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Synopsis
A Paris, Paul est très malheureux depuis qu'Anna l'a quitté. Incapable de trouver l'énergie pour avancer dans sa vie, il retourne vivre chez son père. Jonathan, son frère cadet, éternel étudiant, n'a pas encore quitté le domicile paternel. Il se montre insouciant, enchaînant les histoires sentimentales. Mais cette légèreté dissimule mal de profondes blessures : Jonathan ne s'est jamais vraiment remis de la mort de sa soeur, qu'il adorait. Tandis que le jeune homme poursuit sa vie décousue, Paul s'enfonce toujours plus dans la dépression. Christophe Honoré s'inscrit dans la lignée de la Nouvelle Vague avec ce film qui offre à Guy Marchand son plus beau rôle depuis longtemps, et qui lui a valu une nomination aux César.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
"Prends la peine de négliger la souffrance des tiens" Ce film avance constamment sur un fil, menace de tomber à tout moment mais c'est le contraire qui se produit après 20 premières minutes un peu poussives. Variation jazzy sur le mal-etre, subtil, fin, leger, touchant dans sa façon de montrer la complicité de cette famille, constamment surprenant. un chef d'oeuvre... qu'auraient tort de tenter de copier bon nombres de cinéastes français ...
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ygor parizel
183 abonnés
2 503 critiques
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3,5
Publiée le 18 juillet 2012
Une oeuvre qui fait pensé à du François Truffaut. L'introduction est cool mais faut plusieurs minutes pour bien rentré dans le film. Les dialogues sont sophistiqués, la réalisation ingénieuse et l'ambiance jazzy. Les acteurs en rajoutent mais c'était prévu. Cela peut paraître arty (et ça l'est) mais c'est pas nul.
Christophe L
17 abonnés
71 critiques
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4,0
Publiée le 17 septembre 2008
Deux Frères. L' un déambule dans Paris..., de conquete en conquete plein de promesses romantiques, Louis Garrel magnifique ! Pendant que l' autre se remet d' une rupture...et tourne en rond dans sa chambre d' adolescent, Romain Duris tres émouvant... Christophe Honoré aborde avec légèrete des sujets lourds.
Cluny
58 abonnés
593 critiques
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3,5
Publiée le 14 octobre 2012
Première scène, un plan séquence sur Louis Garrel qui se lève du lit où dorment son frère et une femme, traverse l'appartement en désordre, enlève la cigarette de la bouche de son père endormi, va sur le balcon et se retourne vers la caméra pour s'adresser au spectateur, puisque je ne suis pas le héros, je serai donc le narrateur. Nous voilà d'emblée dans la distanciation chère à Godard, avec le personnage qui prend à partie le ...
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Dans Paris a été présenté en 2006 au Festival de Cannes, dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs. Le film a fait sensation sur la Croisette, à tel point que le jour de la présentation, une séance a été ajoutée in extremis à minuit pour accueillir les spectateurs qui n'avaient pu entrer à la projection de 22 heures...
Les intentions du cinéaste
"Je pourrais affirmer que ce film-ci est né en 2001, au moment où Romain Duris s'est mis à chanter pour moi la chanson de Lola au bord de la Garonne. Je ne mentirais pas non plus en déclarant que j'ai eu l'idée de Dans Paris tandis qu'aux îles Canaries, je filmais Louis Garrel tout nu sifflotant avec une serviette verte sur l'épaule. Et pourtant... Avant, il y avait eu la lecture de Salinger et celle de Mon mal vient de plus loin de Flannery O'Co
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Famille recomposée
Pour jouer les rôles des deux frères, Paul et Jonathan, Christophe Honoré a réuni dans son troisième film deux comédiens qu'il connaît bien : Romain Duris campait l'ami homo de Béatrice Dalle dans Dix-sept fois Cécile Cassard, son premier opus sorti en 2002. Quant à Louis Garrel, il incarnait le fils (et compagnon de débauche) d'Isabelle Huppert dans Ma mère, son film suivant, sorti en 2004. Ajoutons que l'icône underground Joana Preiss apparaiss
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Des acteurs formidables dans un film aussi ennuyeux qu'un cours de Lacan. Du sous-Klappisch!
Nelly M.
Visionner le dvd " de ce film de 2006 en 2011 vaut, en plus des acteurs tous bien à leur place, pour son approche des contextes familiaux "tendance" : les domiciles parentaux comprenant la présence des jeunes adultes désoeuvrés pour cause de récession économique aiguë. Avec un deuil pour surligner la paralysie, Paris pour décor de repère, rive illuminée de Noël longeant une eau noire tentatrice en parfait contraste avec ce balcon dominant les toits... Remarquable interprétation de Guy Marchand auprès de ses grands garnements aux ailes coupées. La mère recasée ailleurs, aussi toxique qu'attirante, maintient le frein (Marie-France Pisier récemment disparue très attachante dans ce film). Inspiré Nouvelle Vague pour la manière de filmer le côté intimiste surdimensionné, cette suite d'humeurs changeantes chacun dans son monde plombé malgré les passerelles. Côté spectateurs, la même succession d'attendrissements et d'agacements mais quand même rapportés à une époque régressive au centuple !