Avec Le Premier cri, le réalisateur Gilles de Maistre a souhaité effectuer un véritable "tour du monde des naissances" pour montrer au public comment était vécu ce moment universel aux quatre coins du monde. Il est ainsi parti filmer des naissances aux Etats-Unis, au Mexique, au Brésil, en France, au Niger, en Tanzanie, en Inde, au Vietnam, au Japon et en Russie sibérienne.
Le réalisateur Gilles de Maistre explique ce qui lui a donné l'idée de réaliser Le Premier cri, documentaire en forme de "tour du monde des naissances" : "J'ai eu la chance, pour une série documentaire pour la télévision, de filmer une centaine d'accouchements à la maternité de l'hôpital parisien Robert Debré. J'ai passé deux ans bouleversants dans la salle des naissances. Partager ce moment de grâce, assister à l'éclosion de la vie vous transforme à tout jamais. Et cette secousse était renouvelée à chaque naissance comme une première fois. La puissance émotionnelle que je ressentais était telle que j'ai voulu prolonger cette magie ailleurs. Comme tous mes projets, il y a une gestation, un lien qui se fait avec ce que je vis. L'idée m'est venue de faire un long-métrage pour le cinéma sur ce thème en transposant la salle de maternité à l'échelle de la planète."
Avec Le Premier cri, le cinéaste Gilles de Maistre a souhaité communiquer à plein avec le public, lui faire ressentir de plein fouet la puissance de la nuissance. Il explique quel était exactement son but : "Mon désir était double : communiquer au spectateur le déferlement d'émotions que déchaîne la naissance d'un être humain, et utiliser ce prisme-là pour raconter notre condition d'homme aujourd'hui."