Avis : Les Ambitieux - Page 4

« Les Ambitieux » ! Les personnages de Catherine Corsini sont de cette race. D’abord ce craquant jeune homme, entre nounours et koala, que Karin Viard a raison de vouloir materner. Il est tout simplement comme tant d’ autres, lâche, faible, laissant la vie décider à sa place, désirant le succès, oui, mais pas prêt à l’assumer. Eric Caravaca se glisse avec nonchalance et séduction dans le personnage. Et bien sûr l’éditrice sans scrupule, aux apparences d’acier, mais elle détient un secret, cette Judith Zahn… aux dents longues ! Ambitieux, Simon, lui, ne l’est pas. Il cherche juste un ami, un toit, et sa présence est un coup de poing qui crève l’écran. Exceptionnelle performance de Gilles Cohen, rôle bouleversant que ce SDF, acteur raté, au bord de la folie. On s’amuse aux cocktails germano-pratins, on admire le pull rose de Jacques Weber, cette crapule d’animateur littéraire qui ne pense qu’au sexe. On sourit de l’écrivain velléitaire et ses tergiversations, et des creuses périphrases de l’éditrice qui n’a pas lu l’œuvre qu’elle doit juger. On s’ennuie un peu, aussi, avec l’héroïne, pendant ses parties de jambes en l’air. Et puis tout bascule. Le passé surgit, et le film n’est plus une comédie sur le milieu de l’édition. C’est l’histoire poignante d’une enfant à qui l’on a menti, et qui, devenue femme, ne supporte pas que l’on évoque son père devant elle. Karin Viard ajoute encore des nuances sur sa palette de sentiments déjà si riche. Judith ne se bat pas vraiment contre ce gros bêta de Julien qui, lui aussi, a cru s’en tirer par la dissimulation. Elle se bat contre elle-même et pour savoir pourquoi elle a cherché à s’imposer en écrasant les autres, et, quand elle aura trouvé la réponse, devenir capable d’aimer. J’aime ces comédies qui sous le vernis de la satire, nous emmènent à la recherche de l’âme. Attention aux larmes qui pourraient submerger les enfants que nous sommes restés, en voyant à l’écran les ravages du mensonge qui peuvent durer toute une vie.

Corsini signe un film simple, relativement drole, burlesque et tendre. Les acteurs sont convaincants, surtout Karine Viard, même si les instants tragiques sont moins bien réussis que le comique. Film français sympa.

Les ambitieux est un film français sans ambition signé Catherine Corsini. Karin Viard est à l'affiche et elle est toujours aussi bonne actrice en Judith Zahn, dénicheuse de talent littéraire. Elle séduit un écrivain néophyte nommé Julien(Eric Caravaca) venu de la province. Elle va le faire vivre dans l'opulence pendant quelques temps et le rendre heureux. Cependant, les problèmes ne tardent pas à pointer le bout de leurs nez, Julien découvre une boîte remplie de manuscrits racontant toutes les pérégrinations du père de Judith. Il décide donc d'écrire les mémoires de son père qu'elle déteste depuis qu'il l'a abandonnée. Le jour où il finira son livre et lui fera lire, elle se vengera et l'humiliera dans une émission TV où il fait la promotio nde son livre. Cette histoire d'amour est un peu niaise, facile et sans grand intérêt. De nombreuses incohérences jallonnent le film, l'écrivain venant de sa petite campagne n'a pas un sous et réussit à louer un appartement parisien qui coûte les yeux de la tête. De plus, il vend bien son livre alors qu'il n'a pas les droits. Un divertissment assez moyen, un peu simplet et sans aucune profondeur mais superbement illuminé par la très douée Karin Viard.

Deux acteurs que je n'aime pas trop personnellement mais mis à part ça c'est une comédie romantique française plutôt mignonne et crédible qui se laisse regarder.

Une affiche très laide, dix premières minutes poussives ... je commençais à me demander ce que je faisais dans cette salle, quand enfin Karin Viard est apparue à l'écran, et le film a réellement démarré. Car il faut reconnaitre que le film repose en grande partie sur la performance de Karin Viard qui trouve ici un rôle à sa mesure. Tour à tour hystérique, cassante, manipulatrice, paumée, brisée, émouvante, et toujours belle : même si je le savais déjà, quel talent ! Le reste du casting est très bon, avec notamment un étonnant Gilles Cohen. Le film bénéficie également d'un scénario astucieux, d'excellents dialogues et de bons choix musicaux, mais souffre d'une mise en scène un peu trop inégale. Les Ambitieux n'est pas complètement réussi, mais à voir assurément.

Les Ambitieux commence par traiter des ambitions d'un jeune écrivain Julien obsédé par la publication sa passion. Cependant il se heurte à une apathie pure et simple quand il obtient enfin un éditeur Judith pour le lire. Ceci étant la France la terre des laïcs faciles ils dorment bientôt ensemble dans le péché et les choses ne font que devenir plus folles à partir de là. S'il y a une forte sensibilité bohème Julien ne s'en tire pas totalement libre. Ses ambitions l'amènent à faire publier son livre et à gagner la fille mais la réalisatrice Catherine Corsini montre également que l'ambition va dans les deux sens. Ses succès font de lui une risée nationale et il doit se cacher pour sauver la face. Il y a aussi le personnage de Simon l'acteur sérieux qui est tellement déterminé à le faire qu'il est actuellement sans abri. À la fin du jeu il y a une scène divine où il met ses compétences à profit et joue un harceleur déterminé à violer Judith. Karin Viard, Eric Caravaca et Jacques Weber sont excellent dans leurs rôles. Tout cela semble si méchant et ça l'est mais c'est aussi hilarant. Les Ambitieux est un sacré bon film...

Film gentillet où mes sentiments sont mitigés. En effet, toutes les coucheries de K.Viard sont un peu longues et l'interprétation D'E.Caravaca me laisse perplexe, le scénario enfin part dans tous les sens et me semble incohérent. Par contre K.Viard est parfaite et certaines réactions sont imprévus et donnent du piment à l'histoire. Pourquoi pas ?

un film gentillet, sans grande surprise, et un peu trop proche de la nouvelle Eve dans l'esprit et surtout quant au rôle de Karine Viard. Monsieur Caravaca n'est pas très consistant, mais heureusement, Mademoiselle Viard est toujours ausi surprenante et juste, et elle fait quelquefois oublier la minceur du scénario. Certaines fois, elle atteint même cette grâce propre à certaines actrices exceptionnelles, comme ce moment où elle éclate en sanglots après avoir découvert des photos d'elle petite. pour elle, encore pour elle et toujours pour elle, s'il faut y aller, Karine Viard en est la meilleure raison;

L'idée de base et le film en lui même ne sont pas désagréables mais le scénario frôle parfois la niaiserie. Ca aurait fait surement un très bon livre, malheureusement ça ne fait pas un bon film. Il y a trop de choses incohérentes (comme la présence du clochard, la rencontre des 2 héros...)pour y croire. Dommage car Caravaca et Viard sont bons et certaines scenes sont originales....

Très moyen. Je n'ai pas du tout accroché au scénario qui n'est pas crédible ni passionnant. Reste Karine Viard qui, pour une fois, surjoue la "sale peste égoiste" ... un Caravaca apathique, atone ... et pas crédible en "amant de service". Un personnage d'acteur raté rappelant à la fois le combat des "Enfants de Don Quichotte" et des intermitants du spectacle ? Ennuyeux et plat ... je suis sorti avant la fin.

Partant sans à priori, je n'ai pas réussi à accrocher à ce film.
J'ai eu l'impression de voir une succession de scénettes mises les unes aprés les autres,avec des personnages principaux moyens et sans relief.Pourtant,j'apprécie par ailleurs Karin Viard, qui ici ne semble pas être dans son rôle.De plus, son maquillage ne lui facilite pas la tâche, la faisant vieillir ou rajeunir de 10 ans selon les scènes!!!
Le personnages secondaires sont,par contre, plus intéressants.
Dommage....

Surprenant, je m'attendais à voir une comédie légère et l'on se retrouve dans un univers plus psychologique. La surprise a été bonne car l'on s'acroche au fur et à mesure du film et les personnages deviennent de plus en plus intéressant et nous dévoilant leurs vrais visages.
Une belle surprise.

Libraire de province, Julien est à Paris où il se lie avec Judith, l'éditrice qui vient pourtant de lui refuser son premier roman (sans l'avoir lu...)
La comédie sentimentale et satirique de Catherine Corsini a pour décor le milieu parisien de l'édition; elle est de nature à nous éclairer sur les moeurs supposées cruelles de la corporation. Julien est une sorte de Rastignac de la littérature, Karin Viard est l'éditrice assez représentative du cadre pressé et égocentrique, tandis que Jacques Weber est un chroniqueur littéraire forcément mesquin et perfide, petite vedette du Tout-Paris. L'intrigue prend forme lorsque Julien escamote le journal intime du père défunt de Judith pour se l'approprier.
La suite nous laisse un peu sur notre faim. La trop grande simplicité du scénario, ses complaisances aussi, et le manque de style de la mise en scène concourent pour faire de ce sujet une histoire sans beaucoup de relief. Le microcosme littéraire, tel qu'il est décrit, semble assez étriqué et, au final, très anecdotique, sans surprise ni saveur. Sans compter que la relation sentimentale entre Julien et Judith n'est guère crédible. Elle nait bien facilement à la faveur de circonstances qu'on peut qualifier "de cinéma" et se dénoue, spoiler: suivant un happy end larmoyant etonnamment commun.

Dernièrement un des meilleurs et des plus sympas film que j'ai vu au cinema. Les acteurs ont très bien joué. L'histoire, très originale.

Enfin pour se detendre c'est un bon plan. Vous allez vous marrer.

Dommage le film est à demi reussie il n est pas raté il y a de bons moments mais il manque le je ne sais quoi pour pouvoir dire en se levant ' c etait bien' .La on part avec un gout de satisfaction moderé .