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Un visiteur
1,0
Publiée le 25 octobre 2007
Hormis l’exquis Eric Cavaraca, rien ne séduit dans « Les Ambitieux » : Viard use jusqu’au bout son filon comico – dépressif, Weber fait du Weber, donc du lourd. Corsisi, quant à elle, filme avec tant de platitude son inconsistant scénario que l’on s’ébahit à l’entendre parler d’ambition.
Si le thème du film est l'ambition, c'est loupé. Je n'en vois pas beaucoup dans l'attitude de Julien. Ce dernier ne fait que travailler son manuscrit pour être publié et il n'apparaît pas du tout qu'il "couche" avec Judith pour obtenir ses faveurs professionnelles. Inversement, quelle est l'ambition de Judith ? Elle évolue dans un milieu qu'on sait artificiel mais elle n'a pas les dents qui rayent le plancher : elle fait son job (même si elle le fait mal d'ailleurs). En fait, la peinture de l'édition qui est faite ici est très succinte, trop gentille, pas assez mordante. A vrai dire, je pense que ce film raconte tout bêtement une histoire d'amour... et si on se cantonne à cette interprétation, c'est plutôt bien vu. Notamment la chute, puisqu'on soupçonne le côté ultra-pudique, la carapace que s'est construite Judith. Au final, j'ai l'impression que "Les ambitieux" ratent le coche du sujet que la réalisatrice s'est fixé mais on en ressort plutôt heureux d'avoir vu deux acteurs brillants. Par contre, dans ce scénario un peu chargé, la présence du copain-clochard-comédien est complètement inutile.
L'histoire d'un écrivaillon de province qui monte à Paris. Il va réussir par piston et par promotion canapé. Mais il est gentil quand même. Vu sous cet angle, c'est un peu court, mais ce scénario éculé vu 1000 fois est quand même la trame du film, avec ce qu'il faut de coïncidences invraisemblables pour ne pas s'empêcher de sourire en coin. Le problème, c'est que notre époque est tellement chaude et déprimante, que l'on se laisse aller ces derniers temps à prendre du plaisir à être pris pour un con. Car si l'on fait une croix sur les 5 ou 6 hasards qui permettent le déroulement du script, on passe un bon moment. Et comme j'ai passé un bon moment, je m'inquiète de mon niveau d'exigence en ce début 2007. C'est drôle, correctement joué, sauf par Viard au début, puis son rôle lui permet le mélodrame final parfait pour la remettre en selle. Il y a de l'action, du rythme, il y a du Zola et du Balzac, sinon du Stendhal. Il y a Paris aussi, et de bonnes prises de vues en voiture. Enfin, il y a la musique, discrète mais adaptée. Bref, c'est quand on quitte la salle le sourire aux lèvres que, dans la douceur hivernale (il faudra dire comme ça bientôt), on se souvient soudain que le scénariste ne s'est pas foulé pour éviter d'accumuler les effets permettant la perfection des saynètes. Et on regrette beaucoup que la facilité ait finalement un goût si amer.
Catastrophique, verbeux, prétentieux - et même mélo - : Un bon révélateur de cette haine sourde provenant de ces parvenus parisiens étrangers à tout ( et de plus ) produisants tant de ces mauvais films et/ou livres !..
Un film très émouvant qui m'a même fait pleuré à la fin. Ce film fait rêver et m'a beaucoup plu, même si objectivement, il n'y a rien d'extraordinaire.
Eh bien, pour reprendre les mêmes termes que ce qui nous est présenté dans ce film : le scénario n'est pas original, la source des querelles trop évidente et la fin trop attendue et arrangeante. Heureusement que les acteurs, qui jouent de la meilleure manière possible dans cette histoire fade, sauve le tout en apportant un peu de crédibilité au tout. D'autre part, je n'aime pas ce genre de fin quand on voit les rapports que les deux protagonistes ont eu pendant tout le film... 2 étoiles, pas plus.
La bande annonce laissait espérer mieux. Les bons moments du film sont complètement obscurcis par les débordements d'émotions de la fin qui manquent complètement de crédibilité. Il n'y a rien de plus désagréable que de se sentir gêné de voir un acteur (Karin Viard en l'occurrence) soudain exprimer des sentiments en décalage par rapport au personnage qu'il semblait si bien incarner auparavant. Je suis déçu....
Un jeune libraire provincial monte à Paris dans l'espoir de voir publier son premier roman. La rencontre avec la directrice littéraire sera déterminante dans sa vie. Bien que le sujet convenu pouvait attirer l'intérêt, le film se perd dans les considérations paternelles de la directrice, les élucubrations du copain,acteur raté, le milieu des critiques littéraires. Le rire est là, parfois, mais on se demande aussi souvent ce que vient faire certaines scènes. La scène de la tentative de viol, entre autre, oscille entre humour, farce, thriller, et mauvais goût. Reste quelques bons moments d'acteur, et un sujet, l'ambition, qui aurait mérité d'être creusé plus en profondeur. Un petit deux étoiles.
Quel plaisir de retrouver Karine Viard dans une comédie légère et loufoque. Le thême est drole, bien écrit, assez rythmé et enlevé, stigmatisant les coeurs de pierre du monde de l'Edition. Malheureusement, la fin n'est autre qu'un deferlement de grand n'importe quoi : un fin dramatico-ridicule foirée et foireuse.
Les ambitieux posent en fait le problème du regard qu'on pose sur soi-même.On souhaite se réaliser pleinement même si on doit refuser son passé, ses origines, effacer les doutes sur ses capacités. Les " ambitieux " montrent le caractère ambigu de ceux qui veulent réussir à tout prix: les doutes sur soi-même, le prix à payer. Et l'amour dans tout celà, et l'amitié? Le film aborde en profondeur toutes ces questions. Magistralement interprété par des acteurs tous talentueux, passionnant et intelligent, il nous tient en haleine et nous procure toutes les émotions les plus diverses de la vie.
A première vue "Les ambitieux" semblaient s'apparenter à une énième comédie romantique avec le thème éternel du chassé-croisé amoureux en point de mire. Il y a un peu de cela , mais il y a derrière la comédie tonique et vaudevillesque à laquelle on assite durant la première partie , une gravité assez innatendue , qui bizarrement émeut grandement , et cela grâce au personnage de Karin Viard , remarquablement écrit (plein d'ambivalences , soit détestable,attendrissant,brisé,drôle) et remarquablement joué. En effet , dans le rôle d'une éditrice parisienne féroce , qui détruit les rêves d'un jeune provincial en quête de reconnaissance littéraire , Karin Viard délivre une prestation compléte dans tous les registres. Sa seul présence suffit à faire tourner le film à plein régime qui au passage montre avec un brin d'éxagération certes , (mais l'éxagération a toujours une pointe de réalisme) les écarts Paris-Province en terme de relations et de valeurs humaines. Le final est bien sûr très conte de fées , mais il fallait s'y attendre. Mais en revanche , la simplicité de ce film et son discours plus profond qu'il n'y paraît se révèle très efficace.
Une agréable comédie que ces "Ambitieux" au final. Il faut dire que l'ensemble démarre assez fort, avec un ton certes classique mais une écriture assez sérieuse, et une opposition de personnages parfois réjouissante, porté par deux acteurs particulièrement inspirés. Sans être trè drôle, l'ensemble reste toujours agréable et quelques idées de scénario sont bien vues. On regrettera alors une deuxième partie plus conventionnelle et attendue, assez loin du ton mordant du début, mais qu'importe : l'instant est agréable et c'est bien là l'essentiel.
Karin Viard et Eric Caravaca forme un parfait duo dans cette comédie rafraîchissante et moderne ! C'est divertissant, drôle et légèrement émouvant et le tout est suffisant pour convaincre la majorité des spectateurs !