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    West Side Story
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    278 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 juillet 2013
    Un film des années 60 qui ne prend pas une ride . Les dialogues sont efficaces , le scénario nous permet d'être surpris . Les acteurs y mettent une âme à leur personnage qui les rend facilement attachant . Les musiques sont plutot bonne et ne nous dérange pas . C tout simplement un film culte .
    floramon
    floramon

    63 abonnés 1 358 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 août 2012
    c'est un classique il a révolutioné les comédies musicales avec sa mise en scène et ses chorégraphies , qui devaient être révolutionnaire à l'époque .En 2012 , l'histoire d'amour entre Maria et Tony est bien sur beaucoup moins crédible qu'elle devait l'être à l'époque , mais les acteurs jouent extrenemment bien ce qui permet au spectateur d'être captivé tout au long du film
    gnurff
    gnurff

    21 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 décembre 2007
    endormis à chaque fois que j ai tenté de le voir ! (moyenne de 3 sommeil par diffusion) je m'ennuie ferme devant ce film et pourtant même de pure daube me tienne en éveil
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    153 abonnés 2 755 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2018
    En faisant abstraction du sur-jouer de cette grande scène musicale, ce classique pourtant démodé réjouis encore. On ère avec plaisir au centre de ce grand décor et de cette ambiance de loulous des bas fonds à la sauce Shakespearienne.
    matt240490
    matt240490

    70 abonnés 1 059 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 janvier 2014
    Classique de la comédie musicale mise en scène par Robert Wise et Jerome Robbins, West Side Story s'impose pour beaucoup comme un monument cinématographique. Il est, effectivement, vecteur d'un message politique et social et dépeint une fresque américaine avec beaucoup de style et d'accroche. Adaptation moderne de l'oeuvre de William Shakespeare, Roméo et Juliette, West Side Story contribue à mettre en avant les clivages natifs/étrangers et se sert du conte anglais pour le traiter. Vainqueur de 10 Oscars, dont celui du meilleur film, il se montre néanmoins assez niais et cucu par moment, en dépit de ses magnifiques chorégraphies.
    Parkko
    Parkko

    135 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juin 2010
    Moyennement convaincu.
    La direction artistique est réussie, les chorégraphies sont sympas, tout comme les chansons, ce qui n'est pas toujours le cas dans les comédies musicales (encore que là le terme de comédie ne semble pas vraiment justifié).

    A part ça j'ai pas été spécialement emballé par l'histoire, ça traîne en longueur, on voit les gros retournements arrivés. Certains pourront tout de même apprécier la modernisation de Roméo et Juliette version New York des années 1960. Pour ma part je reste moyennement convaincu.
    JeremGar
    JeremGar

    78 abonnés 1 568 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 janvier 2009
    Un film culte qui, de nos jours, ne procure plus le meme effet sur les spectateurs. LA musique, l'ambiance, les images, les dialogues, les jeux d'acteurs ne sont pas à la page..Mais bon cela n'enlève rien au prestige de ce film inspiré de le célèbre histoire de Roméo et Juliette transplantée, ici, dans les quartiers de New-York où s'opposent les immigrés portoricains et les américains.
    alouet29
    alouet29

    66 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 avril 2018
    "West Side Story" était un réel monument dans les années 60 et reflète encore cette époque. Mais pour le reste, c'est dépassé, grotesque, triste, fade, tant par la musique que par le scénario ou les chorégraphies.
    Redzing
    Redzing

    922 abonnés 4 296 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2019
    "West Side Story" transpose l'intrigue de "Roméo et Juliette" dans les bas quartiers du New York des 60's. Là, deux bandes de jeunes s'affrontent en permanence, les Jets blancs et les Sharks portoricains. Sauf que la sœur d'un leader va tomber amoureuse d'une figure de la bande rivale... Triomphe critique et succès publique à l'époque, "West Side Story" fait partie de ces films qui ont pleinement intégré la culture populaire, et sont régulièrement référencés. Mais que vaut le film vu d'aujourd'hui ? Si l'intrigue amoureuse est très niaise (nos tourtereaux tombent follement amoureux en quelques regards et une poignée d'heures !), et que le rythme a tendance à s'enliser par moment (la faute à des chansons qui s'éternisent là où quelques dialogues auraient suffi), le scénario demeure intéressant. A travers cette lutte de gangs, le film pointe du doigt le racisme ambiant aux USA, et la futilité de la haine entre camps (message qui s'applique également au contexte de la Guerre Froide). Par ailleurs, la mise en scène a du punch, et propose plusieurs idées originales : décors poisseux, introduction avec des plans aériens de New-York, jeux sur les couleurs, etc. De plus, les chorégraphies de voyous sont élégantes, mêlant danses et combats. Côté acteurs, c'est parfois un peu léger, et il est amusant de voir Natalie Wood, d'origine russe, grimée en portoricaine ! "West Side Story" n'est donc pas désagréable à découvrir aujourd'hui, mais mieux vaut être amateur de comédies musicales...
    Yetcha
    Yetcha

    746 abonnés 4 292 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 avril 2022
    West Side Story est un classique du cinéma et de la comédie musicale, ça, on ne peut pas le nier. Je ne l'avais toujours pas vu et je me suis enfin décidé après le visionnage de la version de Spielberg. Il faut vraiment noter que Wise utilise la musique et les chorégraphies pour servir totalement le propos et n'offre pas seulement une juxtaposition de scènes d'acting et de danses et en ça c'est une vraie révolution qui explique le statut iconique de ce film qui n'a pas perdu de sa puissance 60 ans plus tard ! Exceptionnel !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    919 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 octobre 2017
    Dans le top 5 des plus grandes comédies musicales.
    L’œuvre mériterait ses étoiles rien que pour les dernières notes de l’œuvre: la sublime mélodie « somewhere ». Un ton et une harmonie d’une grande finesse pour cette fin pleine d’espoir malgré le drame.
    Le style est peut-être un peu désuet mais tout marche avec la musique et les chorégraphies incroyables.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    474 abonnés 920 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2021
    Certains chantent pour aimer, d'autres dansent pour exister. Face à la peur ou à la haine, qui pour s'écouter ? Adaptation de la comédie musicale lancée à Broadway, West Side Story reprend peu ou prou la même trame que l'iconique Roméo et Juliette de Shakespeare, à ceci près que la toile de fond est transformée. Les deux amoureux ne sont plus coincés dans un conflit de classe mais dans une lutte entre déclassés.
    Loin d'être un artifice, ce changement rehausse d'un cran la dimension tragique de cet amour contrarié. Jouant intelligemment sur les reflets que se renvoient constamment Jets et Sharks, le film de Robert Wise et Jerome Robbins dépeint l'Amérique d'alors. En fait, l'Amérique de toujours : un pays né et fondé sur les différentes vagues d'immigrations, pourtant rattrapé par son problème de racisme systémique. Si l'injustice et la pauvreté en sont à l'origine, les victimes auront tôt fait de rejeter la faute sur leur voisin et de se disputer leur misérable bout de territoire plutôt que d'aller résoudre les problèmes ensemble. Ce n'est pas appuyé mais le motif parcourt West Side Story.
    Irlandais, Polonais d'un côté, Portoricains de l'autre. De la couleur, de l'énergie, une envie de vivre pleinement. On chante son amour, son amertume. Et on danse pour extérioriser, pour exister. Dès l'introduction (prodigieuse) de 10 minutes sans parole, on revient à l'idée originelle du cinéma muet qui exprime sans relater. Du mouvement, des performances volontairement exagérées et une compréhension immédiate de ce qui se joue. Comment enchaîner après un tel morceau ? Wise et Robbins enchaînent, tout simplement.
    Admettons qu'un ou deux numéros soient légèrement forcés, cela n'enlève pas le talent incroyable de cette troupe d'esthètes du plus haut niveau. Chacun imprime sa puissance et incarne physiquement son personnage, je pense à George Chakiris, Russ Tamblyn, Rita Moreno ou Susan Oakes par exemple. Le choix d'une mise en scène discrète fait sens. Une logistique plus complexe aurait pu interférer avec les prestations des artistes. Est-ce un problème outre-mesure, les plans statiques rendent parfaitement compte des chorégraphies (des plus simples aux plus virevoltantes), d'autant plus que le montage est dynamique, se permettant quelques petites trouvailles pour faire passer l'idée par l'image (Maria et Tony dans leur bulle, les autres danseurs dans le flou).
    Quand bien même on pense en connaître la fin, on se laisse prendre. Le spectacle bien sûr. Le charme de son couple vedette y est aussi pour quelque chose, évidemment. Et puis Natalie Wood. Comment ne pas tomber en totale admiration devant la grâce et l'émotion qu'elle transmet à la caméra ? Richard Beymer est un Roméo des plus convaincants, comme lui on n'a d'yeux que pour Juliette ou plutôt Maria. Comment ne pas se laisser enchanter ?
    Cinememories
    Cinememories

    440 abonnés 1 432 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2021
    Le célèbre monteur de la RKO a fait du chemin, depuis « Citizen Kane », puis son succès personnel « La Splendeur des Amberson », pour enfin mettre la main sur la fabuleuse comédie musicale éponyme, sortie quatre ans plus tôt. Robert Wise met donc à profit cette adaptation au « Roméo et Juliette » de Shakespeare, où il évoquera New York et ses conflits ethniques, tout comme ses instants magiques entre deux amants maudits. C’est également en comptant sur le précieux talent du chorégraphe Jerome Robbins, que l’on développera une véritable narration à travers les danses. C’est un rythme qui n’a pas toujours besoin de paroles, mais qui saura légitimement explorer la psychologie de personnages, haut en couleur. Le renouveau du genre arrive avec cette œuvre, qui réussit à capter la tension du quartier ouest de Manhattan et à sublimer un drame, qui n’a rien perdu de sa splendeur.

    Jets versus Sharks, Américains versus Portoricains. C’est une lutte qui se déguste au rythme du son et d’une caméra aérienne et souple. La danse est le langage du corps, est se montre violente et élégante, sans pour autant négliger la tension qui règne entre les deux camps. L’immigration en est la source, mais c’est plutôt la difficulté d’intégration qui est mise en avant. L’ouverture se nourrit du décor réel pour en illustrer toute cette adversité, toute cette morale qui piétine les droits et les libertés de ces jeunes adultes, qui n’aspire pas à s’extirper de leur enclos. Ils préfèrent se l’approprier, en avoir le contrôle, par une forme de suprématie absurde et maladroite de leur part. La jeunesse est dans le déclin, dans le déni et dans l’incapacité de se soumettre à l’autorité, qui fera irruption par instant, mais toujours avec un temps de retard. Les nombreuses plaidoiries des Portoricaines verront la désillusion écraser leur espoir, celui d’une oasis sociale et économique. On joue alors sur le contre-champ de cette rêverie, qui nous ramène dans la crasse des ruelles désenchantées, qui débordent de visages endurcis par les mêmes enjeux, d’un point de vue beaucoup moins optimiste.

    Et au milieu de ce ballet musical, qui revendique chaque espace de son environnement, nous avons Tony (Richard Beymer), un ex-leader des Jets et Maria (Natalie Wood), la sœur cadette du leader des Sharks. Ces conflits ne les concernent pas directement, car leur relation se ressentira souvent par le biais d’une bulle qu’ils se créent, tout juste pour eux, tout juste pour le coup de foudre qui les a réunis. La différence et la tolérance ne seront pas des arguments en faveur de leur soudaine union, dès lors très ancrée dans une réalité sociale, qui n’encourage pas la mixité. Les communautés se referment sur elles-mêmes et il ne reste plus qu’à idéaliser ce qui serait alors délicat à explorer. Une scène, qui simule une rencontre avec les parents respectifs des âmes sœurs en est l’exemple parfait. Comme tout le reste du récit, qu’il soit d’ordre tragique ou non, on réussit à élever la beauté intérieure des personnages, comme on parvient ensuite à déchirer leur foi, leur amitié et leur avenir.

    Wise signe avec « West Side Story », une touche de modernité, bienvenue dans l’ère de la comédie musicale, à l’époque dans le déclin. Secondé par une chorégraphie implacable et la virtuosité du compositeur Leonard Bernstein, qui se balade avec aisance de l’opéra au jazz, le cinéaste a bâti une miniature d’une Amérique dans l’impasse, où l’excès de haine et l’incompréhension interculturelle bouillent dans le sang. Et au-delà de la trajectoire de l’intrigue, on retient cette amère sensation d’abandonner cette vie en groupe, pour enfin se laisser emporter par l’individualité, une notion qui s’associe à la maturité ou simplement une vie d’adulte, si seulement l’on parvenait à atteindre la fin de la rue.
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2021
    Même si c’est assez rare, certains films arrivent à atteindre la perfection. West side story est de ceux-là ! Ainsi, dans cette adaptation d’une comédie musicale à succès de Broadway qui elle-même adaptait la trame de Roméo et Juliette dans l’univers des guerres de bandes de jeunes à New York, tout est sublime du générique d’ouverture à celui final : la musique et les chansons (qui ne connaît pas America ou Maria ?), les chorégraphies, l’interprétation (on retient en particulier Nathalie Wood, George Chakiris et Rita Moreno), la réalisation faisant preuve d’une vraie science des cadrages et des mouvements de caméra, la photographie jouant parfaitement avec les éclairages et les couleurs … En outre, West side story ne se limite pas à une réussite plastique mais réussit à traiter très justement de thématiques toujours d’actualité (la chanson America est parfaite pour montrer les sentiments contradictoires des immigrés par exemple) et à émouvoir son public (qui peut facilement sentir les larmes monter), ce qui est une chose très difficile à faire quand on pratique un genre aussi artificiel que celui où les personnages se mettent à chanter tout d’un coup. West side story est donc bel et bien un chef-d’œuvre incontestable du 7ème Art.
    VOSTTL
    VOSTTL

    66 abonnés 1 774 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2022
    Le générique annonce si je puis dire la couleur avec un pot-pourri des thèmes qui seront abordés, on y voit des traits verticaux qui finissent par représenter un quartier de New York.
    Pas un nom n’apparaît pendant ce générique coloré qui doit durer près de 5 minutes.
    Puis, vue du ciel, la caméra survole New York. La caméra se pose dans un quartier : le West Side.
    Sur une aire de jeu de sport, des jeunes américains claquent des doigts pour imprimer un rythme ; tout s’arrête, une balle de base ball est alpaguée par un de la bande. Celui qui vient récupérer sa balle est presque soumis, son autorisation de récupérer la balle est sans parole. Le chef de bande opine de la tête, la balle est rendue.
    La scène d’introduction nous présente les Jets menés par Riff (Russ Tamblyn). Une bande de loubards qui se veut maître du quartier en usant la crainte.
    Séquence d'introduction qui nous dit tout.
    S’ensuivra la bande rivale, latino-américaine, les Sharks, menés par Bernardo (George Chakiris).

    Et tout ça chanté et dansé.
    Et tout ça conduit par Robert Wise pour la mise en scène et Jerome Robbins pour la chorégraphie.

    « West Side Story » relance à sa manière la comédie musicale qui s’étiolait depuis quelques temps.
    La vraie selon moi, celle qui chante et danse avec les éléments qui sont à la dispositions des danseurs.
    Pas celle qui se contente que de chanter comme les indigestes « Sweeny Todd », « Les Misérables » ou dernièrement « Cats » et «Annette».
    Pas celle qui se contente que de danser comme le décevant « La La Land ». A part la scène d’introduction dans les embouteillages et quelques pas sur un banc comme élément, c’est assez pauvre en terme d’envolées chorégraphiques.

    Mes références vont d’« Un Américain à Paris » à « Escale à Hollywood », de « Brigadoon » à « Tous en scène », de « Chantons sous la pluie » à « Drôle de Frimousse », de « Mary Poppins » à « Pique-nique en pyjama », de « Le Magicien d’Oz » à « Le Pirate » etc et dans le désordre.
    Ce serait trop long à énumérer. Vous avez compris.
    Voilà pour l’histoire.

    Et dans l’aire moderne si je puis dire : « West Side Story », « Cabaret », « All That Jazz », « Fame » et d’une certaine manière « The Greatest Showman ». Et je crois ne pas trop en oublier compte tenu que la comédie musicale est un genre de plus en plus rare.

    « West Side Story » est une comédie musicale plus sombre que ces devancières. On n’est plus dans l’enchantement, l’entertainment où tout est beau, bienveillant, joyeux. « West Side Story » est une comédie musicale shakespearienne et pour cause.
    Et c’est une réussite.
    Car il y a aussi des moments de détente à défaut de joie.
    Ces moments de détente, je les trouve du côté des latino-américains avec la chanson « America ». Une chanson où les garçons et les filles se chambrent ; une joute dansée et chantée sur leur vision de l’Amérique. Les filles font preuve d’optimisme et croient en un avenir dans ce pays alors que les garçons sont plus réalistes voire pessimistes.
    Par exemple, l’idée de pouvoir avoir un grand appartement pour les filles, les garçons répondent à la condition de gommer l’accent.
    Tous les espoirs féminins sont systématiquement brisés par le réalisme masculin.

    Deux moments de grâce dans la mise en scène de Wise : la salle de bal.
    Maria (Natalie Wood) et Tony (Richard Beymer), chacun dans leur clan, isolé aux extrémités finissent par se voir. Robert Wise fait de ce moment un moment magique et émouvant pour ma part ; tous les danseurs au centre de la salle sont plongés dans le flou et Maria et Tony se rapprochent.
    L’amour qui ne dit pas encore son nom, ce coup de foudre transcende la salle de bal.
    Ce moment magique s’inscrit dans le registre de la comédie musicale. A travers cette scène, plus rien n’existe, excepté eux.
    Tout comme la visite de Tony dans la boutique où travaille Maria, la chorégraphie s’amuse avec les éléments, mannequins et tissus pour illustrer un mariage fantasmé.

    Côté interprétation, il est vrai que l’on peut regretter que Natalie Wood joue pour les Sharks !
    « West Side Story » s’inscrit encore dans une tradition bien hollywoodienne où acteurs blancs se grimaient pour traduire une communauté ; nombre d’acteurs blancs ont joué les méchants indiens !
    Et que dire d'Al Johnson, acteur blanc en chanteur de jazz, noir !
    On peut aussi regretter que les chanteurs n’aient pas tous interprétés leurs partitions car souvent doublés.

    « West Side Story » : vu il y a plus de trente ans et revu. Un film majeur qui a largement sa place au Panthéon des comédies musicales.
    Franchement, je n’ai pas du tout l’impression que ce film ait vieilli…
    A voir en V.O si possible.
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