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1,5
Publiée le 11 octobre 2020
Ce film est un correctif utile pour ceux qui pensent que le cinéma français est forcément courtois, intelligent et stylé. Contre-enquête est un petit film superficiel méchant, dérivé et retentissant. Bien que son authenticité soit largement mise en doute l'histoire de base du film est qu'un policier dont la fille a été violée et tuée serait par la suite autorisé à enquêter sur le crime et sur une erreur judiciaire qui défie l'incrédulité. Le développement du personnage est abandonné au profit d'une intrigue incomplète qui offre peu de plaisirs. Les hommes souffrent vous savez quand leurs enfants meurent ils peuvent y arriver en carrant leurs mâchoires et en buvant de l'alcool. Les mauvais sont intelligents, froids et calculateurs. La police ferait du bon travail sans les bureaucrates et les libéraux en particulier. Le message ultime du film est que la seule justice est la justice de l'ancien testament dans un monde parfaitement défini du bien et du mal. Message qui est aussi absurde que juvénile...
Encore un film descendu par les critiques presse et que les spectateurs ont apprécié. Pour ma part, j'ai trouvé deux qualités essentielles. Un super scénario à l'américaine (c'est issu en grande partie d'une nouvelle d'un auteur américain de polars) et une prestation très convaincante de Jean Dujardin, dans un registre inhabituel pour lui. De ce fait, le spectacle emporte l'adhésion, et on se dit que les scénaristes français manquent un peu trop souvent d'imagination .
L'une des bonnes surprises dans les films policiers français du début d'année 2007 avec « Le Serpent ». Un scénario qui réserve son lot de surprises et qui sait imbriquer les histoires pour mieux manipuler son monde. En plus, l'histoire est condensée en 1h25, ce qui donne du rythme au film. Jean Dujardin et Laurent Lucas sont impeccables. Les scènes de vie de couple après la disparition de l'enfant sont très bien rendues. Un film intéressant à voir et davantage pour son contenu psychologique que pour l'enquête proprement dite.
Très bon film dramatique qui aurait cependant mérité d'être un peu plus long et étoffé. Une surprise de voir Jean Dujardin de ce rôle. Assez étonné aussi par les critiques d'une certaine presse qui évoque un film "immoral" voir "dangereux" comme si cette fiction faisait l'apologie de l'auto- justice. Enfin, ce film a la particularité de mettre en scène les correspondances (bien réelles pour le coup) que certaines personnes, comme une mère de famille, peuvent étonnamment établir avec les auteurs des actes les plus abjects.
Polar relativement classique, de bout en bout. L'ensemble du casting n'est pas extraordinaire, bien que Dujardin soit plutôt bon dans l'un de ses premiers rôles en dehors du registre de la comédie. La courte durée du film lui donne un rythme relativement énergique et permet d'instaurer une certaine tension tout le long, mais cela ne suffit pas à cacher le manque de profondeur du scénario. Tout est assez prévisible, même si la fin révèle un peu le tout. Pas mal, sans plus.
La médiocrité des dialogues n'a d'égale que l'interprétation de comédiens en roue libre. La deuxième étoile, c'est pour Jean Dujardin qui essaye péniblement de surnager dans le bourbier.
Un flic a perdu sa fille, il décide d'enquête sur le coupable.
Un film policier bien noir et bien mené. Je l'avais vu à sa sortie, toujours aussi dérangeant mais bien joué par l'ensemble des acteurs malgré quelques imperfections. Le doute est bien amené et le final répond aux désirs du téléspectateur.
Jean Dujardin dans un autre registre. Il se débrouille relativement bien. Une histoire certes choquante mais qui reste banale. Je retiens surtout la prestation de Dujardin, le reste c'est moyen même très moyen !
Tout d abord Jean Dujardin pour ce rôle j ai pas aimé Le suspense est là j ai bien aimé la fin c était bien trouvé mais j ai pas ressenti le choc le petit frisson des révélations Juste j ai trouvé le film un peu plat c est un peu le problème des films français les idées sont excellentes mais mal exploitées
Un tout petit film réalisé avec des moufles, la plupart des acteurs sont mal dirigés à l'exception de Dujardin qui essaie de se débrouiller et d'un inquiétant Laurent Lucas, les dialogues sont souvent approximatifs et les situations improbables (vous vous souvenez quelles chaussettes vous aviez mises il y a deux ans, vous ? et puis le coup de la confession dans la tringle du dressing vire au nimportnawak). La narration est malhabile, puisqu'on sent venir le twist assez rapidement. Tout cela aurait pu nous donner un petit produit de jour de pluie qui se regarde en bouffant du chocolat, mais il y a la fin, abjecte illustration pour la peine de mort et l'auto-justice. Pas de quoi être fier Monsieur Mancuso !
Un film policier français plutôt moyen, avec un Jean Dujardin qui s’en sort pas mal, mais dont le talent a bien évolué (dans le bon sens) depuis ce film sortie en 2003. Des facilités scénaristes, la très (trop) courte durée du film, la lenteur de son rythme, la standardisation de sa mise en scène fade, donnent à ce film des allures de téléfilm, et il n’en ressort rien de bien intéressant.
Tout le film est rangé dans ce synopsis, une des critiques donne son avis lui correspondant, inégal, embarrassant cette enquête qui prend base, la réponse comme contre-enquête déballe le paquet pistolet silencieux et finit le boulot, telle la vendetta du « Punisher » meurtrie. Un scénario à la mentalité de flic à l’ancienne comme son confrère du « 36 quai des orfèvres », un cowboy strict au sens du terme pour une révision du code de déontologie policière pendant 20 ans de loyaux services après la petite porte de sortie. Une réalisation américanisée le supplante pour son approche plaidoyer en faveur de la peine de mort, une ode à la justice de soi-même, la colère émotive fait perdre son sang froid au représentant des forces de l’ordre et saute sur le suspect interpellé, c’est une mise en scène larmoyante de pathétisme. A des années lumières du cinéma de Clint Eastwood et l’adaptation littéraire poignante laissant sans voix et fit couper le souffle de Dennis Lehane, celui-ci vient d’un autre autre, Lawrence Block, inspiré librement de « Like a bone in the throat », méconnu contrairement à « Mystic River » qui me parle plus. C’est deux pays, deux systèmes judiciaires, politiques et polices différents à prendre en compte, les jurés ont le poids de l’autorité hiérarchique dans ce pays, pas d’objection venant des avocats réservés ne peuvent imiter leurs homologues américains. La prévisibilité pour un film qui ne dure que 1h25 dans la montre, une partialité cachée sans suspense.