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    Hunger
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    366 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 décembre 2012
    Je suis une grande férue des films tirés de faits réels... celui-ci puise à mes yeux son succès dans 3 choses fondamentales:
    1º - il narre un fait réel
    2º- il narre un fait réel choquant
    3º- il narre un fait réel choquant avec talent.

    Il expose avec brio une lutte idéologique qui s'exprime physiquement au travers des atrocités comises dans cette prison et verbalement, notamment pendant la prodigieuse scène qui oppose Michael Fassbender et Michael Cunningham (pretre).
    C'est un film que je qualifierais egalement de "sinusoïdal", capable de passer de temps extremement forts et perturbant à des temps "morts" -même si le mot n'est ici pas juste- mais qui s'intègrent parfaitement à l'ensemble...
    Inviter à la reflexion, faciliter la "digestion" des certaines scènes violentes ou encore soulever l'inquiétude du spectateur sur la suite des évènements... autant de rôles que ces temps morts peuvent endosser pour se justifier...

    ,
    Amandine-Balboa
    Amandine-Balboa

    2 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 décembre 2012
    Un chef-d'oeuvre. L'interprétation est magistrale et d'une intensité rare.
    On se prend une grosse claque face à l'horreur vécue par ces mecs qui se battent pour la liberté et pour un idéal.
    poneyexpress10
    poneyexpress10

    2 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 décembre 2012
    Le film ne s’appelle pas « hunger strike » mais « hunger », pas grève de la faim mais affamé. Affamé de justice, de liberté, de reconnaissance d’un combat personnel auquel Booby Sands voue sa vie, et la perd. Le film est extrêmement réaliste, on suit le dépérissement d’un homme, la dégénérescence physique, on aurait accusé le réalisateur de morbidité et de complaisance malsaine si il avait filmé un homme malade : mais là il filme un combat. On peut mourir pour ses idées. Et le film relate un fait réel qui est proche de nous dans le temps. Cela rappelle "l’étranger" de Camus lorsque le prêtre vient le voir et tente de le dissuader de l’acte dans lequel il s’engage. Cela a la force du roman de Camus. Un personnage ivre de liberté, un personnage étrange qui n’évolue pas dans les mêmes conceptions de la vie et de la mort que chacun de nous. La rencontre avec le prêtre se situe au milieu du film, et est filmé en plan séquence, ce qui décidément est une écriture que Steve MacQueen affectionne, et cette séquence serait pour clarifier les motivations de Booby Sands mais dit comme ça, on se met à la place du prêtre : il fait « commerce des âmes », je ne sais pas ce que ça veut dire, peut-être qu’il parle en l’âme de chacun, en son for intérieur, et l’âme du personnage jouée par Michael Fassbender apparaît comme un fantôme : c’est le petit garçon qu’il était, et que l’on voit courir jusqu’à être seul sur un chemin. C’est un homme seul, seul à combattre pour un idéal, qui transcende sa propre vie.
    septembergirl
    septembergirl

    570 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 décembre 2012
    Un film extrêmement lent, au rythme saccadé et aux scènes décousues. Une réalisation qui est également sans dialogues, à l'exception de la scène du parloir avec le prêtre, un ennuyeux plan-séquence de 22 minutes. Il n'y a aucun rebondissement, l'ensemble est lassant et répétitif. Seul le jeu de Michael Fassbender sauve un peu le film ! Une première oeuvre de Steve McQueen, qui se veut percutante et brutale, mais qui, au final, est complètement inintéressante !
    annatar003
    annatar003

    63 abonnés 852 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2012
    Film percutant et brutal, la première œuvre de Steve McQueen s'immisce dans un sujet sensible avec de réelles convictions qui ne vous laisseront pas indifférent.
    Baptisé "Hunger", ce long-métrage froid vous entraîne dans les entrailles d'une prison britannique qui détient plusieurs dizaines de détenus politiques de l'IRA et dont la motivation n'a d'égal que leur robustesse.
    On y découvre plusieurs acteurs peu connus entourant un Michael Fassbender qui signe pour l'occasion l'une de ses plus brillantes prestations à ce jour. A l'image de Christian Bale dans "The Machinist", le futur Magneto s'est efforcé de perdre près de 14kg afin de donner une image plus que crédible à sa grève de la faim. Intéressant de part le jeu des acteurs mais également par la réflexion apportée par ses dialogues, notamment durant le scène opposant le Père Dominic Moran à Sands, "Hunger" se voit muni de bon nombre d'ingrédients qui font le succès du cinéma d'auteur. On y regrettera une petite absence de rythme qui fera défaut à certains moments clefs mais qui se verra le plus souvent compensée par une ambiance exceptionnelle de réalisme qui vous laissera K.O.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 novembre 2012
    Attention : Hunger est un film froid, brutal, et ultra-réaliste. Certaines scènes sont donc très difficiles à regarder... Mais c'est un chef d'oeuvre, et ce pour plusieurs raisons. Déjà pour la prestation tout bonnement géniale de Michael Fassbender. Mais aussi pour la mise en scène originale et parfaite : En effet, Steve McQueen, en évitant de tomber dans le sentimentalisme ou de reprendre tous les clichés des films sur l'univers carcéral, signe ici une belle réussite et s'impose en tant que futur grand réalisateur. Le plan séquence d'une vingtaine de minutes au milieu du film est mémorable. Un premier film très impressionnant, dont le spectateur ne sortira pas indemne.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 novembre 2012
    Pour dénoncer les conditions de détention des prisonniers de l'IRA lors des conflits en Irlande du Nord, Steve McQueen a réalisé un film choc, composé d'images dures et écoeurantes filmées paradoxalement d'une manière très délicate. Il évite tout manichéisme en montrant parfois les bourreaux et en confrontant deux points de vue sur les procédés de l'IRA lors d'une scène longue d'un quart d'heure mais pourtant captivante, qui confirme son talent de metteur en scène. Rien n'est fait dans le pathos, les scènes dans la prison s'enchaînent de façon brutale et on ne sort jamais de ce cadre, mais même si l'admiration pour ces hommes capables de mourir dans des souffrances atroces pour une cause juste n'en est que plus forte, le film en devient parfois ennuyant vu que le sujet reste toujours le même. La transformation du corps de Michael Fassbender lors de la dernière partie du film est bluffante et la façon de filmer son corps est très réussie. Même s'il manque des accroches et un rythme plus soutenu Hunger reste quand même un film très instructif, à voir pour prendre conscience de cette partie de l'histoire.
    John M.
    John M.

    1 abonné 86 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 novembre 2012
    Premier film de Steve Mcqueen (l'autre) qui raconte dans les bonus qu'il a quitté la prestigieuse école de cinéma de NYC parce qu'il ne pouvait pas y jeter une caméra en l'air... Première collaboration avec Michael Fassbender. Premier grand film.
    Cluny
    Cluny

    66 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    Il s'agit d'un film sur la grève de la faim des militants de l'IRA dans la prison de Maze, et pourtant, après un panneau annonçant que 2187 personnes ont trouvé la mort depuis le début du conflit nord-irlandais, et un image quasi subliminale de femmes tapant avec des couvercles de casseroles, le film s'ouvre sur des mains meurtries qu'un homme plonge dans l'eau d'un lavabo, puis sur le cérmonial du matin : habillement, petit déjeuner, départ au travail. Seule indication sur cette scène ordinaire : l'inquiétude dans le regard de sa femme au moment où il part, et son réflexe à lui de regarder sous sa voiture avant d'enclencher le contact.

    Cet homme à la mine douloureuse arrive à son travail, dans un vestiaire où d'autres hommes à la chair flasque enfilent leurs uniformes de gardiens de prison : d'emblée, Steve McQueen montre la souffrance des bourreaux et des victimes, sachant que les uns peuvent devenir les autres. D'ailleurs, quand les forces spéciales investissent le quartier des prisonniers républicains pour les extirper de leurs cellules et les tabasser systématiquement, il oppose l'image d'un jeune policier en train de pleurer derrière un pilier au sourire ensanglanté qui se dessine sur le visage de Bobby Sands qui sait que cette bavure supplémentaire est une victoire pour son camp.

    Le film est construit en trois parties : la première montre la grève de l'hygiène et le quotidien des blanket prisoners, représentés par Dailey Gillen et Gerry Campbell. Presque entièrement silencieuse, cette partie se présente comme une plongée angoissante dans un univers de matières : excréments, urine, déchets alimentaires. La vision de plasticien de Steve McQueen affleure dans la plupart de ces images, mais cette approche ne sublime pas la dureté de ces conditions de détention, bien au contraire. Pour un premier film, le réalisateur britannique montre une extraordinaire maîtrise de la grammaire du cinéma. Il joue avec intelligence du rythme, étirant les scènes de l'ennui carcéral et accélérant les explosions de violence, que ce soit la rebellion des prisonniers devant la distibution des fringues dérisoires, ou le déchaînement de la brutalité des gardiens. Déjà dans cette partie, Steve McQueen utilise les corps comme enjeu et symbole du combat qui se joue. A la nudité écorchée des carcasses des républicains, il oppose les uniformes impeccables de leurs geoliers.

    Puis vient la scène charnière du film. Après ce tunnel de mutisme collectif, et avant la plongée dans le silence individuel, il nous offre un plan séquence de 22 minutes de joute oratoire entre Bobby Sands et le père Moran. Filmée en plan fixe, à contre-jour, la discussion est impeccable de tension dramatique ; après un round d'observation où Sands place déjà quelques banderilles sur l'ambiguité institutionnelle de l'église, le combat s'engage quand il annonce sa résolution et celle de ses compagnons de lancer les grèves de la faim tournante, ce qui correpond à un suicide pour l'ecclésiastique.

    Curieusement, les trois films que cette scène m'a évoquée sont aussi anglais : "Land and Freedom" pour la discussion sur la collectivisation des terres, "Le Vent se lève" pour le débat devant le tribunal populaire, et "Secrets et Mensonges" pour la discussion entre Cynthia et sa fille, là aussi captée dans un plan fixe qui laisse la place au jeu des acteurs.

    Après ce déluge de parole, retour au silence. Le troisième volet, symétrique du premier, bascule dans une autre dimension. Progressivement, alors que le corps se couvre d'escarres, montrés avec la crudité d'un Francis Bacon, Bobby Sands perd le contact avec la réalité extérieure, à l'image de Blake dans "Last Days" de Gus Van Sant, auquel on pense souvent dans cette dernière partie du film.

    Guerre politique et nationale, le conflit irlandais est aussi une guerre de religion entre catholiques républicains et protestants unionistes. L'image christique traverse tous le film : les détenus chevelus, barbus et habillés d'une simple couverture, le gardien abattu à bout portant effondré sur les genoux de sa mère Alzheimer maculée du sang de son fils, pieta grotesque, ou le corps décharné de Bobby Sands comme une descente de croix.

    Certes, le sujet abordé est grave, et l'efficacité de la mise en scène n'épargne pas le spectateur. Mais l'intelligence de la réalisation, époustouflante pour un premier film qui a d'ailleurs obtenu la Caméra d'Or à Cannes, rend le propos perpétuellement passionnant, avec la satisfaction supplémentaire de se voir interpelé dans sa raison et sa sensibilité.
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    Sarah Connor?
    Sarah Connor?

    34 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juin 2013
    Film essentiel, qui pour moi, devait être obligatoire pour tous. Le plus choquant, le plus émouvant demeure le fait que celui-ci nous raconte une histoire vraie.
    J'adore la collaboration Fassbender/McQueen. Alors, quand je lis certains critiques qui reprochent au film sa lenteur et son manque de rythme, je me demande s'ils ont bien saisi le sens et le message de ce film.
    Déjà, dans la prison de Maze, les prisonniers étaient enfermés 24h/24 dans leurs minuscules cellules, sans aucune autorisation de sortie, de promenade, ni même pour se rendre à la douche - puisqu'ils faisaient la grêve de l'hygiène.
    De plus, après l'émeute, les mesures prises ont été davantage draconiennes et ont donc restreint leur peu de liberté.
    Et puis Bobby Sands devait peser dans les 25kg maximum, dans les derniers jours précédant sa mort. Vous vous attendiez à quoi ? Qu'il se lève et se mette à danser la gigue, à chanter à tue-tête des chansons paillardes ??
    Lors de la scène où l'on voit un gardien nettoyant la pisse dans un couloir avec un balai, une personne a écrit : -"Mais McQueen va tout de même pas filmer cette scène en entier jusqu'au bout du couloir ?". Je pense que cette personne (comme beaucoup d'autres ici) n'ont pas compris l'horreur et l'insoutenable situation que cette scène impliquait. Parce-que le pauvre gars, ben, à mon avis, il devait faire ça TOUS LES JOURS !
    Quant au fameux plan-séquence de près de 17mn entre Fassbender et Liam Cunningham, il constitue pour moi, une véritable prouesse cinématographique, se rapprochant d'une joute verbale - qui malheureusement (et on s'en doute dès le début) sera sans issue, que ce soit d'un côté, comme de l'autre.
    J'ai adoré la scène finale, où Bobby a une spoiler: vision de lui enfant, courant son marathon, s'arrêtant hors d'haleine à un moment, hésitant à repartir, se retournant vers le vrai Bobby et finalement décidant de repartir et de continuer jusqu'à sa mort.
    Et oui, j'ai aussi vu "Shame", dont certains ici ont aussi critiqué la lenteur. Perso, je n'y ai vu aucune lenteur. Alors oui, c'est clair, s'ils veulent de l'action, je leur conseille : "The Expendables II". Où non seulement il y aura de l'action non stop, mais qui en plus est très con.
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    22 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2012
    Quatre ans avant le très bon Shame, Steve Mc Queen avait réalisé Hunger, premier film virtuose. Inspiré du quotidien de prisonniers politiques – en 1981, Irlande du Nord –, le long-métrage relate les différentes manœuvres mises en place au sein d’une prison par ses détenus dans le but d’obtenir le statut de « prisonnier politique ». Tout d’abord, nous suivons le parcours de Raymond Lohan, surveillant de la fameuse prison. Pour commencer, nous le voyons apprécier sa succulente assiette matinale dans son petit confort, pour mieux faire entrer en scène les cellules miteuses de la Prison de Maze et créer ainsi une transition vive et tranchante. Ensuite, c’est derrière un nouvel arrivant, « prisonnier contestataire » que se place la caméra de McQueen. Six ans de misère lui sont annoncés. À peine entré dans sa cellule, l’occasion de voir à quoi ressemblera le malheur de son non-futur lui arrive comme une surprise de mauvais goût. Outre sa conversation avec son camarade de cellule, rien n’est encore mis en place dans le film et tous les éléments essentiels débarquent alors dès l’arrivée criarde et remarquée de Bobby Sands, interprété par l’excellent Michael Fassbender. Il est comme les autres détenus du Quartier H. Un prisonnier politique. Néanmoins, l’homme va ouvrir une guerre totale de la faim. Dans le long-métrage de Steve McQueen, il n’y a aucune place laissée au hasard. Le moindre geste, le moindre son est mis en évidence sur toute sa durée. Le reste, considéré comme superflu, n’existe pas. Au demeurant, on obtient ainsi une œuvre pleine de silence où chaque passage du dialogue s’apprécie on ne peut mieux. Par ailleurs, le style visuel de Steve McQueen entre lui-aussi en parfaite adéquation avec le reste du film – de manière tortueuse et réfléchie. En effet, ce perfectionnisme quasi-kubrickien qui pousse à la surexploitation d’une très belle symétrie apporte à l’esthétique une allure des plus resplendissantes. De quoi mettre en valeur la violence et la crasse qui règnent au sein de la prison. Comme si le simple fait de faire entrer en contradiction une beauté visuelle et une laideur narrative contribuait à mieux rendre compte de chacun de ces deux éléments. Une autre chose notable concerne la façon dont le réalisateur aborde l’enfermement. En effet l’apparence du film citée précédemment accentue aussi le moindre pétage de plomb. Les détenus semblent devenir fous et on comprend pleinement pourquoi. Ils cognent les chaises contre les murs : on n’aurait pas fait mieux. Ils savent ce qui en découdra mais leur soif de résistance demeure et ils osent. Ils osent affronter ceux qui ont fait en sorte qu’ils se trouvent actuellement entre ces quatre misérables murs. Chaque contre-attaque de la police spéciale est un coup qu’on se prend dans les cottes. Les nerfs des prisonniers sont devenus les nôtres et on enrage de la même façon qu’ils enragent. Toute la puissance de ce long-métrage réside en ce côté viscéral qui nous ferait presque ressentir cette profonde misère. Néanmoins, c’est lorsque la fameuse grève de la faim est lancée que ce cinéma, filmé avec les entrailles de son réalisateur, nous atteint totalement. Michael Fassbender, dans son meilleur rôle, maigrit à vue d’œil et se voit désormais subir des transformations corporelles. Ce n’est pas même un détenu mais bel et bien un mort sur pattes. Un mort qui aura atteint ce statut dans le seul but d’empêcher que d’autres aient à le faire, par la suite. Une interprétation bouleversante. Des images bouleversantes. Michael Fassbender donne tout et vient nous transpercer en plein estomac. Rien que de voir cet homme devenir un sac d’os a pour effet de provoquer une certaine répulsion chez le spectateur. Vous l’aurez d’ores et déjà compris, Hunger est un long-métrage impressionnant et, osons les grands mots, marquant. Les attaques physiques que l’on subit devant un tel film se transfèrent alors à notre mémoire et on se souvient.
    Nicolas V
    Nicolas V

    70 abonnés 1 283 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 septembre 2012
    cest sale, ça choque, cest violent,cest extreme,cest instructif,charismatique.une mise en scene sans concession. le film est parfaitement maitrisé.
    maintenant je ne trouve pas que fassbender est exceptionnel : il apparait tard et on le voit peu a cause de la durée du film ).il joue bien mais pas a la hauteur de son personnage qui lui, est exceptionnel.
    shmifmuf
    shmifmuf

    159 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2013
    Ce film éprouvant est avant tout une performance d'acteur étonnante.
    Michael Fassbender est un comédien à suivre de prêt. Sa réalisation est soignée.
    Flotibo
    Flotibo

    44 abonnés 1 441 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 septembre 2012
    Avec cette plongée dans le milieu carcéral d'une Irlande déchirée par les conflits, Mc Queen a convaincu la critique et notamment les festivaliers à Cannes. Il faut dire que le film ne laisse pas insensible, ne serait-ce que par la violence dégagée par le sujet. Pour ma part, j'ai trouvé un certain talent de mise en scène mais surtout un très grand Michael Fassbender. Par contre, je me suis quelque peu ennuyé devant ce film tantôt très (trop) bavard et de longues séquences silencieuses notamment au début du film. Ainsi, c'est un sentiment de déséquilibre qui prédomine et qui noircit vraiment le tableau.
    JeffPage
    JeffPage

    35 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juillet 2012
    Premier long métrage de Steve McQueen.
    Ce film nous raconte le combat de prisonnier politique en Irlande en 1981, et plus particulièrement celui de Bobby Sands, qui fit une grève de la faim de 66 jours qui causa sa mort.
    La première chose que l'on remarque est l’esthétique très léché du film. Tout le film est plongé dans un gris discret mais profond, qui retranscrit parfaitement le coté béton et l'isolement de la prison de Maze ainsi que la lutte de Bobby Sands.
    Coté photographie et mise en scène, le film est superbe, et derrière des plan très propre, très beau (aux sens technique du terme), il se dégage une violence presque insoutenable. Ainsi, la grève de la fin et le corps détruit du personnage n'en seront que plus choquant car magnifié par la réalisation.
    On retiendra aussi ce plan séquence de 17 minutes durant lequel, en plan fixe, le prêtre tente de dissuader B. Sands de faire sa grève de la faim.
    On remarquera aussi comment le réalisateur nous montre l'agonie comme un combat perdu d'avance. En effet, durant toute sa grève de la faim, le réalisateur ne montre aucune image, aucun mot, aucune réaction à cet acte. Comme si celui-ci était fait dans le vide.
    Coté acteur, on saluera la performance exceptionnel de Michael Fassbender qui, aussi bien lors de long dialogue que lors de l'agonie du personnage, nous montre toute l'étendu de son talent.
    Coté son, le film baigne dans un silence pesant, seulement rompu par instant par les coup porté aux prisonnier ou les dialogues (très rare).
    Au final, on a affaire ici à du grand cinéma indé qui brille par tout les aspect évoqué précédemment faisant de ce film une pure merveille.
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