Avis : Jungle - Page 3

Super film de survie, mené par une réalisation soigné et un Radcliffe dans son meilleure rôle selon moi. Le film nous happe du début à la fin. Evidement on ne peut qu'être admiratif devant le persévérance de Yossi Ghinsberg (celui à qui est réellement arrivé cette aventure) pour rester en vie dans cette jungle hostile et terrifiante.

Jungle est un survival avec l'inoubliable Harry Potter alias Daniel Radcliffe. Daniel essaye d'explorer de nouveaux personnages pour faire oublier son rôle de célèbre sorcier. Il est plutôt convaincant dans ce film où il incarne un jeune étudiant partant à l'aventure d'une tribu dans la jungle amazonienne accompagné de 2 amis et d'un guide énigmatique.
Film tiré d'une histoire vraie, de nombreux passages sont prenants et bien foutu. Au final, on passe un agréable moment mais il manque une certaine profondeur pour en faire un plus grand film.
Bref : une ambiance très jungle.

Parti en expédition au cœur de l’Amazonie bolivienne avec 3 autres personnes, Yossi Ghinsberg se retrouve seul et perdu en territoire inexploré. Inspiré de faits réels, ce survival doit beaucoup à la performance physique de Daniel Radcliffe. Bien qu'intéressant, le film est hyper conventionnel. J’ai par contre ressenti une angoisse grandissante au fur et à mesure que le groupe s’enfonçait dans la forêt mais cette sensation s’est étonnamment évaporée dès l’instant où tout bascule. C’est sûr, dans le genre, on n’a fait (beaucoup) mieux.

Daniel Radcliffe est crédible en aventurier perdu dans la jungle, la nature est belle mais le rythme est un peu mou.

Jungle est un film qui comblera sans doute les amateurs d'aventure et de survie dans des environnements extrèmes avec un scénario relativement simple mais efficace, nous évitant les longueurs inutiles. Une photographie soignée et de bons acteurs, incarnant bien leurs personnages. Immergés dans la jungle, McLean nous fait bien comprendre le ridicule de l'homme face à la Toute-Puissante Nature. A remarquer également une approche intéressante, bien qu'un peu déjà vu, de la folie qui imprègne progressivement le personnage de Daniel Radcliffe. Ni exceptionnel ni marquant, Jungle reste cependant un bon moment de cinéma.

Amis survivalistes, n'hésitez pas !

"Jungle" est un trés bon film basé sur une histoire vraie. Le film contient un trés bon suspense, les acteurs jouent trés bien, un peu long à mon goût mais trés dynamique à certain moment et un trés beau paysage. L'histoire est accrochante et émouvant à la fin du film.

Je m'attendais à un film léger ou gore, non ! On a en fait la reconstitution d'une aventure dans la jungle, il y a 40 ans, d'un certain Yossi Ghinsberg... Or si le début promet, la seconde partie du film s'embourbe dans la jungle avec un héros solitaire, ses flash backs et ses hallucinations, ça traine en longueurs et on s'ennuie un peu. Mais si Jungle n'est pas un navet, c'est que ça paraît crédible et que les acteurs jouent plutôt bien, avec quelques bestioles pour agrémenter le tout. Il manque toutefois une touche poétique que l'on peut retrouver dans des films du même genre, c'est à dire ceux d'un jeune qui fuit les contraintes de la société occidentale, tel Into the wild, chef d'œuvre mythique.

Un excellent survival dans la terrible jungle de l'Amérique du Sud. Très bien joué avec une implication extrême du personnage principal. Impitoyable et magnifique nature!
La forêt amazonienne est très bien filmée, on sent bien que l'homme n'a rien a y faire, cette " histoire vraie " est juste terrible.
Pour son point négatif: le concept est forcément limité dans le temps (le temps de survie d'un humain dans ce contexte), du coup il reste en dessous d'un "Seul au monde", mais mérite sa place dans le genre. Pas de héros, pas d'action farfelue, juste l'homme face a la nature.

Bref: prenant et magnifique, un excellent survival!

Un très bon film d'aventure. Daniel Radcliffe incarne très bien un explorateur qui veut dépasser ses limites.

Jungle met en scène la confrontation entre un groupe d’individus isolés et la puissance mythique de la jungle bolivienne, traitée ici comme un personnage à part entière, un corps capable d’absorber les autres corps plus petits à l’instar des sables mouvants qui manquent d’avaler Yossi Ghinsberg. Il est donc cohérent que l’expédition physique des trois amis se double d’une aventure métaphysique et religieuse qui conduira un jeune homme en conflit avec sa famille à retrouver la foi. Le parcours de Yossi s’apparente à un chemin de croix, son corps maigrit peu à peu pour ne laisser voir qu’un Christ noirci par la terre qui réclame par instants des châtiments, comme ces fourmis rouges dont il se couvre le torse. Allongé la nuit, il communie avec la Lune, ce phare qui illumine l’obscurité et paraît cristalliser tous les espoirs. L’homme, dans Jungle, est raccordé à sa fragilité première, à sa force première également, il éprouve ses limites qu’il dépasse par la conviction d’une présence transcendante, un quelque chose de supérieur qui le pousse à avancer. C’est d’abord la drogue, puis les visions hallucinées, les insectes. Substituts d’un Dieu qu’il cherche désespérément. Sorti la même année que The Lost city of Z, le film de Greg McLean témoigne d’une fascination commune pour la jungle comme conservatoire sauvage d’une mythologie atemporelle, un espace qui nous fait choquer le réel dans ce qu’il a de plus surnaturel et de mystérieux. Tout en étant un excellent survival, parfaitement rythmé et efficacement mis en scène. Jungle est une œuvre luxuriante, bien plus profonde qu’elle n’en a l'air.

Ici on nous conte l'histoire vraie, et quelque peu romancée/modifiée, de Yossi Ghinsberg. J'aime beaucoup ce genre d'histoire : celle ou l'homme, abandonné dans un coin reculé, doit survivre par tous les moyens possibles avant l'arrivée des secours (comme "127 Hours" par exemple ou encore "The Revenant", deux autres biopic). D'habitude je n'aime pas le jeu de Daniel Radcliffe, mais là je dois dire que j'ai été bluffé : il se donne à fond et l'on souffre avec lui. Pas de fioritures ni pas d'extravagances, pas besoin, cette incroyable histoire se suffit à elle-même.

Après 3 ans de service militaire israélien, Yossi Ghinsberg joue le touriste aventurier en Amérique du Sud, en sympathique amateur d’explorations originales et de pachanol, avant de se laisser séduire en 1981 par un sombre écolo charismatique qui l’embarque avec ses deux amis dans l’Amazonie bolivienne. Mauvaise entente, scission du groupe, accident, amateurisme, et on aboutit à l’histoire authentique d’une douloureuse perdition de 3 semaines dans l’enfer vert.
Ce thème a déjà été tourné plusieurs fois sous la forme d’une aventure, d’une romance ou d’une inspiration véridique, mais ici l’originalité se concentre dans le réalisme des personnages, et même de leurs maladresses qu’on ne peut pas inventer, des conditions forestières, heureusement moins fatales que celles de la selva profonde du Brésil, et de l’identification aisée que nous offre le héros, dont le film raconte strictement le témoignage vécu. Ce qui porte à croire qu’en pareilles circonstances, les délires psychédéliques inspirés par la faim, la douleur, le désespoir et l’épuisement, ainsi que la propension à la lucidité et à la discipline, et enfin la foi, deviennent vite les fantômes salvateurs qui peuvent nous tenir la main et nous amener un peu plus loin.
Amateurs de voltigeantes péripéties et d’équipées à suspense, passez votre chemin. Ceux qui se sont déjà aventurés dans cet univers d’humidité végétale, ce bouillon de vie et de maladies, cet impitoyable dévoreur d’absolument tout, ceux qui ont touché cette beauté, cet infini, cette richesse, ainsi que l’épuisement qu’elle suppose et la conscience de son hostilité climatique et animale, seront probablement les plus remués par l’aventure de ce calvaire improvisé.

Une idée simple basée sur une histoire vraie. Un homme qui se perd en forêt et qui doit survivre. Je suis assez mitigé à la sortie du film, parce que d'un côté j'ai bien apprécié ce film, malgré sa simplicité. Mais de l'autre j'avais l'impression qu'il manquait quelque chose, la fin par exemple. Je la trouve très abrupte et elle arrive d'un coup sans réel logique à mes yeux. Après il y'a un bon travail du côté du réalisateur pour que l'on soit perdu, comme le personnage, entre réalité et rêve. Les acteurs secondaires sont carrément moins bon que Radcliffe à mes yeux, un déséquilibre se ressent dans le film. Je trouve aussi dommage de ne pas ressentir plus l'angoisse de cette forêt et par la même occasion de beau plan d'une jungle infinie et dense. Bref, sympathique à voir, mais très vite on peut l'oublier.

JUNGLE (2017): 1981, Bolivie, 3 jeunes globe-trotters, Yossi, Marcus et Kévin prennent la décision de suivre le baroudeur Karl dans la jungle. Le but: rencontrer une tribu amazonienne. Tirée d'une histoire vraie, ce périple va nous plonger à l'intérieur d'un état sauvage rempli de danger. Une forêt vierge immense où la souffrance, la peur, et la subsistance, accompagneront ces hommes liés par la passion de l'aventure. Daniel Radciffe dans le rôle de Yossi, nous fera revivre les rudes épreuves de son personnage. Une performance d'acteur d'une grande efficacité pour des instants de survis démontrant que le corps humain peut devenir très résistant grâce à des ressources insoupçonnées. Malgré sa longueur, cette histoire dramatique restera passionnante grâce à une réalisation qui arrivera à nous faire partager au plus près le supplice des personnages dans un environnement destructeur. Excellent.

L'histoire est prenante, d'autant plus qu'il s'agit d'une histoire vraie. Quelques égarements dans le côté mystique qui auraient pu être facilement zappés mais le survival dans la Jungle bolivienne sonne juste. Daniel Radcliff, crédible en aventurier perdu, prouve au fil du temps qu'il va réussir à avoir une vraie carrière au delà de son rôle de sorcier à lunette. Bref un film sympathique dans lequel on entre facilement mais qui ne révolutionne pas forcément le genre.