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Un visiteur
2,5
Publiée le 19 mars 2014
Après un départ musclé on assiste à un développement plus sobre mais intéressant. Par contre quand arrive le final, déception c'est fade et un peu baclé à croire le budget était dépassé.
Parfaitement interprété et réalisé avec efficacité, Dans l'ombre de Manhattan dénonce la corruption qui gangrène la société. Un film noir bien mené avec une petite baisse de régime au bout d'une heure mais dans l'ensemble c'est réussi.
Un bon film policier américain mais qui ne varie pas beaucoup des différentes séries TV "NEW-YORK POLICE JUDICIAIRE" ou "NEW YORK POLICE ETC...", la seule différence étant ici la chasse aux policiers ripoux.
Fameux directeur d’acteur, Sidney Lumet, à travers «Night falls on Manhattan» (USA, 1996), met en scène Ian Holm et Andy Garcia, le premier interprétant le père du second, dans un récit policier où l’application de la justice, sur le terrain et dans les cours, se heurtent rapidement à ses limites. Sean Casey aspire à devenir procureur. Fils d’un policier à quelques jours de sa retraite, le jeune juré voit son père gravement blessé par un truand. Par opportunisme et volonté médiatique, les pontes de la justice responsables du jugement du malfrat désignent Sean Casey comme substitut du procureur pour accuser le criminel. Rejetant progressivement la médiocrité de la majorité de ses films des années 80, Lumet retrouve une nouvelle aspérité aux grands récits. A travers les deux membres de la famille Casey, selon le principe de la synecdoque, Lumet déploie chacune des tares du système judiciaire américain. «Night falls on Manhattan» rejoint les réussites de «Serpcio» et «Dog day afternoon» en traitant, à hauteur d’homme comme l’entend l’expression convenue, la nature motrice de la justice new-yorkaise. Le modeste principe de vouloir détailler les rouages d’une institution à partir des seuls individus qui la motivent n’est pas le point de vue exclusif de Lumet. Mais tel que le démontre ce film de 96, le cinéaste fait de ce point de vue narratif une nécessité. La critique de l’institution ne peut s’accomplir que vue à travers les êtres qui en sont membres. En mettant le personnage de Sean Casey tantôt en position de pantin manipulé à des fins médiatiques tantôt en tant que directeur de l’enquête policière, Lumet prouve encore l’ambivalence de chacun et l’irréductible dualité qui nous caractérisent tous. Cinéma de la limite de par sa nature critique, l’œuvre de Lumet se borne à une limite, celle de ne jamais en passer par l’image. Pourtant la justice, tel que la décrit ici Lumet, est une apparence davantage qu’une vérité pure.
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3,5
Publiée le 28 novembre 2021
On a trois flics morts, un subclaquant et le plus gros dealer de New York qui s'est barrè dans une voiture de patrouille! Ça commence sur les chapeaux de roue! Le film brouille les cartes, embobine les jurès avec de faux tèmoignages, les flics tombent comme des mouches passant de l'honneur à la corruption! Tout le monde a une dette sans exception et les choses ne se passent jamais aussi simplement que nous le souhaiterions! Tel est le constat de "Night Falls on Manhattan". Cela sent le Sidney Lumet à plein nez, d'autant plus que l'ècriture et la mise en scène sont remarquables! Pour une affaire d'une telle envergure, il fallait donc le rèalisateur du mythique "12 Angry Men". En substitut peu expèrimentè, Andy Garcia est très persuasif, dans ses mots et ses discours! On y loue aussi les qualitès de Richard Dreyfuss, Ian Holm, & James Gandolfini dans les seconds plans! ils sont tous bons sans exception! Seul point noir, Lena Olin, sublimement belle mais totalement inutile...
Un bon film judiciaire sur l'univers merveilleux des flics ripoux qui vaut par son solide casting Andy Garcia en tête, mais aussi James Gandolfini (pas encore Soprano mais pas plus reluisant côté morale) ou Richard Dreyfuss. Très plaisant même si c'est plus du niveau bon téléfilm que pur ciné. 3 / 5
Un bon film judiciaire qui traite de la corruption policière. Andy Garcia est impeccable en jeune procureur intègre et le reste du casting est à la hauteur. Il manque juste un peu de rythme et de tension pour en faire un très grand film. Mais on passe quand même un bon moment.
Sidney Lumet son sort très bien pour un de ses derniers films. Aucun doute, nous percevons l'ombre du réalisateur. Ce film avec un formidable Andy Garcia puis James Gandolfini représente rien qu'à eux deux le coup d'être en plein coeur des sombres affaires de la ville de Manhattan, avec un paraitre Law and Order: Criminal Intent mais version long-métrage.
Certains rebondissements et évolutions de cette histoire sont trop improbables et se voient trop venir. Mais malgré cela à l’ombre de Manhattan est un film intéressant ou Sidney Lumet s’interroge une nouvelle fois sur les petits arrangements que l’on prend avec sa morale et ses convictions. Il n’excelle jamais autant que quand il explore les zones grises de ses personnages et qu’il gratte derrières les apparences. A ce titre le personnage de l’avocat joué par Richard Dreyfus est celui qui m’a le plus intéressé et qui m’a fait accrocher au film.
La corrcorruption et les liens familiaux sont des thèmes chers à Sidney Lumet. Le cinéaste parvient ici à lier les deux, pour un résultat abouti et très plaisant à suivre.