Avis : Half Nelson - Page 6

Bien que le film soit baigné dans une sensibilité du début à la fin et que Ryan Gosling montre une fois de plus que c'est un futur grand acteur, il n'en reste pas moins que c'est un peu du déjà vu sans grandes nouveautés (un prof paumé, une élève seule qui s'aident mutuellement).

Le genre de films qui a la qualité de ses défauts. A savoir que c'est une oeuvre honorable, qui arrive à éviter assez intelligemment les clichés, et qui ne sombre jamais dans un pathos de mauvais gout. L'ensemble est sobre, modéré, et les quartiers remarquablement décrits... Et pourtant, la sauce ne prend pas, l'ensemble se faisant d'un intérêt inégal et il faut reconnaitre que l'on finit par s'ennuyer, ce qui est vraiment regrettable. L'interprétation est quant à elle très bonne, notamment de la part de Ryan Gosling, qui confirme son grand talent. Bref, une oeuvre estimable et courageuse, mais qui hélas, n'arrive pas à se faire une place dans nos coeurs, faute d'un intérêt général du spectateur pour le film. Dommage.

L'exemple même du film sur l'éducation anti- académique indépendant...Gosslin est bouleversant (son meilleur rôle ?)...Cette description du système américain sonne vraie sur tous les tableaux.

Je devrais normalement me rallier à l'ensemble des critiques qui ont plébiscité ce film mais je n'y arrive pas.
Et pourtant...tout dans ce half nelson devrait me réjouir:Des bons acteurs,une bonne morale et tout le toutim!
Hélas,hélas,plus le film avançait et plus j'avais l'impression de l'avoir déjà vu!
Car à l'instar de notre idéaliste de prof qui se came faute de pouvoir changer un monde se vautrant de plus en plus dans le chaos,j'ai moi même songé un instant à en finir avec la vision de ce film tant sa conclusion me semblait tout sauf imprévisible.
Du coup,avec ses enjeux déjà racontés,sa mise en scène déjà réalisé,son jeu d'acteur déjà vu,on finit par se demander ce que ce half nelson a de raison d'être,si ce n'est de réiterer un succès déjà consommé par tous les films du même ordre,que sont les dernières productions "underground" que le cinoche américain,dit contestataire,a livré ces dernières années.

Toute personne ayant fait l'expérience de la dépendance a la drogue dans sa vie que ce soit la vôtre ou celle d'un proche trouvera Half Nelson bouleversant. Il ne s'agit pas des raisons qui ont conduit à la dépendance ou à la guérison mais plutôt de l'expérience de la dépendance dans sa réalité brute. Même si vous n'avez pas fait l'expérience de la dépendance dans votre vie l'histoire est plus que digne d'intérêt. Ryan Gosling est le portrait parfait d'une bonne personne qui s'est perdue. Son interprétation d'un drogué est presque trop bonne. Les dialogues ne sont pas prétentieux ou supposé l'être et ne sont pas sur utilisés. Toute cette histoire se déroule d'une manière très naturelle...

réalisation subtile, scénario original et beau qui renverse les habitudes et clichets, le prof blanc est le drogué et l'élève noire l'aide, une belle histoire d'amitié entre un prof et une élève le tout traité sous un ton vraiment rafraichissant

Un sujet intéressant très bien filmé, bien traité.
J'aurais pu mettre trois étoile pour cette histoire sombre et dure de ce fléau social "la drogue", le seul reproche c'est que le film montre le problème mais aucune solution... Dommage car parfait pour tout le reste

Je suis allé voir ce film par curiosité et parce que j'avais vu de bonnes critiques dessus surtout qu'un oscar c'est pas rien...

De plus le ptit sypnosys avait l'air intéressant...

Devant le film : quel ennui... Rien n'y ressort... Aucune histoire... aucun fil... Rien... Quelle déception...

Un film banal sans grand intérêt...

Si les situations de Dan et Drey offrent de belles analogies où la drogue est l'élément central, le scénario manque globalement de consistance et de seconds rôles beaucoup plus présents et développés. Le récit ne parvient à captiver que par intermittence, le rythme particulièrement lent n'arrangeant rien, et ne transmet que peu d'émotions ce qui est rédhibitoire pour un drame.
Gosling quant à lui est encore une fois quasi parfait dans un rôle dramatique un peu effacé, mais aucune alchimie ne ressort réellement de son association avec Shareeka Epps, qui elle n'est pas exceptionnelle.
A noter également une belle photographie et une réalisation intimiste réussie.

Film intimiste, a priori peu ragoutant pour ceux qui ne sont pas adeptes de drames a petit budget. Mais c'est bien sur sans compter sur Ryan Gosling, enfin reconnu a sa juste valeur cette annee. Ce jeune acteur, que son jeu si juste rend beau alors, qu'il n'est pas de la jeunesse bradpittienne, est tellement juste qu'on pourrait se faire du souci pour sa sante mentale, comme precedemment dans Stay, il est quasi impossible de penser qu'il ne fai que jouer la comedie. De plus il est impressionnant de voir ses choix de carriere, trs minutieux pour son age.... Ryan Gosling un Acteur qui merite d'etre suivi!!!!

Ryan Gosling, touchant dans ce film, simple mais humain.

Ce que j'aime le cinéma indépendant américain en particulier ce film qui critique par via les exposés oraux des élèves l'Amérique dans ce qu'elle a fait de plus dégueulasse.

L'histoire en elle même est très intéressant, car nouvelle pour une fois ce n'est pas le prof qui débarque dans une classe de dégénérer et doit tout subir et au final les faire changer non dans "Half Nelson" on plonge au coeur de la vraie vie ou le professeur est le plus à plaindre.

Un prof accro à la drogue se lie d'amitié avec la jeune Drey et En dépit de leur différence d'âge et de situation, leurs destins se croisent à un moment crucial de leur existence, où tout peut encore basculer d'un côté comme de l'autre.

Ryan Gosling à bien mériter sa nomination à l'oscar du meilleur acteur, il l'aura un jour.

Prenant touchant et émouvant.

AHHHH.... Bien qu'"adepte" de l'"aura GOSLING" depuis le choc-terrassement de "STAY" l'an dernier, qui m'orienta sur "THE NOTEBOOK",et une filmographie interessante, j'ai visionné le film tardivement et avoue que l'AMBIANCE du film est pour moi un peu GRISE et LENTE. Tout comme le final, bizarrement, trop vite arrivé !
Cependant RYAN GOSLING possède toujours ce regard, cette voix (v.o. please !) et ce jeu, qui transpirent à la fois la souffrance et la sensibilité qui savent me toucher.

Son personnage de prof', trop sensible sûrement, souffre et pour fuir se came. Il l'incarne sans problème. Ce dernier a du mal à partager, à se laisser toucher, sonder, à communiquer.
Avec les femmes tout comme avec ses parents, et tous les autres également.
Pourquoi ne plus être avec RACHEL, qui se fiance à un autre ? Elle semble le connaitre et avoir toujours beaucoup de tendresse pour lui. Parcequ'il ne change pas, selon ses propres dires, un comble pour qui enseigne les changements, l'Histoire.
Pourquoi ne pas dire à sa collègue avec qui il "b.." et bouffe à l'occas', qui il est, et ce qu'il ressent, et lui ouvrir réllement son intimité, au lieu de l'effleurer et se cacher ? Mais il voit clair : "il est dur de m'aimer" dit-il.
Pourquoi ne pas dire à sa mère, son père, sa famille "J'ai mal, je n'en peux plus, aidez-moi !" Que de non dits, qui mènent à cette douleur omniprésente, qui lui, le pousse à la défonce. Son élève, DREY, 13ans, qui le surprend en bad trip dans les wcs, a cette profonde pénétrance du regard, et cette expression laconique, qui font d'elle une interlocutrice du vrai, avec qui il pourra parler juste. Et pourquoi pas s'en tirer ? ILs vont s'entraider, malgré leurs faiblesses. Elle, à ne pas tout lâcher pour ses plans destructeurs, et lui, à ne pas se laisser aspirer sournoisement par le dealer , qui a employé et fait tomber son frère, la laissant seule avec une mère célibataire, complètement "bouffée" par son travail. c'est hors normes, sensible, et

Si Half Nelson traite des noirs et de la drogue sans jamais pâtir d’aucune lourdeur, c’est grâce à une réalisation à la fois pure et légère, difficile mais sans brutalité. Cette même réalisation qui permet à Ryan Gosling de s’abandonner corps et âme à son rôle et à la jeune et sublime Shareeka Epps de prendre son envol et de porter le film à elle seule.

Réalisé dans un style quasi documentaire par un Ryan Fleck inspiré, le métrage fait la part belle à deux acteurs d'exception : Ryan Gosling et Shareeka Epps. Le final, d'une simplicité magistrale se suffit à lui-même, sans fioritures, sans grands discours, il est juste là, comme il faut. Une très belle leçon d'humanité et de cinéma.