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chrischambers86
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3,0
Publiée le 9 octobre 2013
Quand un fermier brutal est amenè à affronter ses fils, cela donne un beau western de Phil Karlson (prince de la sèrie B des annèes 50 malheureusement quelque peu oubliè de nos jours) intitulè "Gunman's Walk". Un film marquè par une violence tendue qui rapproche Karlson d'Anthony Mann ou de Richard Fleischer à leurs dèbuts! Derrière ce western vif en forme de sèrie B se cache avant tout une oeuvre dèlicate qui èvoque avec justesse la tragèdie familiale et le racisme! Excellente interprètation de Van Hèflin qui tient d'une main de fer son ranch et de Tab Hunter dans un contre-emploi inattendu qui joue l'un de ses fils qui ne jure que par la violence! Un père qui tente de faire de ses deux fils des citoyens respectables...mais la tâche s'annonce bien difficile dans un Ouest marquè par la haine! Avec "Gunman's Walk", Karlson se retrouve pleinement dans son art, traitant ici un sujet qui lui va comme un gant: l'affrontement psychologique! De plus le Scope est de belle qualitè...
Phil Karlson ne mérite pas sa place obscure dans l'histoire du cinéma, c'est un remarquable metteur en scène talentueux et même original, capable de s'attaquer à des genres bien différents. Il a parfaitement réussi ce western hyper classique au sujet rabâché sur le temps qui passe, raciste en diable mais qui se laisse regarder avec beaucoup de plaisir. La façon dont l'histoire nous est racontée nous tient toujours en haleine même si les événements sont prévisibles, l'ambiance du western est là et bien là. Le méchant l'est dans ses gènes et dans son éducation, il est le moteur du scénario et ne nous décevra pas. Tous les acteurs sont bon avec un Van Heflin absolument parfait dans un rôle de composition très difficile, il lui faut adopter des comportements souvent opposés. L'émotion ressentie lors de son chagrin final est forte ,elle m'a rappelé celle qui termine ''la colline des potences'' bien qu'elle représente une fin tragique et non un renouveau. Les extérieurs du début agrémentés par tous les chevaux sauvages nous transportent loin de nos bases et la course le long de la falaise est une belle trouvaille cinématographique. Un western vraiment méconnu et à ne pas manquer pour les amateurs.
Un western un peu atypique. Dans le salaire de la peur, on a pas d’attaques de diligence, pas de shérif incorruptible à la poursuite de hors la lois, pas d’attaques de train, pas de convois attaqués par les indiens et tous ces clichés que l’on retrouve habituellement dans le western hollywoodien des années 50. Je le qualifierai de western psychologique ou l’on voit l’influence néfaste d’un patriarche à la tête d’un ranch sur ses deux fils. Le premier persuadé d’être dans son bon droit voir d’être le droit tout cour va tout simplement pourrir la vie de ses deux rejetons, un personnage que l’on qualifierai de toxique aujourd’hui. Le film aborde une multitude de sujet pour les seulement une heure trente qu’il dure. Il n’est pas exempt de défauts certes. Ce qui m’a le plus interpellé c’est l’actrice qui est censé joué l’indienne pour laquelle il faut beaucoup d’imagination pour l’accepter. Mais l’ensemble reste assez réussis, les décors sont bien réalisés et bien utilisés, la grande scène avec la traversée de chevaux est très belle. On navigue entre film de procès, drame familiale, action, évocation d’un pays qui se construit sur la spoliation le tout sur un fond de western.
Sur les thématiques du racisme ordinaire et des relations filiales, ce western plutôt méconnu parvient à imprimer sa marque, jouant plus la carte de la psychologie fine, à travers des personnages bien campés par leurs acteurs. Si la réalisation ne fait pas d'étincelles (travail propre, mais rien de nouveau ou d'original), le film évite tout manichéisme et dresse le portrait d'une Amérique brute et sans fard, restant d'une étonnante actualité dans son propos.
Le titre n'est que partiellement évocateur de la trame ici énoncée. Il faut préférer le titre original qui sonne plus juste. Filmé en 1958, en plein essor du genre ,il en ressort une bien étrange lucidité contemporaine. Le Western psychologique mâtiné de drame familial.Pourtant,tous les archétypes classiques existent,les fondamentaux sont bouleversés. Les indiens sont toujours le peuple méprisable et vaincu. La parole du revolver toujours plus percutante que les mots.Le poids de l'autorité parentale remise en question et tout simplement bafouée. Un film trop méconnu qui mérite un public. Le dénouement final bien que presque attendu sert très admirablement le dernier plan séquence du père inconsolable qui demande assistance.Peut être jugerons nous désuet certains discours, mais le désaccord ne vaut pas toujours approbation. Les acteurs sont excellents et participent grandement à l'authenticité de ce récit fort bien filmé.
Phil Karlson est un réalisateur plutôt méconnu en France mais sa filmographie est riche et variée. Parmi les rares westerns qu’il a dirigés, Le salaire de la violence tient une place particulière dans le genre. Sur un fond de drame familial et social, Phil Karlson met en scène un propriétaire de ranch, Lee Hackett interprété par Van Heflin et ses deux fils que tout oppose. Ed (Tab Hunter) est un homme brutal, arrogant, provocateur et insolent avec son père et le shérif. Davy (James Darren), son frère, est plutôt pacifiste, sincère et convivial. Lors d’une course poursuite à cheval, pour la capture d’une belle jument blanche, Ed bouscule un métis qui se tue lors de sa chute. A partir de cet instant, la tragédie va commencer. Le père aussi entêté que le fils ne va pas arranger la situation. Sur un scénario bien ficelé et parfaitement maîtrisé, Karlson met l’accent sur le laxisme d’un père qui a négligé l’éducation de son fils et qui prend sans cesse son parti, ce qui aboutira à de nouveaux drames. Van Heflin et Tab Hunter se surpassent dans cet excellent film violent mais réaliste dans l’analyse des rapports humains. Véritable découverte, ce petit chef-d’œuvre mérite qu’on s’y attarde.
Chef d'oeuvre meconnu. Deux freres qui ont un caractere bien different, un pere ( Van Heflin ) un peu brutal mais protecteur qui se reconnait davantage dans le 1er d'entre eux (Tab Hunter ). Celui ci, viril, et raciste comme son pere va completement derouille... Des personnages et des seconds roles interessants comme lors du faux temoignage au proces... Subtil, surprenant immancable, tous les coups sont permis dans ce western a ne pas manquer, avec un final emouvant...
Phil Karlson est surtout connu des cinéphiles pour ses quelques réussites dans le film noir dont l'étonnant "Quatrième homme" réalisé en 1952. Mais il a œuvré dans beaucoup d'autres genres dont le western qui lui a permis de porter à son crédit "Le salaire de la violence" sur lequel il remplaça Rudolph Maté initialement prévu à la réalisation. Le scénario est écrit par Frank S. Nugent qui connait très bien l'univers du western pour avoir beaucoup travaillé avec John Ford depuis "Le massacre de Fort Apache" en 1948. Empreint d'un certain manichéisme, le film est principalement une étude de caractères autour d'un clan familial à la tête duquel règne en maitre, Lee Hackett (Van Heflin), un riche propriétaire de ranch vieillissant aux valeurs traditionnelles issues de la conquête de l'Ouest desquelles ne sont pas exclues le racisme et l'apologie de la loi du plus fort. Autour de lui deux fils aux caractères complètement différents (Tab Hunter et James Darren) qui illustrent de manière radicale (un peu trop sans doute) les réactions différentes possibles face à une même éducation. Détail important qu'il faut signaler, spoiler: rien n'est dit sur le statut marital de Lee Hackett dont on peut supposer qu'il est veuf . Prendre le père comme modèle unique avec comme seul horizon de l'égaler ou de le dépasser ou au contraire suivre sa propre voie en épousant les évolutions de son temps. Autour de ses deux tendances vont s'articuler les rebondissements du film qui seront tous éclairés par les réactions successives des deux fils. La tension fatalement monte entre les trois membres de la fratrie avec un père le plus souvent dans le déni magnifiquement interprété par Van Heflin dont il n'est pas assez souvent dit qu'il était un grand acteur. La réserve exprimée plus haut sur un certain manichéisme est progressivement gommée par les scènes introspectives entre les personnages qui apportent la nuance nécessaire. En sus de la très jolie Kathryn Grant grimée en métis, il faut aussi noter la très belle photographie de Charles Lawton Jr. qui s'ajoute à la réalisation sans temps mort de Phil Karlson dont on peut se demander si "Le salaire de la violence" n'est pas son film le plus abouti et l'un des meilleurs westerns des années 1950.
Phil Karlson fait figure aujourd'hui de cinéaste assez méconnu alors qu'il a livré de belles chose en matière de film noir et de western. En témoigne ce "Salaire de la violence" réalisé en 1958, mettant en scène deux frères aux tempéraments opposés, l'un posé et l'autre impétueux. Certes il y a forcément un peu de manichéisme dans le sujet mais ce film magnifiquement photographié regorge néanmoins de nombreuses richesses. Ainsi il aborde la question amérindienne sous un angle nouveau, à savoir celui des relations matrimoniales où un père ne sait plus quel film doit-il renier. Sans avoir l'importance de "L'homme qui tua Liberty Valance", ce père justement symbolise à son tour les temps qui changent ainsi qu'une manière de concevoir la loi. Injustement ravalés au rang de la série B, le film et son cinéaste méritent clairement une réhabilitation.
Un western psychologique qui se sert admirablement des archétypes du genre mais pour y narré un drame familial et sociétal d'une grande profondeur. A dire vrai, il s'agit sans doute d'un des films les plus forts sur le thème de la libre circulation des armes, un débat qui agite toujours autant les consciences aux USA encore aujourd'hui. V. Heflin signe une prestation remarquable, composant un personnage complexe, un être humain parfois touchant, souvent navrant mais animé des meilleures attentions, ce qui rend ses multiples mauvais choix moins durs à accepter pour le spectateur. On a de l'empathie pour lui tout comme pour celui de T. Hunter. Lui aussi n'est pas un mauvais bougre, juste un petit garçon perdu. Le scénario, sublime, est signé par F. Nugent, la plume à l'oeuvre derrière certains des meilleurs films de J. Ford (tout sauf un hasard), et il se garde bien de porter des jugements définitifs sur les principaux protagonistes. Il se joue surtout des clichés et manie la psychologie et les mots avec beaucoup de dextérité (la façon dont il suggère à travers certaines phrases est une véritable leçon). Quand à P. Karlson, un réal que je ne connaissais pas du tout, il s'en tire avec les honneurs, dirigeant bien tout son monde et se montrant peu avare en effet de mise en scène, signant un découpage maîtrisé et dune grande intelligence. Le film brasse de nombreux thèmes et sait s'y prendre pour faire monter la tension, croquant une multitude de caractères et jouant avec brio sur des schémas codifiés. Un western certes mais qui explore surtout certains travers de son pays et qui s'impose comme un excellent film tout court. A découvrir absolument. D'autres critiques sur
Frank S. Nugent, co-scénariste avec Ric Hardman , a écrit de jolis pages pour le cinéma américain et particulièrement le western ( « La prisonnière du désert », « Les deux cavaliers » …) .Il confirme ici sur une trame qui bien que classique, transcende le genre pour donner à voir l’universalité des comportements humains, régis par le diktat d’un patriarche autour de l’empire monté de ses propres mains. La famille doit se plier à ses exigences, et les deux fils directement concernés, vont très vite faire sécession et s’opposer à l’autorité du père et à celle de leur fratrie. La mise en scène énergique et pugnace permet aux éléments de l’intrigue de s’entremêler de manière addictive. On ne les lâchera plus jusqu’à l’assaut final, même si celui-ci emploie de grosses ficelles et des ressorts un brin distendus. La petite faiblesse d’une histoire qui au cinéma et dans la vie n’en finit pas de rebondir. Si la charpente du scénario tient solidement l’édifice de Phil Karlson, l’ensemble de la distribution complète le bonheur de ce western plutôt original en son temps (1958) . AVIS BONUS Bertrand Tavernier, Patrick Brion et Jean-François Giré donnent leur point de vue en présentant le film. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Un trés grand Western signé Phil Karlson dont c'est le premier long métrage que je visionne de ce cinéaste méconnu et dont il me tarde de voir le reste de sa filmographie !! J'ai regardé ce film par curiosité pour l'un des acteurs principaux qui se nomme Van Heflin dont j'ai apprécié le peu de longs métrages que j'ai vu qui choisit bien ses roles et dans ce qu'il a tourné. "Le salaire de la violence" est un Western dramatique familiale, deux frères de retour dans le ranch de leur père à la personnalité opposés, l'un innocent amoureux d'une Indienne mais l'autre qui doit avoir le diable dans la peau tuant par supposé accident le frère de l'Indienne cité dans un ravin se souciant plus du cheval de famille que de la personne. La suite va se compliquer pour la famille, tribunal, meurtres de sang froid, racisme et autres points négatives pour le mauvais fils. Une trés bonne surprise que ce film qui commençait de façon classique et plus ça avance, plus ça devient glaciale à proprement parlé. Une parfaite mise en scène dans des décors somptueux pour un Western. Je classerais "Le salaire de la violence" parmi les sommets du genre. Van Heflin, Tab Hunter et les autres comédiens et actrices sont excellents. Grandiose.
un western qui n'est pas de la meilleur qualité je pense que celui-là fais partie des western qui ont contribué au déclin de ce genre en effet l'histoire ne casse pas trois pattes à un canard comment on dit par chez moi tous les personnages qui ne sont pas tous bon certains nous énerve , en revanche les dialogue et les scène de fusillade sont plutôt excellente contrairement à d'autre du même style , un peux long parfois on trouve que le film devrait allez a l'essentiel. Deux frères revienne au ranch de leur père piur guider troupeau de chevaux , ils doivent faire equipe avec des indien . Un jour lors d'un déplacement de tourpeau le plus âgée des frère ( et le plus antipathique ) pousse volontairement un indiens dans le vide , il va gouter le gout du sang et va adorer sa et il n'est pas prêt de ce calmer et va commettre d'autres méfait du même genre pour le grand désespoir du père. Le plus jeune quand a lui tombe amoureux d'une fille mais il ne devrait pas.
Un western de facture classique mais magnifié par une réalisation parfaite, un montage nerveux et des dialogues percutants. Van Heflin est superbe en père de nouveaux Cain et Abel. Un western anti raciste qui mérite d'être redécouvert.
Bien noté sur AlloCiné mais oublié dans bon nombre de classements et très peu connu, "Le salaire de la violence" est un pur western de Phil Karlson avec 2 acteurs absolument incroyables, Van Heflin et Tab Hunter, qui livrent une partition presque parfaite dans cet affrontement père/fils. On est captivé par l'escalade de la violence (plus psychologique que physique) dont on voit venir le dénouement tragique et inévitable (mais qui sera plus surprenant que ça encore). Ce film est donc un must du genre avec un scénario vraiment intéressant, une mise en scène impeccable et même si il n'y a pas énormément d'action, on ne s'ennuie jamais (d'autant plus que l'ensemble est assez court).