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gregbox51
28 abonnés
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2,0
Publiée le 28 juillet 2010
Très peu d'action, énormément de dialogues, les éternelles leçons de bravoure, de doute et d'esprit chevaleresque, comme tout cela paraît long finalement.
A priori un western ayant comme personnages un lâche qui a une attitude héroïque et des héros en ayant une antipathique a tout pour être intéressant car on ne peut pas dire que ces caractéristiques rentrent dans les canons habituels du western. Et quand les acteurs du film s'appellent Gary Cooper, Rita Hayworth, Van Heflin et Richard Conte, il y a normalement de quoi se réjouir. Mais le futur réalisateur de "L'Arnaqueur" ne devait certainement pas être la personne idéale pour mettre en scène ce film qui contient de nombreuses longueurs, un rythme inégal et puis qui surtout n'arrive jamais à mettre en valeur une galerie de personnages vraiment peu conventionnelle. Dommage.
Présenté comme un western, « Ceux de Cordura » (« They came to Cordura ») est un film d’aventure à forte dimension psychologique. Nous sommes en 1916, un bataillon de cavaliers de l’armée US, des tuniques plus vraiment bleues, charge face à ranch occupé par les mexicains rebelles. Là n’est pas le propos du film, il porte sur la notion de bravoure dont vont faire acte quatre cavaliers (plus un) qui vont être sélectionnés par un observateur, le major Thorn (Gary Cooper). Lors de leur retour chaotique au camp de base, ces hommes spoiler: vont montrer leur vraie personnalité : vice, perversité, violence, addiction, humiliation… Van Heflin, dans ce registre, décrochant le pompon. Le film prend alors toute sa dimension psychologique. D’un côté, Gary Cooper, sorte de comportementaliste autoproclamé qui cherche à percer le mystère du courage et, de l’autre, cinq (« pauvres ») types, plus une prisonnière (Rita Hayworth), qui ont tous été un « enfant blessé » (thème essentiel de la cure psychanalytique). En cherchant à montrer les faiblesses de chacun des protagonistes, le réalisateur, Robert Rossen, cède un peu à la facilité via des raccourcis « psy » pas très nuancés. « Ceux de Cordura » n’est pas un film sur la dichotomie bravoure/lâcheté, mais plutôt sur la médiocrité humaine. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).