Derniers Avis : No Country for Old Men - Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme - Page 7

No country for old men, un western moderne réalisé par les frères Cohen en 2007 et adapté du roman de Cormac McCarthy paru en 2005.
Un très bon film, très bien fait, bien réalisé, belle photo, beaux cadrage, bon scénario et magnifique prestation de Javier Bardem. Une durée généreuse et toute une ambiance.
Film quatre fois oscarisé pour meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur dans un second rôle pour Javier Bardem et meilleur scénario adapté. Javier Bardem avec sa tête de fou tient ici, en réalité le premier rôle.
Une fin un peu abrupte, mais bon, on fera avec.

Histoire bien écrite mais déçue pour une fin bâclée et qui n'explique pas la fin du film. J'espère connaître un jour le fin mot de cette histoire à suspens....

Bon c etait top les 3/4 du film puis apres on a plus trop compris ce qu'il se passait; et le film ce finit sur un gout amer, en se disant qu'il y avait un chef d'oeuvre...presque.

Un des plus beaux films jamais réalisés sur le Mal et la Violence. Une mise en scène sans fioritures qui laisse le spectateur face à de bruts morceaux de cruauté. Les scènes d'action sont très intenses, portées par des acteurs au charisme incommensurable. Le choix de ne pas mettre de musique et le cut final ajoutent à la splendeur mystérieuse d'un film devenu culte dès sa sortie en salles.

J'ai eu du mal avec la lenteur du début. Les frères Coen sont des génies du cinéma. Il passent de l'humour au western, au grotesque, au polar noir, mélangent parfois les genres.

On se retrouve ici dans un polar, chasse à l'homme impressionnant de par sa noirceur, sa violence superbement interprétée par le chasseur et le traqué. Les deux protagonistes sont des personnages extrêmes qui vont au bout de ce qu'ils sont sans tergiverser.

Contrairement à tommy Lee Jones qui s'interroge sur le nouveau monde avec philosophie et humour.

La réalisation est évidemment sans faille. C'est clairement un western des temps moderne qui mérite d'être vu.

Bon western inversé des frères Coen, alors oui le début est un peu lent mais on monte en suspens et en violence par la suite. Le tueur psychopathe est très bien incarné par Javier Bardem et les autres acteurs jouent aussi bien leurs rôles. Concernant le film malgré qu'il n y ait pas beaucoup de dialogues, il nous tient constamment en haleine, et il est terriblement angoissant, quelques longueurs subsistent toutefois. J'ai apprécié la fin , en effet les frères Coen on réussis à inverser les codes du western, où pour une fois le héros n'as pas le dernier mot. Enfin je trouve dommage qu'ils restent quelques scènes obscures où le spectateur ignore comment cela c'est passé, par exemple pourquoi Javier Bardem à été arrêté ? Et la fameuse scène de la tuerie dans le motel où on arrive juste après la fusillade.

J'ai jamais autant eu peur d'un méchant dans un film, Javier Bardem est juste exceptionnel dans ce film pour moi son meilleur rôle, et ce film restera toujours dans mon cœur.

Déception. Ce n'est pas tant le rythme lent du film qui m'a dérangé car l'intrigue y est du moins la 1ère heure. C'est la 2ème partie qui pose soucis: ça s'éparpille comme un film qui ce serait voulu sur plusieurs fronts en même temps. Tomy lee jones je me demande encore à quoi a vraiment servi son rôle? Sans parler du grand blond aux yeux bleus, qui souligne surtout des invraisemblances.
Le pompom: j'ai même pas eu le plaisir de voir une belle scène finale entre le tueur et celui à la malette qui semblait bien débrouillard pourtant! Mais on ne verra rien de ce duel (incohérence dans la construction de l'histoire et du rôle des personnages).
En revanche je félicite le rôle du tueur, super bien joué et maintient la tension quasi à lui tout seul! Heureusement qu'il était là.
Ce film aurait en effet pu être sublime, manquait des ingrédients à mon goût et une fin...

Dans ce film, ce qui prime et qui fascine, c'est l'ambiance, l'atmosphère, une image de toute beauté, le suspense et un rythme lent qui sied parfaitement à l'histoire. Le tueur, campé avec brio par Javier Bardem, est terrifiant. Une sorte de Terminator pour le physique massif et l'absence de paroles mais avec des raisonnements beaucoup plus surprenants !!! A la limite, par moments, ça fout la trouille. L'un des tous meilleurs films, selon moi, des frères Coen.

Le début est prenant. Javier Bardem et Josh Brolin sont impeccables. Au final, ce film ne mène que vers un ennui et une sensation de gâchis. Trop dommage.

Encore un film totalement surcoté par des gens qui se sentent esthètes du cinéma en adulant ce genre de produit qu'il est de bon gout d'aduler pour avoir l'air d'un vrai cinéphile.
C'est creux, incroyablement mou, le film fait 2h grâce à des plans qui s'éternisent sur un cadavre ou une carcasse de voiture, ça blablate sur des choses qui n'apportent rien à l'histoire (pas comme chez Tarentino où les digressions permettent de présenter la personnalité des personnages) et surtout ça ne raconte pas une histoire.
Le scénario tient sur deux lignes : un type tombe sur une mallette de billet appartenant à des méchants, les méchants envoient un type à ses trousses pour récupérer la mallette. C'est du vu et revu mais SURTOUT ici le film s'arrête en plein milieu de sa narration. Imaginez Jurassic Park qui s'arrête au moment où les dinosaures s'échappent, Alien qui s'arrête au moment où l'Alien sort du torse de son hôte, etc.
On fini donc le film en se sentant volé et abusé.
Les 2 étoiles vont uniquement aux acteurs qui jouent effectivement bien leur rôle, notamment Javier Bardem qui est bien le seul dans toute cette affaire à mériter son Oscar.

Un point de départ simple : Llewelyn Moss (Josh BROLIN) découvre par hasard à la frontière américano-mexicaine du Texas, une mallette pleine de dollars (2 millions !) au milieu des cadavres de trafiquants de drogue. Il s’en empare, sans se douter qu’il venait d’ouvrir la boite de Pandore. Cette mallette est recherchée par un tueur psychopathe, Anton Chigurh (Javier BARDEM, à la coiffure au bol improbable), armé d’un matador d’abattoir à air comprimé, lui-même poursuivi par le shérif Bell (Tommy LEE JONES) du comté de Terell (limitrophe du Rio Grande), désabusé et proche de la retraite (d’où le titre). Désolé d’aller à contre-courant de l’opinion (le film a une note de 4,1 sur AlloCiné) mais j’ai eu du mal à définir le sujet du film et l’apprécier pleinement : le trafic de drogues ? La mort violente par armes à feux ? La solitude des séniors qui ne comprennent plus le monde qui les entoure ? En fait, c’est la forme qui sauve le film car la poursuite entre Josh BROLIN et Javier BARDEM est assez conventionnelle ainsi que celle de Tommy LEE JONES après Josh BROLIN et c’est la folie de Javier Bardem, tuant de sang froid comme un robot, sans affect, qui la sort de l’ordinaire.

Un thriller haletant, une course poursuite épique qui n'est pas sans nous rappeler le chef-d'oeuvre de Ridley Scott, THELMA AND LOUISE ( 1991 ). Les deux film, le but des protagonistes étant de fuir les Etats-unis, se passe tout près de la frontière avec le Mexique. Dans l'ouest donc et dans le sud. Sous une chaleur accablante, Lewelyn Moss ( Josh Brolin ) trouvent une mallette, clin d'oeil à FARGO ( 1996 ), contenant la belle somme de deux millions de dollars, rescappé miraculeuse d'un deal qui a mal tourner. Dans le même temps, un psycopathe au look diabolique ( Javier Bardem ) laisse une série de meurtre dèrrière lui. Vous vous en doutez, ce fou va partir à la poursuite de Moss pour récuperer le pactole. Un policier ( Tommy Lee Jones ) va suivre la pistes des deux hommes et essayer de coffrer le sérial killer.

Nous partons d'une situation ( presque ) banale, pour se retrouver embarqué dans une course poursuite d'enfer, qui laissera des traces ( pas que de sang ). Le policier, qui commencent à blanchir des cheveux se questionnent sur l'amérique telle qu'elle est maintenant ou plûtot ce qu'elle est devenue. L'époque des as de la gâchette et des Shérif à chevaux est passée. Plus d'indiens, de cowboys. Dans son monologue de début, Tommy Lee Jones souligne le fait que certain Shérifs actuels n'ont même plus de pistolets. Ce policier nostaligique n'est pas simplement un adhérent à la secte du « c'était mieux avant ». Non, il est bien plus que ça, il représente l'amérique du bon vieux temps, du temps des étendues sauvages, et des saloon où l'alcool coulait à flots et ou le shérif était respecté et garant de la sécurité collective. Depuis, les indiens et les cowboys ont été remplacé par des Méxicains et des nomades avec un chapeau. C'est rajouté à tout ce beau monde des détraqués mental au style singuliers. Le tout est exposif et ne fera pas qu'une victime… Le titre est tapageur de sens et exprime complétement le thème .

NO COUNTRY FOR OLD MEN est un film culte, comme ces personnages. Josh Brolin est mythique en fugitif mutique. Javier Bardem fait froid dans le dos avec sa coupe au bol et son souffleur de serrure, un personnage hallucinant et démoniaque, très bien interprété par l'acteur.

La mise en scène est COENiennes. Le cadrage est parfait, à l'image de Fargo. Les frères Coen démontrent une maîtrise du plan absolument extraordinaire. J'ai remarqué, à mon plus grand plaisir, qu'i ya beaucoup de scènes ou la caméra est posée, attend l'arrivée du personnage et quand ce dernier surgit, elle bougent et se met dans la course de l'acteur.
On peux aussi se poser la question suivante : comment est-ce possible de faire sur trois ans, trois chef-d'oeuvres du cinéma moderne ( NO COUNTRY FOR OLD MEN, BURN AFTER READING, 2008 et A SERIOUS MAN, 2009) ?

Un film incroyable et rondement menée, efficace, ergonomique, drôle, esthétique et très violent. Une fable sur le Far West moderne, pas moins redoutable que l'ancien.

Le spectateur est poussé à appréhender le film comme un survival: on comprend que le scénario va tourner autour de la confrontation entre le tueur et la proie.
Le fond très brut, crée par une absence totale de musique et par un esthétisme sobre (Roger Deakins est une fois de plus remarquable à la photographie), rend cette chasse prenante. On se sent impliqué, ce qui rend certaines scènes très intenses, spoiler: celles des hôtels notamment.
. Javier Bardem joue à la perfection un tueur instable et froid. On comprend vite que personne n'est à l'abri.
On est alors pris de court lorsque la chasse à l'homme se termine plus tôt que prévu, ouvrant grand les portes à un exposé jusque là secondaire de la violence et de la fatalité de cet univers, préalablement introduit au service d'un scénario déjà terminé.
J'attendais une fin à cette chasse à l'homme à la hauteur de l'intensité de la poursuite, d'où mes légers regrets. Mais cette décision scénaristique fait sens: tout est fait pour montrer que cette histoire n'a, en fin de compte, rien de spécial dans un univers si brutal. C'est ce sentiment d'impuissance face à la fatalité de la violence humaine qui prédomine à la fin du film. message reçu, donc.

Les Coen signent leur retour en grande forme dans un genre de film noir bien à eux, cocktail improbable d'angoisse, d'humour absurde et de contemplation.