples fusillades et comportements violents, ce sont des marques de fabrique du western spaghetti dont c'est le premier véritable fleuron. L'aspect noir, ténébreux du western plus "sérieux" n'apparaît que peu ici tant le héros est au centre et assez prévisible, si on ne sait que peu de choses sur lui on se doute qu'il va faire le ménage dans cette ville soumise à des bandes de criminels. Un prélude à une longue série d'autres films et si ma note reste un peu basse vis à vis de la moyenne c'est que la réputation du film l'emporte de beaucoup dans les jugements. Au moment de sa sortie il était méjugé en France car c'est surtout des fusillades, entrecoupés de regards plus ou moins entendus avec une musique que l'on aime ou pas et un acteur qui était peu connu. Et la réputation de sous-genre reste tenace pour ce type de film effectivement à tort.
Avec la trilogie du « Dollar », Sergio Leone donne ses lettres de noblesse au western spaghetti. Ce premier film, sorti en 1964, possède pourtant un scénario minimaliste. Un étranger (Clint Eastwood qui lance ici sa carrière) vient mettre la pagaille dans une petite ville dominée par deux familles rivales, les Baxter et les Rodos. Le réalisateur italien revisite entièrement le genre en créant un style unique : le cynisme et la cupidité des personnages dont aucun n’est gentil, la mise en scène avec les fameux gros plans fixes et une bande-son de qualité signée par le compositeur Ennio Morricone. Bref, c’est un véritable plaisir, mais ce n’est rien comparé aux deux films qui suivront (« …Et pour quelques dollars de plus » puis « Le bon, la brute et le truand »).
Je n'ai pas été séduit par ce film. Le déroulé de l'histoire n'est pas particulièrement convaincant même si l'idée d'un pistolero qui va profiter de la rivalité de deux familles pour s'en mettre plein les poches est plutôt originale. L'histoire tiens la route par une succession de "coup de chance", de timing bien heureux, ..., c'est un peu facile et il reste pourtant encore des "incohérences". Très moyen. A noter : La scène finale réutilisé dans retour vers le futur 2 (Le riche Biff qui regarde ce film dans son jacuzzi et qui l'apprécie beaucoup plus que moi).