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    Je déteste les enfants des autres !
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Je déteste les enfants des autres !" et de son tournage !

    Genèse du projet

    L'histoire de Je déteste les enfants des autres est venue petit à petit à Anne Fassio, scénariste, comédienne et réalisatrice : "Il y a longtemps que je fais des spectacles, des courts métrages sur la famille, des rapports de fratrie, des rapports parents-enfants. Autour de moi dès que l'on aborde le thème de l'éducation, comme pour la politique, les conversations s'enflamment. Par ailleurs, louer une maison à plusieurs familles est un des modes de vacances les plus courant, alors conjuguer problèmes d'éducation et promiscuité, quelle aubaine ... Et ce fut le coup de foudre pour Caroline Adrian, productrice : "On a immédiatement été séduits par l'histoire, le ton d'Anne et le titre Je déteste les enfants des autres. Nous n'avions pas souvenir de films qui évoquent cette question du regard que chacun porte sur l'éducation des autres... Et vice-versa. Et l'on s'est dit : "Mais c'est dingue que personne n'ait jamais pris ce sujet à bras le corps."

    Une société de prod' très "je"

    La société Delante Films est amatrice de films dont le titre se conjugue à la première personne du singulier. Comme l'explique le producteur Antoine Rein, "nous avons déjà produit J'me sens pas belle et J'veux pas que tu t'en ailles, donc question titre, on est très JE, c'est un principe !"

    Note d'intention de la réalisatrice

    Comme l'explique Anne Fassio, "ces parents se retrouvent face à des enfants qui cherchent leurs limites et ils ne savent franchement pas les poser car ils n'arrivent pas à trouver leur rôle d'adulte. A l'époque de nos grands-parents, voire de nos parents, chacun avait un rôle précis : ces deux mondes des enfants et des adultes ne se côtoyaient pas tellement. En tout cas, je n'ai pas le souvenir d'avoir été envahie par les soucis de mes parents, d'avoir assisté à leur intimité ou à leur vie professionnelle. De nos jours, les adultes sont plus bousculés, leur environnement est plus instable. Je pense que les enfants ne sont pas épargnés car les adultes parlent beaucoup en leur présence. Et, de ce fait, ils "participent" très tôt à des conversations d'adultes, des inquiétudes de grands, telles que le chômage, etc. Inconvénient : ils ne sont plus protégés. Avantage : ils développent vite une force, une indépendance et un regard très pertinent sur les choses. J'ai voulu montrer d'un côté cette acuité de l'enfant et de l'autre, les errements des adultes, leur immaturité... Pas toujours assumée d'ailleurs !"

    Le choix des acteurs

    Dans un film choral, qui plus est avec des enfants, le casting se révèle forcément un vrai casse-tête ! Ce que confirme volontiers Anne Fassio : "Il me fallait des acteurs avec une énergie très différente, des personnalités bien définies, bien tranchées. Pour savoir qui est qui, qui fait quoi, avec autant de personnages, tout doit être très clair. Il est même arrivé, à la fin du tournage, que les acteurs me disent : "Cette réplique n'est pas pour moi mais plutôt pour lui !" ou "Mon personnage ne ferait pas ça". Chaque acteur amenait son univers. On a l'impression d'une évidence alors que c'est le fruit d'une longue réflexion, j'ai eu la chance que mon scénario plaise à des acteurs formidables... drôles et touchants. De vraies rencontres !"

    Travailler avec des enfants

    La réalisatrice Anne Fassio déclare avoir adoré tourner avec des enfants. "Il faut dire que les enfants étaient exceptionnels, raconte-t-elle. Honnêtement, c'étaient de vrais petits acteurs avec des réflexions toujours pertinentes, très vifs et constamment sur le coup. Ils m'ont réellement épatée." (...) "Tourner avec des enfants, surtout quand ils sont aussi nombreux, c'est toujours plus contraignant, reconnaît Caroline Adrian. Vous devez tourner l'été, vous ne pouvez pas tourner de nuit. C'est donc plus long, plus cher, plus compliqué, un vrai défi pour le producteur et pour l'assistant réalisateur ! Les enfants, c'est aussi une gestion à part entière sur le plateau. Pour qu'ils soient là à l'heure, ne s'ennuient pas, restent concentrés, gardent en tête l'idée que c'est à la fois un jeu... et un travail. Nous devons remercier Emma Luchini, leur coach, qui a fait un travail formidable."

    Influencée par Robert Altman

    Concernant la fluidité de son film, Anne Fassio revendique l'influence de Robert Altman et de son Gosford Park. "Dans ce film, à chaque scène, un personnage en introduit un autre, ce qui conduit à la scène suivante. C'est vertigineux. Le travail d'Altman, ce procédé, cette chorégraphie m'ont beaucoup aidée à trouver ma propre musique", analyse-t-elle.

    Une musique signée par le leader de Gotan Project

    La musique du film est signée Philippe Cohen-Solal, qui n'est autre que le compositeur et le leader du groupe "latino électro" Gotan Project.

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