Avis : Diary of the Dead - Chronique des morts vivants - Page 10

Romero est fidèle avec lui dans cette nouvelle histoire apocalyptique où les zombies tiennent la vedette. Cette fois il attaque le voyeurisme de notre société qui pousse les "médias et leur million de dollars" à montrer une catastrophe en faisant du sensationnalisme mais sans réellement informer. Les questions restent en suspend sur des images atroces : comment se protéger, s'organiser, d'où vient le phénomène, quelle ampleur a-t-il exactement ? Même l'équipe de cinéastes survivants que nous suivons, sombre dans le même travers en pensant faire mieux, ils accusent la caméra d'être à la base du problème alors que tout vient dans la façon de s'en servir. Regardez les informations aujourd'hui. D'un JT à l'autre les prises de vue, les commentaires, les sujets, se suivent et se ressemblent lamentablement et au final ne nous apprennent rien sur les événements qu'ils traitent. Où a-t-on entendu une description précise et synthétique de l'attentat du Bataclan par exemple??? Et l'accident de Fukujima avec ses conséquences qui en a fait un compte rendu succinct et approprié??? "La chronique des morts vivants" est une bonne critique de cette carence.

Comment est-ce possible ?
Le grand Georges qui nous fait un cours magistral de tout ce qui ne faudrait jamais faire. Un postulat caméra subjective qui ne tient jamais la route alors il tente de se justifier par une voix off pompeuse, donneuse de leçon et ringarde. Des acteurs série super Z pour des personnages bidons. Un discours moralisant digne de la lourdeur d'un Michael Moore.
Pas une scène bien foutue, des dialogues épouvantables...
Où sont passés la dérision, l'humour, l'horreur, la sobriété... ?
Ironie de l'histoire : Le maître Georges réalise lui-même le pire film de zombie des 20 dernières années. Du coup, il boucle la boucle.

Un crochet du gauche dans la gueule d'internet, un crochet du droit dans la gueule des journaux télévisés, et un gros coup de boule dans l'influence des informations audiovisuelles en général.
En 1h30, Roméro met le monde de l'Information au tapis.
En plus d'etre un film d'horreur tres divertissant mené par de jeunes acteurs talentueux, Diary of the dead est un film choc ! PARFAIT !

5ème volet de la saga zombiesque du mythique George A. Romero, "Diary of the Dead" apparaît incontestablement comme l'épisode le plus maladroit de la série. Sorte de docu-fiction doublé d'une critique toujours aussi virulente envers la société des hommes (c'est la libre circulation de l'information et le pouvoir des médias qui est ici visée), le film de papy Romero (70 ans au compteur pour ce film) pêche surtout au niveau de son casting. Même si l'amateurisme des acteurs semble de mise sur ce genre de projet, il n'empêche que les personnages sont terriblements creux et bien moins charismatiques que les précédents héros de Romero. L'autre problême vient du fait que l'histoire s'éparpille trop. Dans ses 3 premiers volets de la saga des morts-vivants, Romero installait son intrigue dans des lieux clos alors qu'ici, on passe successivement d'un hôpital à un manoir en passant par une ferme et un hangar. On a pas le temps de s'attacher aux personnages ni au lieux, le réalisateur semblant surtout être interessé par sa réalisation et son message sous-jacent. De ce côté, le réalisateur excelle dans l'exercice de style et se permet même un hommage jubilatoire à la série de jeux vidéos "Resident Evil" mais aussi aux anciens films de la Hammer dotés d'un style gothique que Romero avait mis aux oubliettes en 1968 avec sa nuit des morts-vivants. De plus, la critique envers la diffusion des images et les réseaux de communication est très approfondie et s'avère aussi redoutable que ce que le cinéaste nous servait auparavant. "Diary of the Dead" est un film très personnel, trop peut être car Romero a oublié ce qui a fait la force de ses oeuvres au profit d'un choix de réaliser un espèce d'hommage à ses films et aux films qui lui plaisent. Une curiosité dans la filmographie d'un des grands maîtres du cinéma de genre, investigateur du film d'horreur posant un regard très critique sur notre monde.

Un nouvel opus du maître George Roméro, ça ne se refuse pas ! Tout d’abord le fait que ça soit aussi rapide, c’est presque instantané après Land of the dead ! Et puis quel plaisir de voir les zombies du Maître lui-même, après tous ces « hommages », plagiats ou copies ! Etant donné que chaque épisode de la saga zombiesque de Mr Roméro est motivé par un contexte social où politique qu’elle surprise de voir cette fois une critique d’une institution si universelle, si présente dans nos vies et si « évolutive » que plus personnes n’y fait attention : Les médias. Ca faisait longtemps que je n’avais pas vu une critique sur l’information dans un film ! Hélas je ne peux pas la qualifier d’aboutie car on ne fait qu’effleurer (à mon avis) Internet, les blogs et tout ça ! Ca parles un peu trop en voix off (normal pour un documentaire explicatif ! Mais c’est quand même beaucoup de blabla pour faire passer des idées, que le réalisateur avait très bien réussi à faire passer dans ses autres films et sans cet artifice), certains personnages…non en fait un seul est un petit peu trop caricatural (le vieux prof alcoolique, désabusé et redoutable avec une arme qu’elle quelle soit ! Un Marines en goguette ?), les effets spéciaux sont inégales (pour les effets de plateaux c’est nickel, mais dés qu’ils font des incrustations digitales…) mais quand au scénario, c’est du grand art ! Je salue aussi quelques scènes (la boucle auto parodique avec les deux scènes jumelles de la poursuite de la jeune fille blonde perdues dans les bois et pourchassée par un non mort), quelques tags lines (« si ce n’est pas filmé par la camera, ça n’as jamais existé »). Je pourrais aussi exposé le sens caché de beaucoup de scènes du film, de paroles ou autre, tellement ce film regorge de clins d’œil pour le fan attentif et avertit sur la thématique du film…Hélas je n’ai pas assez de place dans cette critique mais ce que je peux en conclure c’est que c’est un Roméro, peut être pas assez aboutit mais c’est tout de m

Un film sympa, astucieusement réalisé puisqu'il combine des prises de vue caméra à l'épaule façon blair witch, mais en 35mm au lieu de 16 (ce qui donne la sensation de réalisme tout en conservant une certaine esthétique), de caméras de surveillances et de fausses images d'archives téléchargées sur youtube (entre autre). Le fait que Romero ait inclus les nouveaux médias dans son film témoigne de sa volonté de toucher un large public. Mais le film souffre de plusieurs erreurs (à mon goût) qui ne correspondent pas à la Légende Romero. Premièrement, les touches d'humour placées ça et là rendent certaines scènes grotesques, alors que ces premiers films étaient noirs et corrosifs. Deuxièmement, l'absence de conflits internes rend le film un peu plat, c'est une bande de potes contre des zombies et basta... dommage, du coup on préfèrera 28 jours plus tard ou l'armée des morts. Troisièmement, les personnages semblent ne pas avoir de sentiments. Un mec filme sa copine en train de se faire attaquer par un zombie, mais n'intervient pas, un autre regarde son ami se faire attaquer sur un écran de contrôle sans intervenir alors qu'il en avait le temps, une fille tire une balle dans la tête de son petit ami et arrive à sortir une vanne 5 minutes après... et j'en passe. Pour finir, la voix off de narration est beaucoup trop moralisatrice, on nous reproche presque ce qui se passe dans le film alors que le phénomène des morts vivants n'a pas d'explication. En bref, on est Très Très loin de La nuit des morts vivants, mais le film se regarde sans problême. N'hésitez pas à me donner vos avis par messages. Tchousss

La il devient vraiment urgent que quelqu'un se devoue pour signifier au "Guy Roux" de l'epouvante qu'il est temps de ranger sa camera.Non seulement cela fait des lustres que son scenario mettant au prise une poignée d'humains face a des hordes de zombies n'a plus rien de neuf a proposer mais en + papy Romero veut ici se la jouer djeuns en surfant sur la mode des faux docs facon Blair Witch REC ou Cloverfield.Resultat : un ratage total ou l'ennui le dispute aux sourires (le amish ou les fleches en pleine tete) ,aucune ambiance oppressante ni sentiment d'appartenance a ce groupe de survivants ,en revanche 2 choses qui font tres tres peur ,ce sont la realisation a peine digne d'un telefilm et le jeu incroyablement pathetique des comediens et autres figurants.Malgré quelques trucages visuels reussi et une bande son classique mais efficace ,le scenario tourne a vide ,les nombreuses references multimedia (mobile,internet,videos) n'y changeant rien.Mieux vaut retourner jouer a Resident Evil !

Après « Land of the dead », George Romero pousse un peu plus loin le vice de la médiocrité qui semble l’habiter depuis son retour. Le « maître » du film de zombie n’est plus. Cause possible ?? Ce n’est peut-être plus Romero derrière la caméra, mais un de ses zombies mou et très ennuyeux.

Après le décevant LAND OF THE DEAD où le film puait le fric à tout va, Romero revient avec son DIARY OF THE DEAD où Romero semble vouloir revenir à ses fondamentaux! L'histoire est le but essentiel du film, très contemporaine dans une société saturée d'images où s'entrechoquent youtube et autres. Un scénario intelligent pas forcément à la hauteur de la réalisation. Le fait de choisir une caméra à l'épaule est une bonne stratégie qui va de pair avec l'histoire mais son DIARY OF THE DEAD n'a pas la même force, le même impact qu'un REC ou qu'un CLOVERFIELD. Assez poussif par moments, on a envie de pousser les acteurs à avancer et les scènes d'action manquent de réalisme (ce qui est le comble dans un tel film où le réalisme est un but recherché) et il faut attendre les 40 dernières minutes pour avoir un frisson d'angoisse. Au final très intelligent, pleins de bonnes intentions, mais une réalisation un brin vieillote!

Après un très lamentable "land of the dead" monsieur Romero a décidé de faire une sorte de documentaire sur la menace qui envahit notre très chère terre; Romero ne l'aurai jamais fait avant, car il s'est adapté au monde d'aujourd'hui, à la technologie, mais les zombies dans se film eux, ne se sont pas adaptés point positif n'est-ce pas, alors que dire, oui Romero a eu une bonne idée, oui ce film est assez bien fait et on ne peut pas le dire en se moment, original, mais c'est divertissent.
Malheureusement ça ne fait pas vraiment peur et c'est trop prévisible, enfin monsieur Romero a du oublié qu'il n'était pas le seul à réaliser des "zombie movies", ça devient certes lassant mais presque ennuyeux, oui car en plus on y notera le manque d'hémoglobine ce qui ici ne gâche pas le film mais est en retard par rapport à certains.
Dans l'ensemble le film est bon, le concept me plait beaucoup parce que le spectateur ou plutôt le cinéphile(souvent aussi derrière une petite caméra entrain de faire des courts métrages) se voit à travers ce film, en faite le spectateur se voit dans le film, car il nous et indirectement destiné, oui se film laisse un message celui de filmer pour montrer et celui de filmer sans aider!
Quel chemin choisir, je me pose encore la question?
En tous cas fans de zombies vous n'aimerez pas, mais vous apprécierez la façon dont Romero rend hommage à tous les morts ou blessés de guerres, de manifestations, d'accidents; oui car il y a toujours quelqu'un pour vous filmez, pour montrez la sauvagerie, pour sensibiliser.
Voir se film pourra vous faire comprendre d'une certaine façon, mais au moins comprendre...

Un bon petit film de zombies, on sent le petit budget mais ca passe! A réserver aux amateurs quand même

C'est un bon film, sans plus, je ne comprends pas pourquoi commencer le film direct avec l'arrivée des zombies et faire traîner a plusieurs moments dans le film, les dialogues et les acteurs ne sont pas très bons, on en arrive même à se dire "P***** mais vivement qu'il/elle meurt lui/elle!" tellement ils sont imbéciles.
Je m'attendais à mieux parce que c'est un film de Romero, mais en fait non. 3,5/5 pas plus!

Franchement c'est d'un ennui.. que c'est la première fois que je quitte la salle avant même 1h de projection.Habitué à tant de bon film de la part de G. Romero s'en est pas moins le plus nul. Le style caméra à l'épaule censer nous donner de grand frissons et nous mettre plus au coeur de l'histoire.. Nous amène malheureusement dans l'explication que les médias ne nous montrent bien que ce qu'ils... (comme si on était pas au courant, mais on nous le rabache). Le film tourne en rond et les effets spéciaux, bah c'est limite. ALors je n'imagine même pas quan il sortira en dvd donc sur petit écran...

Romero se lance dans la caméra subjective en mode documentaire survival. L'idée est originale mais le déroulement lui, manque de rythme, de suspens et tout bonnement d’intérêt. Lorsqu’on est passé par REC ou Walking Dead, ce film n'a plus vraiment de saveur, il s'ajoute à la longue lignée des survivals de morts vivants, chiants et redondants. Le grand maitre de l'horreur nous a habitué à bien mieux et puise aujourd'hui dans ses fonds de tiroirs nous donnant une nette impression de déjà vu. Il nous imprègne tout de même de sa qualité de réalisation qui parvient tant bien que mal à nous distraire modérément pendant 1h30. 2,5/5

Romero signe là son pire film et transforme les zombies qui ont fait sa gloire en clown animé ridiculisé par un second degré qui n'a pas du tout sa place. Mais ce n'est rien comparé au didactisme affligeant de le chose où Romero nous assène des leçons et des vérités ( sur les médias, sur l'information...) absolument pitoyable en se prenant pour un auteur consacré, le tout est parfaitement symbolisé par la voix off consternante sortant phrases débiles sur phrases débiles.Les castings de Romero ont souvent été mauvais mais alors celui là se surpasse par dans la nullité ( Ou a t-il trouver l'héroîne ?) ce qui ne fait que plonger le film dans les méandres de la série Z. En plus de cela, c'est très moche et certaines scènes sont ridicules et je pèse mes mots ( le gars qui filme au lieux d'aider ses amis qui se font attaquer) ce qui prouve aussi que Romero ne maitrise absolument pas la caméra subjective, il a beau essayé d'être à la mode il est juste hors du coup.