Film surprenant qui narre l'histoire d'une famille composée de deux fils, l'un tout jeune joué divinement par Louis Garrel, l'autre plus vieux intérprété par Romain Duris en pleine dépréssion à cause de sa rupture avec Joana Reiss ( mention spéciale à cette derniére ). Le pére de cette famile joué par Guy Marchand ne sait pas quoi faire pour son fils en pleine dépréssion, ne sait plus quoi faire avec son ex femme, est un peu perdu et enchaîne cigratette sur cigarette. A travers cette histoire, on peut remarquer une excellente mise en scéne et des procédés inhabituels tel l'apostrophe de Garrel au début ou quand Garrel danse de facon accélérée. Peu de longueurs dans un film étonamment vrai qui décrit une famille dans sa réalité quotidienne. De plus, quelques épidoses cmiques viennent compléter le film comme la scéne du sapin avec Marchand, ou le bol de café avec Garrel. D'ailleurs, la ville de Paris comme décors éxtérieur pour le défi du Bon marché est une trés bonne idée. A noter l'excellente scéne de la baignoire quand Garrel s'inquiéte pour son frére qui à plongé dans la Seine.
Excellent film, à la fois drôle et émouvant, et avec un magnifique trio d'acteurs (Romain Duris, Louis Garrel et Guy Marchand). Si les 20 premières minutes sont assez déroutantes, le reste du film est une pure merveille. En outre, la bande-son est formidable et colle parfaitement avec l'ambiance mélancolique de "Dans Paris".
Christophe Honoré nous offre ici un très beau film intimiste. La continuité de la Nouvelle vague. Un cinéma fort mais qui n'en fait pas trop, juste ce qu'il faut pour nous toucher, on avance à petit pas, on construit dans nos têtes l'histoire des ces hommes, de cette famille. Les acteurs interprètent leur rôle à merveille. Un très beau film qui sort des sentiers battus tout en étant dans une continuité.
J'ai tenu 30 minutes, et je suis sorti de la salle obscure ! je ne comprenais rien, je ne comprenais pas qui était qui, qui faisait quoi, je ne comprenais même pas les dialogues, inaudibles, incompréhensibles : ces films où il faut se prendre la tête, pour même ne faire qu'entrer dans l'histoire. Non, c'est trop pour moi. J'ai pensé à Godard et à la nouvelle vague des années 60. Dommage, j'aime beaucoup Duris.
C'est le genre de film que l'on revoit, et plus on le revoit, plus on l'aime. Le film est court (1h30), rapide, à la manière des films Nouvelle Vague. D'ailleurs Honoré ne nie pas sa fascination de la Nouvelle Vague. Dans le même sens, Louis Garrel me fait franchement penser à Jean-Pierre Léaud. Le film s'étend sur une journée (si on ne compte pas l'intro, essentielle pour le role de Duris). Tout passe de la rapidité de Louis Garrel, de ses copines, de sa course dans Paris, à la dépression de son frère. Entre drame et comédie (Romain Duris excellent en pleine dépression, et puis qui chante sur Kim Wilde), le personnage de Louis Garrel est irrésistible, le père est parfait, tout cela fait de ce film un des meilleurs films français qu'il y a eu dernierement.
Honoré parvient ici à conjuguer la pente descendante des sentiments (rupture amoureuse difficile, lente érosion du temps qui passe, électricité statique des liens familiaux) avec la pente ascendante du cinéma. « Dans Paris » décrit avec sensibilité la dépression d’un jeune trentenaire qui retourne vivre dans sa famille après l’échec de son couple, mais le projette dans une forme tellement vive et virevoltante que le film provoque une énergie proche de la griserie. Entre JD Salinger (la famille comme cimetière des espoirs déçus et des échecs individuels) et le Wong Kar-Wai des débuts (pour cette façon de faire danser des emprunts à la Nouvelle vague).
Paris , de nuit , sous la neige , la chaleur des appartements hivernaux , les mutations amoureuses qui s'y passent , le côté romantique de cette belle et splendide capitale , accompagnés d'un petit air de blues/jazz au piano . Romain Duris , son histoire et sa place dans le film m'ont particulièrement touchée , Christophe Honoré filme lentement , ce profond chagrin amoureux , parfaitement . Paul , un coeur "faible" et très amoureux est entre passé et présent : les souvenirs amoureux intenses , la tristesse horrible , la mélancolie plongée dans l'incompréhension : l'amour se dégrade et on ne sait comment arrrêter cette dégradation . Jusque là , on se sent pénétré dans cet atmosphère nostalgique . Mais , le moment où Paul appelle Joana tourne au pathétique ! La sensibilité , toute l'émotion qui s'étaient installées et ressenties avant disparaissent , et on se dit mais il ne souffre pas autant en fait , il n'incarne plus l'être envers qui on compatissait et on souffrait , l'échange au téléphone avec Joana sous forme de chanson vire au ridicule ! Dommage car toute l'émotion part , ce n'est pas qu'on veut le voir souffrir mais on se dit que ce n'est pas une rupture si douloureuse comme elle l'était représentée avant , que cette rupture n'est pas aussi incompréhensive . Ce qui fait disparaître la fine subtilité du début . Même si j'ai trouvé le jeu de Joana Preiss pas toujours juste , la première partie de Dans Paris est pour moi une très belle réussite , en revanche la deuxième partie semble inaboutie .
C'est ma faute, je n'ai pas vu avant d'entrer que Christophe Honoré était derrière la caméra. Je me serai abstenu, déjà refroidi par ses deux précédents films. Il paraît que la presse a aimé... Là, plus que jamais, ça tourne à vide, il n'a rien à raconter. Allez, il nous offre encore quelques paires de fesses (et autres) mais Louis Garrel aime tellement montrer les siennes ! Et je suis sorti soulagé au bout de 50 minutes.
Une réalisation un peu loufoque, donne une suite de scènes parfois délirantes, singulières, quelques fois drôles, mais souvent à mon goût sans réel objet. L’histoire un peu glauque et austère, est un enchaînement de passages intimistes, mélancoliques, mais dont la manière trop stylisée de les présenter empêche d’accrocher au sujet. Heureusement la performance des acteurs sauve un peu l’intérêt de l’œuvre. Flanqué de l’étiquette nouvelle vague par la presse, on adhère ou pas, moi c’est non.
comment on peut aimer un film aussi vide, prétentieux, pédant et ennuyeux ... cela reste un grand mystère pour moi ! Surtout n'y allez pas, vous allez mettre 9 à la poubelle et surtout, vous allez perdre 1h30 de votre vie et passer à côté de tout un tas de choses merveilleuses. Car à côté de ce film complètement creux, tout vous semblera merveilleux. ...
La première demie heure du film (avec une longue et irritante scène de rupture) présageait le pire mais, finalement lhistoire prend tout son intérêt grâce à la belle relation de ce trio dhommes (les deux frères ainsi que le père, magistralement interprété par Guy Marchand) dans une forme à la fois grave et légère.
2 étoiles maxi. J'ai pas aimé, même s'il y a des points positifs: tous les acteurs (sauf celle qui joue la copine de Paul) jouent très très bien. Très difficile pourtant de jouer un dépressif ou l'entourage d'une telle personne. J'ai pas aimé: la façon dont c'est filmé, le son est mauvais, on ne comprend pas tout (bien que ce soit normal que les acteurs dans ce genre de situation n'articulent pas), il n'y a pas d'histoire, pas d'intrigue, pas de début, pas de fin. Pour un sujet lourd comme une dépression (certain(e)s verront de quoi je parle), je trouve que ça va pas au fond des choses.