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Linihila
40 abonnés
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3,0
Publiée le 1 juin 2010
Une comédie fort sympathique avec un rôle léger pour Scarlett Johansson ! A regarder un soir en famille ou avec quelques amis ! On sourit beaucoup, on rit parfois, même si rien ne nous surprend. L'intérêt du film tient donc plus au ton utilisé par Annie la "nanny" pour raconter son histoire qu'à l'histoire elle-même !
Moi-même baby-sitter, je me suis reconnue dans ce film qui est assez réaliste. La (ou le) baby-sitter prend parfois une place auprès de l'enfant qui dépasse parfois celle des parents dans la famille, et souvent les parents ne s'en rendent pas compte. Cette comédie est si vraie et touchante que cela m'a ému autant qu'à la petite dont je m'occupe. Avec ce film, on découvre l'univers de la baby-sitter et sa place dans la famille.
Les acteurs sont bons, le scénario est classique mais bien rythmé, les décors bien choisis, et on rigole un peu. On devine quand même la fin, rien qu'a la vue du synopsis.
On savait que le film regorgerait de clichés et de stéréotypes, on n’a pas été déçu de ce côté là. L’histoire d’une jeune étudiante fraîchement diplômée qui délaisse le monde de la finance pour faire un break en s’improvisant garde d’enfants avait de quoi faire sourire, d’autant plus que l’histoire se déroule à New York dans un univers de bourges où la petite jeunette découvre tout de A à Z. Mais hélas, il en faut plus pour captiver car cette comédie a tendance à tourner en rond (où à vide !). Seul compensation et de taille, le casting, qui nous sert un duo plus qu’alléchant : Scarlett Johansson & Laura Linney, au côté de Paul Giamatti.
De la même façon que pour beaucoup de métiers, on ne naît pas baby-sitter, on le devient. Et ce sans même l’avoir voulu au préalable. Un simple quiproquo (digne des meilleurs moments de “Au théâtre ce soir”, certes) peut en effet suffire, comme le constate la jeune Annie Braddock qui, après avoir sauvé le jeune Grayer d’un cycliste étourdi, en plein Central Park, se présente à sa mère de la façon la plus simple du monde : “Je suis Annie.” Réponse : “Ah, vous êtes une nanny ?! Ça tombe bien, la nôtre a démissionné.” Et la voilà qui débarque, en tant que nounou, chez les X. Pour un “Mary Poppins” bis ? Pas là, non. Car même si l’on craint de voir arriver, grosse comme une cheminée, la resucée du film Disney, ce “Journal d’une baby-sitter” se contente d’une ou deux légères allusions (un “Chem Cheminée” en sonnerie de portable par-ci, un “Supercaligragilisticexpialidocious” dans un dialogue par-là), puis tourne très vite la page, pour davantage se concentrer sur son personnage principal, et sur le modèle de la famille américaine, gentiment égratigné, à coups de petites saillies bien vues. Tellement bien vues qu’elle expliquent sans doute le bide que le long métrage de Shari Springer Berman et Robert Pulcini a fait sur le sol US : il faut dire qu’entre la mère névrosée (jouée par une Laura Linney une fois de plus au top) et le père tyrannique (Paul Giamatti), les metteurs en scène nous font découvrir font sauter une ou deux couches de vernis, avec un ton joliment décalé, qui rappelle celui de “Desperate Housewives” (lors de la séquence d’ouverture, avec la voix-off, notamment). Malheureusement, l’acide utilisée au début finit par être mélangée avec une petite dose de sucre, qui atténue la réussite du film, même si son petit goût acidulé, qu’il garde au final, n’en reste pas moins plaisant, au même titre que la prestation, toute en légèreté, de Scarlett Johansson, qui risque bien de devenir la nouvelle nounou que tous les enfants rêvent d’avoir.
Un bon moment, Scarlett Johanson est magnifique. Histoire qui parle aux mamans, mais aussi aux baby sitters. Pas du grand cinéma, mais un moment très agréable.
Une comédie très agréable à regardé ou l'on ri beaucoup. Mené par une sublime Scarlett Johansson, Paul Giamatti va apporté une touche d'humour très personnel et très drole .. Ce film est un vrai réussite, on ne peut que regretter le faible nombres de salles ayant diffusé le film, car il vaut vraiment le coup ..
Un bon film par les réalisateurs d'"American Splendor", une mise en scène originale (j'ai beaucoup aimé les différentes scènes nous faisant parcourir un musée à travers l'imaginaire de l'héroïne), de bons acteurs (Scarlett Johansson trouve ici un rôle où elle n'est pas obligé d'être la fille sexy, ça lui réussit plutôt bien, elle est plus jolie que jamais!) "Le Journal d'une baby-sitter" nous transporte dans la vie quotidienne d'une famille de gens riches mais pas forcément heureux pour autant. C'est très intéressant de pouvoir observer au rythme d'Annie les moeurs de ces personnes décidément très bizarres qui ne vivent pas comme nous. Ce film donne en plus à réfléchir sur l'avenir que l'on se construit petit à petit, en ne prenant pas la route la plus simple. De toutes façons, tous les chemins mènent à Rome, alors pourquoi ne pas emprunter des détours et contours pour y arriver, ça ne manquera pas de nous enrichir. Toutefois, soulignons le fait (même si ce film est une adaptation) que comme dans tout bon film américain qui se respecte, l'héroïne séduira le prince sans aucune difficulté (j'entends par là sans avoir à surmonter les barrières sociales existant entre eux), de même elle changera la vie de sa patronne à tout jamais, car celle-ci aura tenu compte religieusement de ses conseils!! Un peu gros peut-être...
Attendrissant mais le charme de la belle Scarlett ne suffit pas à sauver cette contine. Dommage, cela aurait révolutionner mary poppins hors concept fantastique.
quel dommage d'avoir changé la fin par rapport au livre. Ici elle est peu convaincante car trop positive. En revanche, j'ai aimé les clins d'oeil des réalisateurs (plans furtifs à voir deux fois pour en saisir toute l'ironie), les dialogues ciselés, le jeu des deux actrices principales. Sympa aussi les relations professionnelles mère/fille, l'héritage psychologique qui en découle.. un film pas si simple qu'il en a l'air dans son propos.