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    Une femme sous influence
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    68 critiques spectateurs

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    Starwealther
    Starwealther

    48 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 décembre 2023
    "A woman under the influence" est un Cassavetes dur à encaisser. D'abord par le sujet, Mabel (Gena Rowlands) est atteinte de troubles psychiatriques, elle est même complètement folle. Elle perturbe beaucoup le foyer, que ce soit son mari (Peter Falk) mais aussi ses enfants. Il n'y a pas grand chose à comprendre de ce film, Cassavetes y filme juste le mal à l'aise, les sentiments, la follie, l'amour au sein d'une famille américaine. Cassavetes adorait retranscrire la complexité des liens familliaux comme il l'a fait de manière magistrale dans "Love Streams". Un bon film mais que j'ai trouvé très dur et parfois assez long.
    Maurice Colonne
    Maurice Colonne

    5 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2023
    Sans doute son meilleur. Un numéro de haute voltige où n'importe qui d'autre que Rowlands jouant la folie eut été ridicule, et n'importe qui d'autres que Cassavetes, racontant cette "Anatomie d'Une Chute" eut été lourdingue. Une définition du Cinéma.
    Tony Penaud
    Tony Penaud

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2023
    La façon dont Cassavetes met en scène et capte le jeux des acteurs est unique. Une véritable claque. Preuve qu'il peut exister aussi un excellent cinéma indépendant aux États-Unis. Tourné avec peu de moyens, ce film est porté par une Gena Rowlands et un Peter Falk fascinants qui nous entraînent dans un rapport conjugal particulier loin des lieux communs. A voir et à revoir comme d'autres films de ce réalisateur.
    OSC4R _
    OSC4R _

    68 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2023
    Assez impressionnant par son interprétation et sa mise en scène, Une femme sous influence est néanmoins trop long, mais ce dès les premiers instants. Génial mais redondant.
    Nanarchiste
    Nanarchiste

    10 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 février 2023
    J'avais déjà remarqué que l'épisode de Columbo avec Cassavetes était l'un des moins bons des années 70, celui-ci ne semblant pas investi ni charismatique, ce film ne va pas faire monter le sieur dans mon estime.
    Les personnes "hors norme" ont généralement des centres d'intérêt forts voire originaux, nous surprennent par leurs traits d'esprits, là notre "cinglée" (dixit le film) et actrice principale n'a pas de passion à part une vague affection pour le Lac des Cygnes, elle parle beaucoup, mais surtout de spaghettis et de "on organise une fête ? - Je ne sais plus, je ne sais pas, je suis fatiguée, que tout le monde parte".
    Il est dérangeant de noter que c'est lorsque Gena Rowlands est frappée par son mari qu'elle redevient affectueuse et presque rationnelle.
    Quel est le message ou l'intention derrière cela ?
    Gena Rowlands (qui parfois en fait trop) et Peter Falk (et le jeune Albert de la petite maison dans la prairie :-P) ont des visages intéressants, c'est un des seuls points positifs, dont font partie également la scène pré-internement qui enfin comporte un peu d'émotion (ça retombe tout de suite après), quelques mouvements de caméra rapides et surprenants, et un côté documentaire/vérité qui aurait pu être réussi si le scénario n'était pas si creux et le film, finalement, très artificiel !
    À part cela, si vous voulez des phrases répétées 3 fois, passer du temps dans une entrée de maison, bien connaître la table de la salle à manger, et peu d'idées en plus de 2h, bienvenue !
    J'ai bien peur que le piédestal sur lequel Cassavetes est hissé ne soit qu'une lubie qui s'auto-entretient, les nouveaux spectateurs se sentant obligés d'en dire du bien pour appartenir à la meute (sanguinaire) des cinéphiles intellectuels. 😛
    Non il n'y a pas d'urgence, d'"être au monde", de questionnement ontologique, du calme je vous en conjure ! :P
    Allez je vais regarder "le privé de ces dames" avec le même Peter Falk, c'est un film moyen mais là au moins ce n'est pas prétentieux.
    Sabine
    Sabine

    6 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2023
    Je me souvenais du personnage de Gena Rowlands, et que ce film m'avait fait grande impression, mais j'avais un peu oublié tout le reste. Je l'avais vu très jeune et je ne suis pas sûre dans avoir alors compris toute la complexité. J'avais vu le portrait d'une femme qui se retrouvait un peu trop facilement internée. Aujourd'hui j'ai surtout vu l'histoire d'un couple incapable de trouver un équilibre quelconque, pris dans une relation forte mais destructrice, sans vrai compréhension. Lui pris en étau entre son désir de conformité et son amour pour une femme hors normes dont le comportement le dépasse sans arrêt. Elle, hyper-sensible et excessive tentant désespérément d'être la meilleure possible pour ses enfants et son mari qu'elle aime clairement, mais dérapant sans arrêt et ne trouvant pas le soutien et la compréhension dont elle aurait besoin ni auprès de son mari, de sa famille, ou de son médecin... J'ai été frappée par les grandes similitudes entre le personnage de Gena Rowlands et celui de Penelope Cruz dans L'immensita. Même si le contexte (social et la relation de couple) est complètement différent , ces deux femmes se ressemblent. J'ai vu aussi des similarités avec Breaking the Waves. Un film qui amène à réfléchir sur la normalité, les rôles et les attentes, les limites et la liberté, l'amour et la compréhension, la folie, la bienveillance et la répression... et bien plus encore.
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 731 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juillet 2022
    Ce portrait d'une indélicate mais brave psychotique inadaptée à la vie en société et perdue dans ses obligations familiales, sans pour autant indifférer, laisse sceptique car malgré l'interprétation saisissante de Gena Rowlands et le regard vibrant de Peter Falk on ne perçoit guère où souhaite en venir le réalisateur qui filme avec une neutralité déroutante sa vaine révolution scénaristique. De quoi laisser dubitatif...
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 395 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 février 2021
    Cassavetes était manifestement un homme intelligent et sensible avec des idées nouvelles et audacieuses pour la réalisation de films. Il voulait être un auteur sortir des limites du système et apporter un nouveau réalisme au cinéma américain et pour cela je l'applaudis. Malheureusement en tant que membre du public je ne peux pas l'applaudir pour Une femme sous influence. Cassavetes a pris ce qui aurait pu être un sujet fascinant (une femme folle) et a réussi d'une manière ou d'une autre à réaliser un film ennuyeux rempli de longues diatribes et de scènes interminables. Il semble avoir eu le don de capturer les moments les plus ennuyeux de la vie d'une personne et on a souvent l'impression qu'il a simplement tourné la caméra sur sa famille et laissé le moteur tourner. Cette tactique serait acceptable si Cassavetes avait capturé quelque chose de terriblement réel ou même un noyau de quelque chose de si réel qu'il touche le cœur d'une manière qu'un film conventionnel ne pourrait pas. Pourtant j'ai trouvé que les performances en particulier celle de Rowlands étaient artificielles. Je n'ai jamais cru un seul instant qu'elle était vraiment folle. Elle l'a joué comme une femme très désagréable désinhibée qui boit beaucoup et même cela était déroutant parce qu'on ne la voit boire qu'une fois (au début) mais elle fait semblant d'être ivre pour le reste du film. Comme Woody Allen, John Cassavetes pourrait être accusé de solipsisme dans son cinéma semblant trouver sa propre psyché et ses propres expériences de vie si infiniment fascinantes qu'il ne pouvait pas imaginer que les autres la trouvent présomptueuses et tortueusement complaisantes...
    Rémi P.
    Rémi P.

    19 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 décembre 2020
    Un véritable choc cinématographique ! Avec "Une femme sous influence", John Cassavetes nous livre un film mémorable sur le foyer et la difficulté de la vie de famille. Le cinéaste explore ici l'apparition de la folie chez Mabel Longhetti (Gena Rowlands) ainsi que la gestion de celle-ci par son mari Nick (Peter Falk) et de comment celle-ci va affecter la cohésion de leur couple. Au delà de l'histoire, très intéressante et mise en scène de manière juste et sobre, ce que l'on retient de ce film est avant tout l'incroyable direction d'acteurs ainsi que de leurs performances inoubliables. En effet, toute la réalisation de Cassavetes est basée sur la spontanéité du jeu des acteurs afin que ceux ci soient le plus proche de la réalité possible. Cassavetes accordait peu d'importance aux dialogues et tenait avant tout à ce que ses acteurs donnent le maximum d'eux mêmes dans leur rôle en leur laissant une grande part de liberté dans l'interprétation qu'ils avaient de leur personnage et en les laissant donc choisir leurs placements, leurs gestes, leurs intonations... Le plus important étant qu'ils comprennent leur personnage et qu'ils se l'approprie corps et âme. Cette volonté de sincérité et de spontanéité se ressent dans beaucoup de scène du films, notamment celle du déjeuner aux spaghettis où je ne cessais de me demander si les dialogues étaient improvisés ou écrits, tant ceux ci paraissent proche de la réalité. Les scènes de dispute sont sûrement celles qui sont le plus marquantes dans le film tant celles ci sont durs et montrent bien la détresse des personnages, que ce soit la peur de Mabel qui se transforme en euphorie ou la tristesse de Nick qui se transforme en colère. Pour ce qui est des performances des acteurs, comme je le disais précédemment, celle-ci sont inoubliables. Gena Rowlands est absolument magistrale dans le rôle de Mabel, elle nous impressionne tout le long du film par son investissement dans ce rôle très dur et très exigeant, je pense d'ailleurs que c'est l'une des meilleurs, si ce n'est la meilleure, performance féminine de la décennie 70 et son jeu, à la fois nerveux et à fleur de peau, n'a pas été sans me rappeler la magnifique performance de Patrick Dewaere dans "Série Noire".
    Peter Falk est lui aussi excellent dans le rôle de Nick, on entre complètement en empathie avec ce personnage qui essaie tant bien que mal d'aider Mabel et d'assurer la survie de leur foyer, notamment dans la scène à la plage où celui-ci nous montre à la fois la sincérité mais aussi le profond désarroi de son personnage.
    En bref, avec "Une femme sous influence", Cassavetes signe un très grand film, parfois très dur mais aussi avec de grands moments de tendresse où il nous montre la difficulté d'une vie de famille mais aussi l'amour très fort qui règne, malgré les épreuves, entre les membres de cette famille.
    Jonathan M
    Jonathan M

    111 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2021
    John Cassavetes dresse le portrait irradiant d'une femme résolument déconnectée de sa réalité. L'interprétation de Gena Rowlands en femme d'un mari ouvrier dans les années 70, qui frise avec la folie, est magistrale. On ne sait pas si justement ce rôle de femme au foyer, par convenance de l'époque, la confine dans un trouble qui lui fait perdre peu à peu la tête, ou bien simplement l'a t-elle toujours été ? L'amour d'un homme résolument gentil, Peter Falk, mais résolument de son temps, pose cette question de la responsabilité tout de même. Est-il simplement la victime d'une telle complexité de vie conjugale, ou bien en est-il le coupable ? Et c'est justement le fait de ne pas trancher devant nous, donc ne pas nous infliger une morale, qui est pertinent. Un cinéma très loquace et une autopsie intéressante de la classe moyenne.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 804 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 février 2020
    Bon j'ai vraiment du mal avec Cassavetes, c'est le troisième film que je vois de lui et mon préféré, mais je n'accroche pas encore totalement. Disons que j'ai trouvé ça très long et que toute la partie sans Gena Rowlands je l'ai trouvée fortement en-dessous du début et puis j'ai eu du mal à être touché par cette histoire. Disons que je trouve tout ça trop hystérique, j'ai du mal à m'attacher aux personnages, mais bon forcément lorsque le petit garçon fait des bisous à sa maman en lui disant qu'il l'aime, j'ai un petit cœur qui bat malgré tout et je trouve ça mignon.

    Le film m'a beaucoup fait pensé à du Kechiche (même si je préfère largement ce dernier) avec le côté pris sur le vif, la frénésie, cependant j'ai trouvé le montage moins affuté. Je veux dire que par moments je ne trouve pas les enchaînements de plans fluides, comme si on sentait qu'il y avait une coupe, un angle de caméra qui ne s'emboîte pas très bien avec le précédent, ou bien une micro seconde de blanc en trop au début du plan. Disons que je n'ai pas été totalement convaincu bien que j'apprécie follement le dispositif.

    Par contre un truc qui m'a totalement convaincu et qui a fait que j'apprécie le film malgré tout, c'est les acteurs. Ils sont géniaux, Peter Falk et Gena Rowlands en tête, bien évidemment... mais ils sont tous bons, la grand-mère qui vient chercher les gosses au début du film et qui a l'air apathique, déjà totalement débordée par les gamins... le médecin... la belle-mère... ou même les collègues, tout ça est parfait. Ils se donnent à fond dans leur rôle, peut-être un peu trop, mais ça va avec la vivacité du montage et de la mise en scène.

    Bref, c'est pas réellement le genre de film que j'apprécie pleinement à cause de plein de détails qui font que je rentre pas totalement dans le film, mais bon, ça n'en fait de loin pas un mauvais film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Un bon film, certainement, mais je me suis ennuyée. Trop de grimaces, de gesticulations, d'agitation émanant de Gêna Rowlands qui ne m'a pas convaincue dans son interprétation de la folie.
    Un melting pot de personnages agités, déjantés, du début à la fin du film. Je n'ai pas du tout été intéressée par l'histoire de cette famille au huis clos glauque, dont les enfants payent un lourd tribut, comme dans la vraie vie...
    A la fin du film, j'avais en prime un léger mal de crâne.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    46 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2018
    Un film de Cassavetes n'est pas un objet usuel. La longueur de celui-ci peut titiller notre patience- et encore heureux qu'il aie coupé pas mal de scènes au montage! L'histoire de ce couple, Nick le contremaitre, et Mabel, la housewife tendance maniaco-dépressive, est banale et secondaire. L'essentiel qui nous est proposé est de vivre de l'intérieur le parcours de deux êtres qui se cherchent, qui s'aiment très certainement, mais agissent sans cesse de travers, à l'inverse de ce qui pourrait briser la barrière invisible de l'incommunicabilité. Gena Rowland est éblouissante, Peter Falk aussi quoiqu'il soit toujours un peu difficile d'oublier l'image de l'inspecteur Colombo. Cassavetes cherche à retrouver la réalité des émotions quotidiennes ressenties au sein de cette cellule familiale à la dérive, résistant aux coups de boutoirs de l'une des deux belles-mères et essuyant le regard éperdu de fatalisme de l'autre. C'est un metteur en scène exigeant et qui attend du spectateur un minimum d' effort pour se laisser aller et comprendre le bouillonnement intense à l'intérieur de chacune des têtes. On sort en se disant, il aurait pu faire plus court, et on se rend compte après coup de l'originalité de la démarche cinématographique, qui fait penser un peu à Resnais cherchant à reproduire la richesse d'une relation interpersonnelle, et sa constante fragilité. DVD1 - aout 2018
     Kurosawa
    Kurosawa

    513 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 octobre 2017
    Il est injuste de ne voir dans ce portrait de femme qu'une simple plongée dans la folie, car, s'en tenir à ce constat, c'est refuser toute la complexité du film et du cinéma de Cassavetes en général. "Une femme sous influence" est d'abord l'étude d'un couple en crise, qui peine à communiquer, à s'appréhender; cet écart entre Mabel et Nick est perceptible par le fait que ce dernier semble toujours à son travail – et elle, toujours au foyer – mais même dans un grand moment de réunion qu'est le repas, le malaise est total : Mabel tente de s'intéresser aux amis de Nick mais elle le fait en adoptant une forme tellement théâtrale que son comportement devient anormal. Mais si l'étrangeté du personnage réside dans sa conscience d'une mise en scène, alors Mabel n'est pas plus folle que Nick, qui s'efforce de jouer au mari type de la classe moyenne, dont le sérieux frise le ridicule tant il empêche l'expression de sentiments. Dans cette première heure et demi, on se dit que la mise en scène et le système d'écriture de Cassavetes n'auront jamais été aussi forts dans la mesure où ils font ressentir avec une puissance viscérale le chaos qui règne dans une famille sur le point d'imploser. L'effet de déconstruction produit par un enchaînement de scènes qui semble improvisé – alors que le film est en fait remarquablement construit – et des gros plans très brusques filmés en légère accélération sont des marqueurs vertigineux qui déroutent et nous impliquent physiquement dans l'oeuvre. Si le spectateur finit éprouvé, rincé après une telle expérience, c'est aussi parce que ce cinéma demande à ses acteurs eux-mêmes de dépasser leurs limites, de déployer une énergie qui n'est pas seulement celle de l'interprétation : il faut aussi donner de soi, injecter de la vie dans la fiction jusqu'à en brouiller les frontières. Toutefois, il ne faut pas restreindre "Une femme sous influence" à ses cris, ses mouvements et son incongruité mais il est nécessaire de mesurer sa capacité à les contrebalancer par le calme de la dernière demi-heure, surprenante accalmie qui fait du bien au spectateur mais qui rajoute de l'inquiétude entre les personnages. Nick n'est pas rassuré par l’attitude de Mabel; au contraire, il est alarmé par la peur d'une femme qui craint d'être trop vivante, d'être prise pour folle et qui décide donc de s'éteindre, de ne plus agir mais de simplement observer les autres dans une douceur déchirante. La peur profonde de Nick, c'est de perdre ce qui n'a pas de prix, ce qui surnage dans le chaos : l'amour. Les dernières minutes du film font prendre conscience à Nick des sentiments qu'il a pour Mabel, à quel point il a besoin d'elle pour lui-même se sentir vivant, et scellent la complicité entre Peter Falk et Gena Rowlands, tous deux magnifiques et inoubliables dans des rôles d'une exigence démesurée.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    917 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2017
    Un beau film sur le couple. La douleur d'un amour qui fuit, qui se délite. La famille qui reste soudée malgré la brutalité d'un homme peu attentif et rude bouleversé en vérité par cette fragilité extrême. Des scènes parfois violentes de mal-être qui se révèlent sous la caméra franchement fortes en émotions.
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