La belle et l’ordinateur (‘Electric dreams) est un long-métrage réalisé par un certain Steve Barron en 1984. Le scénario est simple : la rivalité entre un ordinateur à l’intelligence supérieur qui à soudainement pris vie se retrouve rival contre son propriétaire pour conquérir le cœur de leur jolie voisine. Sur le papier, on pourrait vraiment penser que ce film nous ferait part d’une personnification superbe de l’ordinateur nous attachant ainsi à l’histoire et nous faisant oublier ce côté surnaturel minimaliste. Et bien sûr, en matière personnification, Christine de John Carpenter en est le maître ! Ici, rien de tout cela, cependant le côté kitsch du film, des dialogues et de la photographie contraste avec de bons plans assez intéressants de par leurs points de vues pertinents comme lors de cette scène ou Miles arrose son ordinateur de champagne, à ce moment précis on aperçoit comment l’intérieur de l’ordinateur (à savoir les puces, micro-processeurs et autres circuits) se font efficacement inondés, malheureusement le film n’est bien filmer que par moment. A croire que le réalisateur voulait offrir de bons plans mais il ne fallait pas trop lui en demander… Quand au casting, il n’est pas très mauvais, mais ne casse pas des briques non plus avec notamment des prestations mitigés de nos deux acteurs principaux, à savoir Lenny Von Dohlen en Miles Harding le propriétaire de cet ordinateur pas banal et Virginia Madsen interprétant la voisine de ces « personnes » se déclarant peu à peu la guerre pour le cœur de cette dernière. cependant, il es toujours intéressant de voir quelque chose de nouveau (une créature, ou autre chose qui n’est pas souvent humain) apprendre à découvrir le monde, et ici apprendre à expliquer l’amour. Et concernant cet amour, le film en donne une bonne leçon quand à la fin du film reflétant bien la vision de l’amour que se fait ce Steve Barron, réalisateur de ce film particulier. La mise en scène n’est pas très soigné, non vraiment ce film est aussi décevant visuellement que sur le papier avec son concept un tantinet stupide et grotesque bien que celui-ci s’inspire de la révolution qu’était la technologie comme les ordinateurs et autres objets électronique d e l’époque. Evidemment maintenant, un IMMAC es ridicule comparé à un ordinateur portable APPLE. Difficile donc de se remettre dans le contexte, en matière d’utilisation de la technologie moderne à l’époque, je ne peux que vous conseiller la première partie du film l’Amie mortelle de Wes Craven. De plus le rythme du film est vraiment étrange, vraiment pas travaillé quand aux scènes, aucune n’est percutante et nous plonge dans cet univers aucunement crédible mais s’essayant à l’innovant. Steve Barron, ton film n’est pas très connu et je comprend pourquoi…