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    Le Diable et les dix Commandements
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    32 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    11 747 abonnés 12 116 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 avril 2014
    Pluie de stars qui s'en donnent à coeur joie pour cette sèrie de sketchs rèalisèe par le grand Julien Duvivier! Sept pèchès capitaux pour un casting d'enfer, le cinèma français revisitant les dix commandements entre adultère et convoitise, luxure et mensonge: Michel Simon viole les commandements comme une bonne vieille manie, Françoise Arnoul dèvoile ses fesses en une fraction de seconde, Micheline Presle ressemble à une vitrine à bijoux, l'esprit de vengeance rèanime Charles Aznavour, Fernandel se prend pour Dieu le Père ( « Dieu noir, Dieu jaune, Dieu blanc, c'est toujours lui ! » ), Jean-Claude Brialy joue les employès de banque « maître-chanteur » , Louis de Funès les braqueurs et Jean Carmet les ouvriers malchanceux! Apprenons par coeur les dix commandements selon Duvivier si nous voulons l'absolution dans un film à sketches lèger à la distribution particulièrement impressionnante (Mel Ferrer, Lino Ventura, Alain Delon, Danielle Darrieux...). Dialogues de Michel Audiard et Henri Jeanson (« Quand on laisse les institutions se dègrader, c'est le dèbut de Babylone. ») avec une voix-off aux petits oignons de Claude Rich qui n'èpargne personne et une mèlodie reconnaissable entre toutes de Michel Magne ("Mèlodie en sous-sol" ; "Un singe en hiver")...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    994 abonnés 4 077 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2013
    Le film à sketches est une tradition européenne et plus spécifiquement italienne. En cette période des années soixante la comédie à l'italienne a donné plusieurs fois l'occasion aux Monicelli, Steno, De Sica ou Risi d'unir leur talent pour des intermèdes souvent réussis même si parfois un peu décousus. L'étalon dans le domaine restant "Les Monstres" de Risi et Scola . Julien Duvivier qui est alors un cinéaste reconnu mais bousculé par la Nouvelle Vague s'attaque au genre en solo rédigeant lui-même les 7 historiettes, aidé de Jeanson, Barjavel et Audiard pour les dialogues. Il y a sûrement pire compagnonnage. Ce sont les dix commandements qui servent de fil conducteur à sept sketches tous parfaitement ciselés, offrant un savant mélange entre gravité et comédie primesautière. Comme le veut l'exercice quand il est dirigé par un ou plusieurs réalisateurs de renom c'est tout le gotha du cinéma national contemporain qui défile devant la caméra dans un joyeux mélange des générations allant ici de Michel Simon, Noel Roquevert à Alain Delon, Lino Ventura ou Françoise Arnoul en passant par les incontournables Fernandel, De Funès, Micheline Presle et Danièle Darrieux sans oublier Claude Rich qui prête sa voix nasillarde si particulière au diable intervenant en voix-off selon un procédé cher à Duvivier. Certains seront peut-être surpris de voir le metteur en scène pessimiste et fataliste des années 30 à 40 emprunter un ton si léger mais il faut se souvenir que c'est grâce au premier épisode de la saga "Don Camillo" (1951) que Duvivier a connu son plus grand succès public. Si les bons mots affluent sous la plume des trois dialoguistes virtuoses, certains sketches sont franchement noirs comme les 3,4 et 5 situés en milieu de métrage et savamment encadrés par d'autres franchement plus comiques. C'est comme si Duvivier avait opéré une classification morale dans les dix commandements considérant que certains comme "tu ne tueras point", "un seul Dieu tu aimeras" ou encore "Tes pères et mères honoreras" ne pouvaient se prêter à la dérision. En revanche ceux relevant de pêchés plus bénins comme "tu ne déroberas point" ou "luxurieux point ne seras " laissèrent le moralisateur qu'était Duvivier plus libre de ses mouvements. Forcément le film si méritoire soit-il n'a pas la force nihiliste des pamphlets vitriolés des Risi ou Scola qui ne respectaient rien des convenances morales ou religieuses. Il n'empêche que l'ensemble est en parfaite cohérence et d'une finesse remarquable qui donnent à ce presque ultime travail de Duvivier une valeur qui rehausse encore le besoin de réhabilitation de ce réalisateur prolifique et éclectique trop souvent oublié.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 octobre 2015
    Un chef d'oeuvre de 1962! Inutile de revenir sur la pléthore d'actrices et d'acteurs tous plus brillants les uns que les autres, d'Alain Delon à Françoise Arnoul pour le charme, de Jean Carmet à Louis de Funès pour la dérision... Les dialogues forts et intelligents de René Barjavel, et même de Michel Audiard, enveloppés de la voix déjà rauque de Claude Rich n'ont rien à envier à l'hypnotisante musique conduite sous la direction de Michel Magne. Un film de génie, qui se tient, à voir et à revoir sans modération.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 octobre 2013
    Un très bon film à sketch ! Le casting est très bon : Lino Ventura, Louis de Funès, Alain Delon, Fernandel, Brialy ... Les musiques sont belles. Il y a de l'humour et aussi du drame. Dans ce film, le diable, métaphorisé par le serpent, prend un malin plaisir à détourner les hommes des dix commandements. Au-delà de ça, Julien Duvivier attire notre regard sur les dérives de l'homme, sur ses écarts et sur son immoralité. Il nous donne aussi une vision de la religion. Dieu n'agit pas sur les actions de l'homme. L'homme est responsable de ses actes. Ici, Dieu est interprété par un excellent Fernandel. Bref, un excellent film !
    Jean-philippe N.
    Jean-philippe N.

    103 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juillet 2014
    Bien entendu, comme toute personne ayant vu ce film, je l'ai trouvé inégal: certains sketchs touchent plus que d'autres. Cependant, le talent certain de son réalisateur ainsi que son casting - il ne manque pas grand' monde des gloires françaises de l'époque - donnent une telle impression, qu'il serait dommage de passe à côté. Et puis, quand on égratigne la vision officielle de la religion (ce n'était pas rien au début des 60'!), çà ne peut pas me laisser indifférent. On ne se refait pas...
    Plume231
    Plume231

    3 424 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    "Les Dix Commandements" par un des grands réalisateurs français de tous les temps et avec un casting des plus prestigieux, cela donne quoi ? En fait, comme 99,99% des films à sketches (pour ne pas dire 100%), les différents épisodes sont de qualités inégales. On retient surtout (enfin moi j'ai surtout retenu!) le prologue et l'épilogue avec un Michel Simon excellent de blasphèmes, celui, le plus drôle, avec Louis de Funès et Jean-Claude Brialy et enfin, le plus poétique, celui avec Fernandel inoubliable dans le rôle d'un fou se prenant pour Dieu. Dans l'ensemble, malgré l'intérêt dissemblable des différents sketches, on ne ressent pas le moindre ennui à la vision du film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 mai 2014
    Rien que pour les dialogues d ' Audiard , ce film a sketchs est une pure réussite .... Duvivier détourne avec talent et humour les 10 commandements ' le tout servi par un casting extraordinaire : Alain Delon , Lino Ventura , Danielle Darrieux , Michel Simon , Jean Claude Briay , Louis de Funès , Fernandel , Françoise Arnoul , Jean Carmet , Charles Aznavour ......un casting éblouissant pour un film a sketchs diaboliquement brillant , même si certains sketchs sont inégaux .....
    ferdinand75
    ferdinand75

    434 abonnés 3 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2014
    Un très beau film , à revoir , ou à découvrir pour la jeune génération. C'est ce qui se faisait de mieux dans le cinéma classique d'avant la nouvelle vague. Car c'est vrai que l'on est dans du cinéma classique, même si il est tourné en 1961. Des dialogues de Audiard , avec une belle réalisation , bien léchée très soignée. Une brochette d'acteurs exceptionnelle, tous excellents . Et surtout un ton très irrévérencieux , très insolent , très anticlérical. Si la forme est classique , le fond est très moderne et très critique , un régal.. Alors , oui ce cinéma est daté , on sait que Godard passera par là, mais on se régale à chaque scketch : Reggiani formidable dans son rôle , Delon magnifique en jeune premier, Michel Simon toujours aussi coquin dans une composition de fin de carrière, magnifique, et Fernandel en diablotin , que du régal..A savourer.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    107 abonnés 2 245 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 décembre 2020
    "Le Diable et les Dix Commandements", un film composé de 7 films, une production franco-italienne réalisée par Julien Duvivier en 1962. Un film à sketch de 2h et demi excellent. Les dix commandements mis à l'épreuve par la voix-off du diable (dite par Claude Rich). Tu ne jureras point, Tu ne convoiteras point, Luxurieux point ne seras, L'œuvre de chair ne désireras qu'en mariage seulement Tu ne tueras point, Un seul Dieu tu adoreras, Tu ne mentiras point, Tes père et mère honoreras, Tu ne déroberas point, Les dimanches tu garderas.
    Tout cela avec une distribution formidable, rassemblant toutes les générations d'acteurs du moment : Michel Simon, Micheline Presle, Henri Tisot, Dany Saval, Mireille Darc, Charles Aznavour, Lino Ventura, Maurice Biraud, Fernandel, Alain Delon, Danielle Darrieux, Jean-Claude Brialy, Didier Marin, Louis de Funès , Noël Roquevert, le génial Jean Carmet et bien d'autres.
    Tout cela avec des grands dialoguistes : Henri Jeanson, l'écrivain René Barjavel et le formidable Michel Audiard.
    Michel Magne à la musique.
    Du bon cinéma, de bons acteurs, de bons scénarios.
    Quel plaisir de revoir les bons vieux « noir et blanc », bien joués, bien réalisés, bien écrits et bien dialogués.
    Estonius
    Estonius

    2 381 abonnés 5 189 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 janvier 2017
    Dans ce film à sketches très inégal, le regardable côtoie le pire. Pour le pire on hésite entre le sketch avec un Charles Aznavour jouant lamentablement dans une histoire sans aucun intérêt, ou celui avec Fernandel, poussif à souhait et interminable. Le Darieux/Brialy avait tous les atouts pour aller vers le souffre, mais les auteurs ont préféré terminer dans le gnangnan. Le sketch avec Presle, Arnoul et Ferrer est très élégant, classieux même, à défaut d'être hautement captivant. Le sketch avec Brialy et De Funes est amusant (on remarquera que Brialy cabotine davantage que De Funès, un comble !) Reste l'introduction, très curieuse avec toutes ces bonnes sœurs qui n'ont vraiment pas des têtes à s'enfermer dans un couvent, et Michel Simon qui fait son numéro. Quant à la conclusion elle n'a aucun intérêt. Globalement on sent l'œuvre d'un réalisateur fatigué dirigeant mal certains de ses acteurs et faisant durer trop longtemps ses scènes.  De tous ces gens qui ont collaboré au film, seule sans doute l'image de Danielle Darieux, belle, élégante et insouciante et que son fis se permet de juger sans la connaître restera dans nos mémoires car ce n'est pas un grand film !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juillet 2010
    En 1962 commencer par confronter Michel Simon à un univers de bonnes sœurs à coup de « putain de grille », « nom de dieu, de nom de dieu de nom de… » ne devait certainement pas réjouir la censure mais c’était sans compter le talent de Duvivier qui passe outre le sacrilège et l’offense innocente du vieux concierge Chambard (Michel Simon) qui vaut son pesant de sarcasmes. Pince à linge sur le cornet et sur les oreilles promettent la damnation éternelle au malheureux qui pourtant n’a nullement envie de s’en prendre à la calotte qui dénigre tout en fonction de ses bonnes mœurs qui de mœurs n’en ont de bon que l’aspect figé qu’on y découvre. Le reste n’est qu’une énorme farce dans laquelle le seul moment de gaîté de ces sœurs passe par le troublant Chambard qui se retrouve à la table d’honneur de l’Évêque qui n’est autre qu’un ami d’enfance… Alors à eux de se rappeler l’évocation du « coup du macchabée », c’est là l’inépuisable sourire de jeunesses entérinées par le poids de la croix qui remontent à la surface, « le chiendent dans le nez », « Thérèse, la petite blanchisseuse » de 12 ou 13 ans à peine et bien c’est l’Évêque qu’elle préférait ! ! ! Et comme tout échafaud distribué par les clochers aux garnements, il faudra à l’injurieux malandrin apprendre les Dix Commandements mais celui-ci redoute une mémoire trop courte pour en venir à bout…

    Voix off
    Le serpent intervenant pour expliciter la manière dont, en tant que représentant du Diable, il fait se rencontrer les personnages pour mieux les attirer dans ses pièges. Il prétend être « l’inventeur des diamants », la convoitise « d’une belle petite garce avec des idées pleines la cervelle »… « Shakespeare pour des cailloux »

    Ensuite faire perdre la tête à une femme fidèle pour un collier de diamants serait déjà plus conventionnel au cinéma et dans les milieux habitués aux pouvoirs de l’argent et plus cinématographique est encore de faire tomber notre petit monde sur un énigmatique ticket de consigne de la gare Montparnasse…

    « Après la croix le fusil »
    Un meurtre prémédité par la voix off qui serpente l’histoire nous ramène à l’évêché où le frère de la suicidée se livre à la piété et redoute également la damnation pour l’âme de la défunte qui de son vivant était exposée à la solitude, la drogue et la prostitution. Duvivier bien sûr ne filme pas tout cela, il en fait un contexte propice à l’affrontement des acteurs. Ici c’est Charles Aznavour dans le rôle du séminariste justicier qui se heurte à un Lino Ventura toujours en vogue dans ses rôles attribués à la pègre. C’est haletant. « Humiliez-vous dans la prière » crierait l’archidiacre que ce ne serait pas forcément un bon conseil mis à part si ces situations devaient perdurer… La voix off se vante d’avoir aussi pris la vie du séminariste devenu shérif au prix de sa vie.

    Si le bon Dieu venait, il finirait dans un asile.
    Puisque le Diable se glisse dans chacune des histoires il fallait également donner trait à Dieu. C’est Fernandel qui s’y colle en parcourant le sentiers des hautes montagnes, fermant les yeux à une vieille dame et faisant marcher un grand-père paralytique qui finalement ne l’était pas
    tant que ça !

    Avec le fils de l’hôtellerie du bord de mer (Alain Delon) et une mère actrice qui pense conquérir amoureusement un beau jeune homme qui n’est autre que son fils c’est encore moins banal et témoigne d’autant de situations qui mettent les protagonistes en face à face direct avec la mort, le mensonge ou le vol ce qui permet au sortir des sentiers tortueux qu’empruntent la voix off de se sentir de plus en plus sûr d’elle jusqu’à transformer le guichetier d’une banque (Jean-Claude Brialy) en maître chanteur à gangster (Louis de Funes)… Sept films en un où les destinées peuvent ne pas se croiser et connaître le même sort que le Diable s’en mêle !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 26 avril 2008
    Je m'attendais à mieux mais c'est un peu la loi du genre avec forcément des épisodes qui nous intéressent moins que d'autres.
    Un bon moment pour moi la rencontre Delon Darrieux plutôt cruelle lol.
    ER  9395
    ER 9395

    71 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2014
    C'est toujours le même problème des films à sketch , l'inégalité de ceux-ci et malgré la présence d'un
    solide casting l'ensemble est plus que moyen .
    jfharo
    jfharo

    46 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 avril 2010
    D'agréables sketchs ,avec une belle palette d'acteurs .
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 28 octobre 2010
    certaines scenes sont emouvantes ou profondes,le casting est exceptionnel,et les acteurs sont tres pros.
    mais ce film ennuie!il est decousu,mal fait,et n'a pas beaucoup de sens!
    j ai eu du mal à le voir jusqu au bout!
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