Derniers Avis : Frenzy - Page 2

Avant-dernier long métrage du maître du suspens, "Frenzy" n'est pas le film que l'on retiendra dans la longue filmographie du cinéaste. "Frenzy" est un film policier plutôt classique et dont l'intérêt réside plus sur sa forme que sur son fond. L'intrigue ne présente guère de surprises et on est loin de ses chefs d'oeuvre de suspens. En revanche, Hitch n'est pas un manchot et il nous dévoile une nouvelle l'étendue de ses talent de metteur en scène. Une excellente réalisation sur un scénario classique mais efficace font de "Frenzy" un bon film policier.

On retrouve l'un des thèmes chers à Hitchcock : être accusé à tort. Le scénario est bien construit et revêtu de sa patte inimitable et du charme mystérieux de Londres. Pourtant il surprend par des scènes d'une violence inhabituelle (le viol et le meurtre, la récupération de la broche) et quelques images de nu, peut-être au détriment du suspense dont il a toujours été le maître.
A noter qu'il aurait été intéressant que les 2 personnages principaux n'aient pas un prénom commençant tous les 2 par la lettre R., on aurait mieux compris l'acharnement de l'un à récupérer la broche.

Ce n'est certainement pas le meilleur de Hitchcock, mais néanmoins, on prends beaucoup de plaisir à regarder ce film. spoiler: A voir l'inexorable filet ce refermer sur ce faux coupable
. Le scénario est simple mais diablement bien construit. Les acteurs ne sont pas mauvais loin de là. Attention toutefois, certains cadavres sont un peu gore dans leur position post mortem. C’est à cela que l'on voit qu'Hitchcock à la fin de carrière prenait un peu de liberté, et devenait un plus réaliste au point de certainement choquer les âmes sensibles.
A voir par tous les amateurs de thriller mais de plus de 12ans.

Le premier plan-séquence du film : une vue aérienne de la tour de Londres dont le pont s'ouvre lorsque le nom Alfred Hitchcock apparaît dans une musique grand style pose le contexte : le retour du réalisateur chez lui pour un de ses derniers films.
On retrouve les thèmes récurrents du cinéaste : l'innocent accusé à tort, l'impuissant devenu meurtrier de femmes, l'escalier et bien sûr quelques scènes à suspense comme le cadavre dans le camion de pommes de terre ou la scène de résolution. Cependant il y a des moments plus faibles que dans les œuvres de sa grande époque (1944-1964). Parsemé de touches d'humour, ce film présente pour la première fois chez Hitchcock des scènes de meurtres explicites, et de la nudité. En 1972, l'époque a changé et Hitchcock accompagne son temps.

Techniquement c'est un petit bijou. C'est super bien filmé, sans fausse pudeur malgré la censure de l’époque. D'habitude je trouve les films de hitchcock lents, lourds et trop collet monté. Mais là on est plus dans le populaire et la vraie vie.

Il s’agit de l’un des films d’Alfred Hitchcock que j’aime le moins. Difficile de croire qu’il en soit le réalisateur. On se demande au début du film où sont passés le suspense ainsi que la beauté de la photographie et des comédiens qui caractérisent ses films. Ici, l’image est sale, les personnages sont laids et pour la plupart antipathiques. Il y a même des scènes de nudité et de viol (une première chez Hitchcock !). Pourtant, le film gagne en intérêt lorsqu’il se concentre sur le meurtrier ( spoiler: le passage du sadique avec le cadavre de sa victime dans le camion chargé de pommes de terre
…) plutôt que sur le présumé coupable, puis avec l’inspecteur de police (et spoiler: les expériences culinaires peu ragoûtantes de sa femme
…). Dans l'ensemble, ce film reste acceptable mais sans plus.

Si l'histoire reste convenue avec ses quiproquos peu surprenants, "Frenzy" reste un film à part parmi ceux d'Hichcock par la place de la violence. Il préfère l'explicite aux suggestions et offre des moments assez terrifiants de par leur réalisme ( spoiler: la scène du viol et des meurtres
). Mais "Frenzy" prêche par son scénario assez ordinaire, l'on s'attache à des personnages, mais pas à leurs aventures...
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Un très bon film qui nous mène dans le London des 70's. magnifique atmosphère à Covent Garden et le marché aux Halles. l'intro est excellente avec ce politicien qui dénonce la violence et promet une eau pure dans la Tamise si il est élu...On se croirait au XX1e siècle avec toutes les belles promesses électorales. IL y aussi une réalisation magistrale , quelques plans séquence époustouflant comme en fait plus. Celui de da descente d'un escalier , en zoom arrière , après que le criminel ait commis son acte , est énorme. L'intrigue policière autour de ce tueur en série à la cravate, est très bonne . Un scène hilarante ou la femme de l'inspecteur lui fait des plats typiques français "raffinés" , pieds de cochons et autres , au grand dégoût de l'inspecteur . Une oeuvre majeure et pourtant méconnue du grand maître.

Le meilleur excellent crû du majordome Alfred, le plus dramatique de maître Hitchcock parce que c'est son avant-dernier film, la violence sexuelle est à moitié dépeinte sans gêne et dénudée, ne poussant pas trop loin le bouchon.

Nous ne pouvons rire de sa mise en scène, dénué d'éblouissement remarquable comme dans ses chefs-d'œuvre stylés au passé, on n'est plus dans les années 50-60 en levant ce voile de psychose, la corde et compagnie, c'est le présent au jour d'aujourd'hui.

L'intrigue policière sera sur les nerfs débutant sur ce synopsis, la rive londonienne en état d'alerte avis de recherche crime odieux, il a de l'humour anglais, de la bonne cuisine française quand même réticent pour monsieur le mari inspecteur de Scotland Yard, Madame est perspicace et beaucoup de cynisme.

Il était temps de fermer ce rideau boutique du cinéma sur le point d'être résolue l'affaire criminelle du siècle d'Alfred Hitchcock, c'est pour lui faire honneur.

Un thriller agréable à suivre, qui présente des qualités indéniables. On est dans la veine des films de serial killers/détraqués sexuels façon Le Voyeur de Powell ou Cruising de Friedkin, mais avec en plus quelques idées géniales de mise en scène (l’utilisation du hors-champ visuel ou sonore) et d’écriture (le personnage de la femme de l’inspecteur), qui ajoutent une élégance très hitchcockienne à l’ensemble. Malheureusement, le film est trop long pour ce qu’il a à raconter et, esthétiquement, il capte le pire de la décennie, des couleurs ternes au zoom en passant par les décors de mauvais goût et les coiffures playmobil. Ça donne du charme à certains films, mais associé au style très classique d’Hitchcock, cette patine 70’s sent un peu trop la naphtaline.

Ça commençait si bien... A peine cinq minutes (générique inclus) sont-elles écoulées, que la foule effrayée, voit flotter dans les eaux de la Tamise, le corps d'une nana avec une cravate autour du cou. Mais après ça... rien du tout. Ça ne suit pas. Il faut attendre un long moment avant d'arriver au point tournant du film : le meurtre de la patronne de l'agence matrimoniale avec le mari qui sort de l'immeuble quand la secrétaire arrive. A cet instant très précis, on sait que le mec va se prendre un crime sur le dos, alors qu'il ne l'a pas commis et on pense que tout le suspense va reposer dans la façon dont il va d'abord fuir, une sorte de chasse à l'homme et ensuite se défendre puisqu'on sait qui bute réellement. Hélas, dans ce "Frenzy", le suspense est aux abonnés absents. Certes, le scénario est plein de cynisme, saupoudré de quelques touches d'humour et plus brutal que d'habitude puisque la violence est ici montrée de manière beaucoup moins suggestive que dans d'autres films du maître mais il est bien trop paresseux pour convaincre. On a jamais l'impression que le personnage principal est en danger. Sur près de deux heures, on a qu'un seul grand moment de tension : la scène dans l'arrière du camion au beau milieu des sacs de pommes de terre. Dommage tout ça, il y avait la place et puis, Hitch semblait encore en forme. A l'image de ce passage, remarquablement filmé en marche-arrière (au moment où la serveuse se fait tuer hors-champ) et qui a pu, ça n'engage que moi, servir d'inspiration à Antonioni lorsqu'il a tourné la longue séquence de sept minutes aboutissant au meurtre de Nicholson dans "Profession : reporter".

Avant-dernière réalisation d'Alfred Hitchcock et personnellement ma septième incursion dans sa filmographie pour un thriller plutôt correct mais qui n'est certainement pas le meilleur film du réalisateur britannique. Une intrigue qui repose presque exclusivement sur un quiproquo dramatique dans un ton cynique et pince-sans-rire, une mise en scène qui a beaucoup vieilli, un rythme assez lent, quelques passages complètement décalés et saugrenus. Une distribution d'acteurs méconnus, pas mauvais au demeurant. Pas forcément désagréable mais assez quelconque dans son ensemble.

Tout en étant une grande fan d’Alfred Hitchcock, j’ai trouvé Frenzy moyen.
L’histoire n’est pas extraordinaire.
On reconnaît l’univers de Hitchcock mais... il ne vaut un « Fenêtre sur cour » ou bien un « Psychose ».
Je n’ai pas grand chose à dire hormis qu’il est long et que je n’ai pas réussis à accrocher à ce film là.

Dommage
2,5/5

J’étais étonné de voir Hitchcock filmer des losers alors que ses héros étaient des gentlemen élégants et riches, mais cette incursion dans le sordide est assez réussie.
Cet homme faussement accusé qui se rend chez l’assassin avec sa barre de fer est un homme perdu qui nous tient en haleine.
Comment va-t-il s’en sortir ?
Un film à suspense sympa

Soyons juste : si Frenzy avait porté une autre signature que celle du Maître je crois que j'aurais fini par aimer sans réserve. Mais je n'ai pas reconnu la griffe d'Alfred Hitchcock. Peut-être parce que je l'ai trop attendue, épiant du coup certaines trouvailles du scénario et de la mise en scène que je n'ai pas trouvées. Le synopsis sans surprise, à mon avis, n'est pas réellement servi par des mouvements de caméra qu'on avait tant de plaisir à admirer chez A.H. Parfois même j'ai trouvé certains zooms-arrière très banals, très attendus. La séquence quartier-cour intérieure-pas de porte-intérieur n'est pas du niveau escompté. Quant au synopsis... En fait, je me redis, ce film est probablement bon mais très moyen sous cette signature prestigieuse.