Ah, les enfants, c'est fou ce qu'ils sont capables de faire. Résumons :
dès leur deuxième jour, ils s'enfuient de leur super abris pour aller rendre visite à leur vieilles maisons. Ils passent les gardes, qui n'ont d'ailleurs pas pris la peine de mettre un tracer sur chaque personne présente, parce que bon, 50 tracers ça coûte cher, il vaut mieux les dépenser en sniper sur les toits. Ils retrouvent leur maman qui est la seule rescapée et est porteuse du virus. Quelle coïncidence quand même, surtout qu'elle a vécu 2 mois en mangeant des trucs dégueu. Puis ils la ramènent, s'aperçoivent qu'elle est infectée. Mais le mari va la voir et a accès à toutes les portes de tous les bâtiments, quand bien même il n'a qu'un petit rôle. Non, non, il va passer la zone de sécurité alors que tout le monde sait qu'il s'agit de sa femme. Il n'y a pas de gardes devant la nouvelle patiente, ce serait trop simple, ils sont tous occupés à ne rien foutre. Ensuite, le scénario commence : il l'embrasse de manière totalement logique, puis la tue, puis s'enfu en tuant 2/3 militaires surentrainés et armési, puis arrive à se retrouver dans la salle où les gardes ont préalablement entreposés tous les civils et se constitue une petite armée de potes.
Voilà, j'ai résumé la moitié du film, moitié suffisante pour vous faire comprendre qu'en plus d'être particulièrement prévisible, il n'a finalement aucune dimension psychologique. J'aurais tellement préféré
que 28 semaines plus tard soit centré sur les retrouvailles avec la mère non infectée et l'abandon qu'elle a subie. Bref, la dimension psychologique afin de voir comment une famille se reconstruit après de telles atrocités.
Mais non, c'est pas assez incroyable pour le scénario. Du coup ils ont préféré faire une daube. 2,5/5