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Synopsis
Londres est terrorisé par une succession de meurtres dont l'auteur demeure inconnu. Des femmes meurent étranglées par une cravate que l'assassin laisse au cou de ses victimes... Frenzy, est le premier film d'Hitchcock à connaître la censure, pour une séquence violente de viol et d'étranglement, qui révèle la poitrine de l'actrice Barbara Leigh-Hunt.
Alors qu'ils assistent à une conférence au bord de la Tamise, une poignée de Londonien découvre un corps flottant inanimé dans l'eau, avec une cravate nouée autour du cou... et ce genre de meurtres devient récurant dans la capitale anglaise...
Les années passent, les temps changent mais Hitchcock lui, reste fidèle à lui-même. Alors au crépuscule de sa carrière, il réutilise à nouveau le concept de l'homme innocent accusé à tort ...
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Estonius
2 007 abonnés
5 048 critiques
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5,0
Publiée le 9 novembre 2020
Ça démarre au quart de tour et ça n'arrête plus, la mise en scène est parfaitement maîtrisée, le rythme soutenu, le jeu des acteurs remarquable et l'ambiance londonienne superbement bien rendue. Très vite le whodunit est abandonné, le propos d'Hitchcock n'étant pas là, le suspense étant porté par le fait de savoir comment John Finch va tenter de s'en sortir. On remarquera qu'Hitchcock a abandonné ses blondes glamours platinées au ...
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fandecaoch
906 abonnés
2 232 critiques
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5,0
Publiée le 22 mars 2013
Frenzy : Un excellent Alfred Hitchcock qui se relève d’être de très bonne facture et un de mes Hitchcock car je me suis pas ennuyer une seul seconde. Grâce a une intrigue policier des plus prenante et captivant et surtout bien ficelé. On a le droit à une affaire de meurtre continu a Londres. Des femmes sont retrouvé nu (je sais pas comment Hitchcock avec la censure a l’époque pour montré ça ^^) avec une cravate autour de leur cou. ...
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TTNOUGAT
476 abonnés
2 526 critiques
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4,0
Publiée le 3 juillet 2012
Jubilatoire de la première image à la dernière. C'est signé Hitchcock avec tous le poids de son expérience passée. Ce grand cinéaste, dans ses derniers films, ne cherche plus à nous séduire par des effets de camera ou de lumière, il filme avec dépouillement en y mettant un réalisme inhabituel. Il ne crée plus le suspense qui y règne spontanément grâce à une écriture totalement maîtrisée et cette mise en scène donne en ...
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Frenzy (1972), est le cinquante-deuxième et l'avant-dernier film d'Alfred Hitchcock, il coûta 2 millions de dollars et en rapporta 16 millions. Il met en scène un paisible marchand de légumes de Covent Garden (le père d'Hitchcock était un marchant de volailles), et revient à la description des faubourgs londoniens, qui lui rappel certains de ses premiers films tournés à l'époque du muet, mettant en perspective les obsessions alimentaires et les
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Censure
Frenzy, est le premier film d'Hitchcock à connaître la censure, pour une séquence violente de viol et d'étranglement, qui révèle la poitrine de l'actrice Barbara Leigh-Hunt
Séparation
Henri Mancini était originalement prévu pour composer la musique du film Frenzy, mais après avoir fait écouter à Alfred Hitchcock des extraits de sa musique, celui-ci s'écria " Si j'avais voulu Bernard Herrmann, je l'aurais engagé ! " (Pas de printemps pour Marnie marque, en effet la fin de la collaboration avec Bernard Herrmann). Mancini est exclu du projet, et c'est finalement Ron Goodwin, compositeur de la musique de Quand les aigles attaques
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Un bon thriller comme on aime. Intrigue simple, atmosphère d'époque très bien rendue, quelques rebondissements et une fin attendue.
Henri M
Londonien découvre un corps flottant inanimé dans l'eau, avec une cravate nouée autour du cou... et ce genre de meurtres devient récurant dans la capitale anglaise...Les années passent, les temps changent mais Hitchcock lui, reste fidèle à lui-même. Alors au crépuscule de sa carrière, il réutilise à nouveau le concept de l'homme innocent accusé à tort qui voit tous les éléments l'accuser, comme dans La Mort aux Trousses, La loi du Silence ou La cinquième colonne auparavant. Ici c'est Richard Blaney, tout juste virer de son travail de barman, un homme normal qui pourrait se fondre dans l'immense foule de Londres mais qui va notamment voir son passé jouer contre lui. Hitchcock ne le lâche pas, braque sa caméra sur lui, observe sa façon de faire et la façon dont il va, peu à peu, se retrouver dans plusieurs situations délicates.Hitchcock nous immerge dans un Londres malsain où un criminel rôde avec une violence qui plane sur la capitale anglaise. D'ailleurs c'est aussi via ce point de vue-là que Frenzy est vraiment intéressant, la façon dont le réalisateur anglais capte la vie et les infrastructures de Londres. Assez vite, le metteur en scène de Psycho nous dévoile qui est le meurtrier et il joue avec cet élément pour créer des liens entre les personnages et encore mieux nous surprendre. D'ailleurs il n'hésite pas à créer des intrigues secondaires, notamment avec l'inspecteur de police et sa femme apportant une petite touche de légèreté qui est clairement la bienvenue (notamment lorsqu'elle l'utilise comme cobaye de ses plats) ainsi qu'un panorama de la vie londonienne dans ce milieu-là à l'époque. On ressent aussi dans Frenzy une certaine liberté dans le ton où Hitchcock peut enfin montrer la nudité à l'écran et aborder, de manière frontale, la frustration sexuelle.Tout est orchestré avec brio par Hitchcock, il ne laisse strictement rien au hasard. L'intrigue est parfaitement bien ficelée, sachant allier efficacité, suspense, humour noir et ambiguité, tandis que sa mise en scène est à la hauteur, sachant notamment mettre de la tension lors des moments adéquats. Il passe ingénieusement d'un point de vue à un autre, nous mettant à la place de divers personnages sans pour autant en sacrifier. Chaque cadre et plan est bien rempli, il n'hésite pas à jouer sur d'infimes détails et ça marche, tout comme on peut apprécier la fluidité de ses mouvements de caméra. Plusieurs scènes sont marquantes, à l'image de l'introduction, de la séquence des patates ou le plan-séquence du maître lorsqu'il descend les escaliers de l'appartement de Rusk.Hitchcock signe avec Frenzy ce qui est pour moi son dernier grand film, une dernière grande pierre dans un immense édifice, l'un des plus beaux et grandioses qu'il m'ait été donné de découvrir. Ici, il nous immerge dans un Londres étouffant qu'il exploite à merveille pour nous conter cette histoire de faux coupable avec intensité, intérêt, humour noir et efficacité.
omar A.
Quand on a vu PSYCHOSE juste avant et qu’ on enchaine sur freezy , on reste decu . Mais ca reste toutefois un bon film a voir on y retrouve les codes d afred hitchkock
Vincenzo13
un film carré bien interprété et mis en scene mais qui sur le fond m'a laissé une impréssion plutot mitigé en particulier la fin qui est vraiment d'une banalité deconcertante,dommage.
Tom la pomme
Très bon film avec une fabuleuse ambiance, un très bon Hitchcock. 4/5
Docteur Jivago
Pas le meilleur film du maitre mais ca reste un très bon thriller, vraiment bien ficelé et inventif (avec certaines scènes géniales).
L?o MORILLO
Très bon film. L'un des meilleurs d'Hitchcock.
Chesterfield39
Pas son meilleur film, mais très bon, a voir.
champignac
Si ce film est le premier où hitchcock a eu des problémes avec la censure c'est bien parce que c'est le premier avec lequel il n'en a pas eu avant la sortie en salles! hitchcok a eu des démélés toute sa vie et plus particulièrement aux Etats unis à partir de 1942 avec les censeurs de toute sorte ; le code hayes, les contraintes de happy end par les producteurs, bcp de puritanisme et encore n'a t-il pas connu l'emergence des lobbys de toutes sortes à partir des annés 70 sur les postures intellectuelles obligées sur les femmes, les gays , les noirs et autres soi-disantes minorités. Si ce film présente un interet considérable c'est que Hitch revient dans son pays natal au moment de cette folie d'émancipation dont Londres est alors le symbole: cela nous donne un aperçu de ce qu'il aurait été capable dans une autre époque, en donnant libre cours à son imagination morbide. Il revient à ses premières obsessions de viol et de meutre sadique déja entrevues dans ses films muets et la scéne de viol tournée est un bijou d'humour noir(qui ne passerait sans doute pas aujourd'hui c'est vrai)