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chrischambers86
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4,0
Publiée le 19 novembre 2013
Fleuron du cinè-clip, rêve d'informatique par l'intermèdiaire d'un computer amoureux, "Electric Dream" est indiscutablement un essentiel du genre! Oublions la stupiditè du titre en français (rebaptisè depuis "La belle et l'ordinateur) et replongeons avec dèlice et nostalgie dans les annèes 80 avec cet excellent film romantico / science / fictionnelle devenu aussi culte que sa B.O en elle-même dont l'inoubliable « Love Is Love » du groupe new wave Culture Club (spèciale dèdicace à mon cousin). Qu'il faisait bon de vivre en 1984 en compagnie du formidable Lenny von Dohlen et de cet ordinateur fortement èpris de sa voisine violoncelliste, la magnifique Virginia Madsen! Venu du clip, le cinèaste Steve Barron n'avait que 28 ans quand il signa ce premier long-mètrage en nous rappelant les couleurs, les fringues et les effets spèciaux de toute une èpoque! Avec en prime un joli clin d'oeil de l'ordi en fin de gènèrique! Dommage que Barron ("Teenage Mutant Ninja Turtles", "Coneheads", "The Adventures of Pinocchio") n'ait jamais retrouvè par la suite cette folle originalitè, cette magie et cette èmotion made in 80's...
Electric Dreams de Steve Barron (retitré "La Belle et L'ordinateur" en France), ou l'une des plus hallucinantes et surtout, l'une des plus belles histoires d'amour que le cinéma nous ait offert ! On y fait la connaissance d'Edgar, un ordinateur pas comme les autres qui, à la suite d'un court-circuit, se retrouve doté d'une intelligence, de sentiments, et d'un sens de l'humour féroce ! Dés lors, il va chambouler la vie et les habitudes de son propriétaire, Miles Harding, un jeune architecte ambitieux, et tomber amoureux, tout comme lui, de Madelyn, la jeune et jolie violoncelliste qui vient de s'installer dans l'immeuble. Miles et Edgar vont alors se disputer l'amour de la belle, en usant chacun de tout leur charme afin de la séduire, dans une rivalité amoureuse surréaliste qui atteint son paroxysme lors du duel musical entre l'ordinateur et le violoncelle; scène d'anthologie où l'émotion vous fera monter les larmes aux yeux. Ajoutez à tout ça une bonne dose d'humour, un jeu d'acteurs toujours juste - Le traitement très subtil de la relation entre Miles et Edgar donnant à l'ordinateur un véritable rôle d'acteur et une réelle personnalité qui le rend quasiment humain - et une bande originale typiquement eighties à tomber par terre, composée par Giorgio Moroder (Pape de l'electro des années 80) et Jeff Lyne (Chanteur et compositeur du groupe Electric Light Orchestra). Un film culte pour la génération qui a connu les débuts de l'informatique et l'arrivée des premiers ordinateurs dans nos foyers.
Ah le kitch des années 80! J'adore!!! Ce film fait partie de tout un lot qui ont bercé mon enfance et mon éveil cinématographique, merci Canal !!! A réserver aux personnes averties, c'est mou, kitchouille et 80's à mort!
Si l'on oublie la traduction pathétique du titre, ce film était un bijou qui anticipait à l'époque toutes les innovations de l'informatique pour améliorer notre confort. Culte !
Une petite comédie sympa et légère mais qui vieillit un peu mal. C'est très nostalogique si on a connu les années 80. Reste le charme de la belle voisine Virginia Madsen
Bande-son inoubliable, histoire sympathique, je ne comprends pas pourquoi ce film est tombé aux oubliettes. Si vous avez la chance de vous le procurer, vous ne serez pas déçu !
Cette comédie romantique autour d’un trio totalement improbable entre un jeune homme, une charmante violoncelliste - la belle Virginia Madsen - et un ordinateur domestique, faisait partie de mes films de chevet durant mon adolescence. Réalisé par Steve Barron, as du vidéo clip dans les années 80 à qui l’on doit, entre autre, le «Billie Jean» de Michael Jackson ou encore le génial «Take on me» du groupe A-ha, «Electric Dreams» semblerait bien désuet de nos jours alors qu’il utilisait le haut de gamme de la technologie informatique de l’époque. Bien que je ne l'ai pas revu depuis de nombreuses années, j'en garde encore un tendre souvenir. Par contre, la super BO est toujours en bonne place dans ma CDthèque.
Eighties au dernier degré, gnangnan à souhait... mais on s'en fout, ce film est une vraie madeleine rappelant des années plus innocentes, la musique est excellente, l'histoire d'amour touchante et au final tout ça est lumineux.
Drôle, beau et original. Un peu perdu dans le fossé technologique de nos jours, mais toute personne qui possédait un PC pré-Pentium s'en souvient tellement cela semblait crédible. Electric Dreams est un film décalé des années 80. L'histoire d'un garçon, d'une fille et d'un ordinateur essayant de trouver le sens de l'amour. Cela aurait pu facilement être un film ridicule, mais les acteurs jouent avec une sincérité légère. Le film est tourné plus comme un clip vidéo et bien qu'il y ait eu beaucoup de films qui ont utilisé des techniques similaires de "style MTV" dans les années 90, c'était un format inédit à l'époque. La mise en scène est géniale, le rythme ne traîne pas et les "sentiments" sont au bon endroit pour que les téléspectateurs puissent rire des parties humoristiques et apprécier les scènes romantiques. La bande originale de la musique est également de premier ordre. La technique informatique et les publicités ont fermement ancré ce film au début des années 80, ce qui peut le faire paraître un peu daté, mais l'histoire dans son ensemble résiste bien et est amusante. Electric Dream est un fantasme romantique agréable que beaucoup de gens ont peut-être manqué lors de sa première sortie, mais pour ceux qui veulent voir quelque chose d'un peu différent, c'est peut-être ce que vous cherchiez..."We'll always be together in electric dreams." ;).
Comédie de science-fiction, réalisée par Steve Barron, dont c'est le premier long-métrage, La Belle Et L'Ordinateur est un film plutôt moyen. L'histoire nous fait suivre Miles Harding, un architecte travaillant à la création d'un nouveau type de briques résistantes aux tremblements de terre qui, pour être aidé dans son entreprise, décide d'acquérir un ordinateur dernière génération qu'il équipe de plusieurs périphériques et d'un programme pour le laisser travailler seul en son absence. Mais, lorsque l'homme vient à renverser accidentellement du champagne sur son ordinateur, celui-ci se retrouve doté de la pensée et de sentiments comparables à un être vivant. C'est alors que tout se complique pour Miles qui fait la rencontre de sa nouvelle voisine, Madeline, une violoncelliste pensant que son voisin joue de la musique. Mais il s'agit en réalité de son ordinateur qui reproduit les mélodies de la jeune femme. Ce scénario nous embarque pendant une heure et demie dans une intrigue atypique franchement déconcertante. En effet, ce récit nous fait vivre un triangle amoureux très particulier entre deux humains et une machine. Hélas, cette romance ne fonctionne pas vraiment. La faute à de nombreuses longueurs malgré une durée relative et à une forte dominance musicale pas forcément souhaitée. Pourtant, l'aspect technologique est fort intéressant et assez précurseur, mais ces sujets sont au service d'une histoire peu emballante. Il faut dire que le ton est beaucoup trop neutre pour véhiculer des émotions. Le côté humoristique ne prend pas. Il décroche à peine quelques rares sourires. L'ensemble est porté par un duo tout de même sympathique interprété par Lenny Von Dohlen et Virginia Madsen. Mais la véritable tête d'affiche c'est bien l'ordinateur qui possède sa propre identité et qui semble réellement vivant. Le reste de la distribution est assez anecdotique. Malheureusement, ce trio ne procure aucune émotion à travers leurs relations. Des échanges soutenus par des dialogues ni amusants, ni profonds. Sur la forme, la réalisation du cinéaste irlandais se veut qualitative. Sa mise en scène parvient à donner vie à la machine et se veut créative, offrant des scènes presque psychédéliques. Mais elle évolue dans des environnements trop redondants. Ce visuel avant-gardiste est accompagné par une bonne b.o donnant du dynamisme. Celle-ci est très présente à l'écran, voir même trop. Il faut dire que c'est un des sujets central de l'histoire. De toutes les compositions, on retiendra surtout le thème principal revenant à plusieurs reprises pour notre plus grand bonheur auditif tant il est franchement plaisant. Reste une fin correcte venant mettre un terme à La Belle Et L'Ordinateur, qui, en conclusion, est un film en demi-teinte.
Electric Dreams représente l’irruption de la modernité technologique dans le quotidien de personnages de prime abord réticents à l’idée de vivre avec elle comme s’il s’agissait d’une histoire d’amour. Un tel postulat surprend mais conjure la dichotomie qui aurait consister à les traiter séparément ou à supporter l’un des deux camps (tradition versus nouveauté) pour mieux fustiger l’autre. Rien de tout cela ici, et la romance « à trois » révèle la capacité de l’ordinateur à rassembler les êtres, à connecter deux voisins d’un même immeuble qui demeuraient pourtant étrangers, incapables de trouver le temps et les moyens de communiquer. Aussi les difficultés que rencontre Miles Harding avec sa nouvelle machine traduisent-elles les dérèglements que produit nécessairement l’irruption de l’amour dans la routine de chacun : la perturbation du concert durant lequel les sentiments naissants du personnage jaillissent publiquement par sons numériques interposés, la reprise électronique du morceau que Madeline interprète au violoncelle ouvre sur un quiproquo relatif au métier exercé, etc. Steve Barron pense d’ailleurs cette rencontre entre humains et intelligence artificielle par le prisme d’un dialogue des arts : les protagonistes sont plusieurs fois spectateurs de cinéma, la musique de Giorgio Moroder confond habilement musiques classique (on pense à la Valse des fleurs de Tchaïkovski) et électronique ; de plus, sa formation de réalisateur de clips vidéo transparaît lors de séquences rythmées par un montage mimétique de la chanson choisie. Cet attachement au clip constitue cependant la principale limite d’un long métrage quelque peu brouillon et désorganisé, aux transitions peu élégantes et à la direction d’acteurs parfois approximative. Reste un divertissement intelligent qui anticipe remarquablement bien les innovations technologiques du XXIe siècle, notamment la maison connectée.
Le concept de base d' "Electric Dreams"/"la Belle et l'ordinateur" mettant en scène un ordinateur dôté d'une conscience ressemble beaucoup à des films comme "Generation Proteus", "Le cerveau d'acier" ou encore "2001: l'odyssée de l'espace". La différence est que, dans le cas présent, l'ordinateur s'avère attachant et sympathique bien qu'encombrant. On ne se retrouve donc face à un film exposant une intelligence artificielle détruisant l'homme mais bien une histoire d'amour et d'amitié. Ce long métrage ne dépasse toutefois pas le stade du sympathoche.