Avis : Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan - Page 10

Ceux qui y voient un "documentaire" ou une "critiiiique de la société US" ce trompent, ce genre de bashing à base de blagues lamentables niveau scatologique on peux le faire dans n'importe quel pays et avec n'importe qui. Évidemment ça plait en France puisque il s'agit des "horrîîbles" américains mais si il faisait un tel film sur la France je gage que la plupart des rieurs vireraient sérieusement verdâtre. La connerie comme la méchanceté n'a pas de frontière, Borat réuni les deux et a trouvé son publique.

Un humour lourd à l'image de la société actuelle. Un film qui se veut humoristique mais qui est à la limite de l'insupportable.
Un acteur principal certes assez performant mais un scénario qui ne tient pas le public. Une suite perpétuelle de gags lourds et sans fond.

Une honte qui n'a malheureusement pas sa place dans la case cinéma 0.5/5

Comme les autres film adapté des personnages de Sacha Baron Cohen, Borat est un film inégal. Par moment férocement drôle, comme l introduction au Kazakhstan qui est un sommet d humour trash, par moment plus lourd ou manquant de cohérence. De plus la structure de ce film censé utiliser des happenings ne marche pas toujours car ces derniers semblent plus ou moins calculés. Mais certains de ces derniers sont au choix effrayants ou hilarants comme l hallucinante réunion d une église évangélique. Dénonciation acide de toutes les formes de racisme, de l Amérique qui s érige constamment en exemple pour l ensemble du monde en oubliant de se regarder en face Borat est un ovni qui ne peut laisser indifférent.

Comédie décapante, Borat est un très belle surprise. En effet, l'histoire nous fait suivre un road trip minimaliste à travers les Etats-Unis pour trouver Pamela Anderson en compagnie de Borat qui vient du Kazakhstan et la différence de culture va être tout l'objet du film et va donner lieu à des moments improbables. C'est franchement bien construit et toutes les scènes s’enchaînent naturellement. On se demande constamment si ce qu'on voit est vrai ou si c'est prévu ce qui fait que c'est parfois déstabilisant. Le personnage de Borat dit des atrocités mais n'est pas méchant pour autant. Il est maladroit et n'a pas grandit avec les mêmes coutumes ce qui donne des dialogues savoureux, piquants et aussi de l'incompréhension. C'est politiquement incorrect et transgressif. Il ne semble pas avoir de limites et tout le monde en prend pour son grade. Deux scènes m'ont particulièrement fait hallucinés, il s'agit spoiler: du lâché de juif et du combat entièrement nu
qui est marquant et dont j'aimerai oublier l'existence tant ça dure longtemps et que c'est euhh.. particulier. Sacha Baron Cohen ne joue pas Borat, il est Borat et sa prestation est sans concessions. De plus son visage sympathique et son sourire enfantin lui permettent de tenir des propos très violents. Et c'est ce qui permet au film d'être drôle et de souvent faire rire. Mais la ou ça surprend, c'est que l'on a aussi le droit à quelques moments plus intimistes ou Borat en devient presque touchant et c'est vraiment agréable. Ces passages sont magnifiés par la réalisation qui est surprenamment le plus souvent de bonne qualité servit par une photographie qui offre de très beaux plans lors de quelques séquences. La b.o. qui vient se greffer à ces images fini de sublimer ces scènes. Je l'ai beaucoup aimé et je ne m'attendais pas à en prendre plein les oreilles. Les chants traditionnels sont sublimes et se mélangent parfaitement aux autres musiques qui sont tout aussi qualitatives. Reste une fin à la hauteur du reste de l'aventure qui fait de Borat un très bon film et une comédie qui atteint sa cible que je ne peut que vous conseiller de regarder.

Un excellent film marrant de Larry Charles avec Sacha Baron Cohen. Une très bonne comédie. Un humour corrosif.

J'ai vu un film... d'une rare poilade, sur les travers à la fois de ce personnage haut en couleur, de la société américaine et aussi de l'image du Kazakhstan... On est effaré, surpris et touché par ce personnage totalement loufoque qu'est Borat. Sur certaines scènes, il y a des aspects plus que foutraques. J'ai particulièrement apprécié la liberté de ton et la satire qui en est faite... On frise parfois le génie du film potache... Et bien qu'il y ait des phases de totale improvisation et total délire, on le sent malgré tout empreint d'un certain respect vis-à-vis des personnes dont il se moque. Ou du moins, ce film l'ignorance et les postures de ces interlocuteurs... Enfin, il serait intéressant de savoir la part d'improvisation et de travail écrit dans ce film car il y a un malgré tout un film directeur et une narration qq peu contrôlé, quand Sacha Baron Cohen est totalement incontrôlable. C'est un film subversif et salvateur qui montre les travers de la société américaine, et par extension les "schémas" de pensée des sociétés occidentales... (et au final de tout type de société).

Ce film n'est qu'un développement de propos et images Raciste, Homophobe, anti sémite avec du voyeurisme pornographique ridicule. Se distingue par sa bassesse.

Borat a le mérite d'oser tout. Pas de demi-mesure, une provocation claire et précise, une dérision à toute épreuve. Sasha Baron Cohen s'assume et va plus loin que ses compères de chez Jackass ou Les 11 Commandements. Ici, l'acteur se moque de l'Amérique, mettant en avant leur racisme, leur croyance, leur homophobie, et leur mode de vie. Ils discrédite le monde occidental.

https://m.facebook.com/la7emecritique/

Dans la série OVNI (après "Les clés de bagnole", "H2G2"...), je me suis précipité sur " Borat " dont la bande-annonce m'avait bien fait rire. Et je n'ai pas été déçu car on est bien devant une des meilleures comédies de l'année et un film à potentiel culte qui s'inscrit parfaitement dans le renouveau de l'humour US actuel (à savoir ouvertement irrévérencieux)! Le plus grand pari remporté par " Borat " est sans doute d'avoir inclus des scènes de caméra (plus ou moins) caché où les intervenants se livrent, pensant être interviewés par un journaliste Kazakh neuneu ! Loin d'alourdir la mise en scène, cette lumineuse idée permet de dresser un portrait à charge contre les coins reculés des USA (le texan qui veut éradiquer les homos, le repas avec le pasteur, l'église pentecôtiste qui ressemble plus à une secte qu'à autre chose...). Mais, Borat est avant tout une énorme comédie bourrée de scènes d'anthologie (le début au Kazakhstan, l'affrontement dénudé entre Borat et son pote, l'enlèvement de Pamela Anderson...), de dialogues à mourir ("Ma moustache a encore le goût de tes couilles") et d'idées dont on se demande où Sacha Baron Cohen a bien pu aller les chercher (le lâcher de juifs, le maillots de bain, la soeur 4e prostitué du Kazakhstan...). On pourra toujours reprocher au film de ridiculiser les Kazakhs (pauvres, stupides, incestueux, antisémites...) mais franchement, quand la caricature est si drôle, elle vaut le coup ! Un très grand moment à partager entre amis !!

Borat (ou en version longue : Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan) est un film complètement dingue, signé Larry Charles et porté par un Sacha Baron Cohen qui dévoile ici déjà sa marque de fabrique.
L'humour est dévastateur et n'épargne personne, que ce soit les sociétés occidentales (qui, sous couvert de civilisation, peuvent s'avérer extrêmement barbares et rétrogrades) ou bien les sociétés d'Asie centrale (tiraillées entre les restes du communisme et la religion musulmane très présente).
Le style, sous forme de mockumentaire (faux reportage), marche super bien, grâce à un présentateur Borat, complètement déjanté. Ses mésaventures sont géniales et font ressortir le pire de la bêtise et de la méchanceté humaine spoiler: (comme le fait de faire dire à un Américain sans trop forcer qu'il souhaite la mort des homosexuels)
. Sacha Baron Cohen est parfait dans le rôle principal et son duo avec Ken Davitian est très drôle.
L'humour peut perturber voire choquer et ce n'est pas surprenant que certains spectateurs soient passé à côté. Mais de mon côté, je fais partie à 100% de ceux qui y sont sensibles.

Borat n'épargne rien ni personne et c'est ça qui est jouissif. Ames puritaines s'abstenir, il va parfois très loin, sûrement trop loin au goût de certains. Un film irrévérencieux et tendancieux, mais drôle si on laisse sa morale au vestiaire le temps d'un film.

Monument de fainéantise, Borat n'est qu'une émission de télé médiocre longue durée et dont l'humour n'atteint en rien les émissions parfois hilarantes d'Ali G sur MTV. Triste d'ennui et pourtant pas sans fond, il a pour seul mérite de ne pas tomber dans le racollage politique débile et de rester sur le terrain de la blague. Dommage qu'il lui manque à la fois le rythme et l'inspiration.

Ce film est une vraie honte au cinéma contemporain actuelle , Sasha tu m'as beaucoup déçu t'avais vraiment pas besoin de te ridiculiser pour un tel résultat , non seulement tu obliges de nombreuses personnes à le visionner en sous-titre quelque soit sa version pour te comprendre , les gags sont pathétiques et nulles , allez ce film va rejoindre 'Scary Scream Movie' dans la catégorie fêlé de l'intérieur de la conception du bocal .

Film qui ressemble à une succession de gags à la Michael Youn teintées de pseudo dénonciations. Le personnage de Borat est trop artificiel, assimilant le kazach à une sorte d'aborigene faschiste et décérébré. Au dela de dénonciations « bateau » sur certaines communautés, j’ai eu l’impression que le but final du film etait de montrer que certains américains pouvaient etre pire que lui, notamment quand il s’agit de racisme et de mauvais gout. Bien, mais qu’apprend t on de neuf ? Pas grand-chose en définitive si on est autre chose qu’un bœuf arriéré… L’humour y est gras et les gags lourds. Cependant, il faut reconnaitre que l’acteur en lui-même rentre bien dans son personnage comme auparavant avec Ali G, Il faudrait simplement que Cohen reste devant la camera à l’avenir ou au pire fasse des scketches pour MTV, mais de grâce, stoppe la réalisation pour le grand écran.

Le cynisme dont fait part Sacha Baron Cohen a choqué bon nombre de spectateurs mais a su en séduire tout autant qui y ont vu une satire sans précédent des mentalités fermés des personnages qu’il met en place. La grande idée comique et dénonciatrice de sa démarche consiste à mettre, face son rôle volontairement stéréotypé à outrance, les réactions prises sur le vive d’américains moyens qui s’avèrent malgré eux tout aussi caricaturaux voir même plus risibles. La limite entre fiction et réalité de ce faux documentaire transgressif peut effectivement créer un malaise qui en affaibli la portée accusatrice mais la manière dont la bêtise humaine est ainsi dépeinte sous toutes ses coutures via cette feinte de choc des cultures donne un aperçu véritablement terrifiant de la société contemporaine. Les gags mêlent adroitement l’humour violemment irrévérencieux et les pantalonnades dont sait preuve ce réalisateur polymorphe adepte d’autodérision, le tout sur un ton à prendre au 10ème degré. Il s’agit bien là d’une perle rare dans le cinéma comique hollywoodien emmuré dans sa bien-pensance.