Avis : L.A. Confidential - Page 6

Un sommet du film noir porté par un casting monumental. Le grand chef d'oeuvre de curtis hanson. L.A. confidential est incontournable pour tout cinéphile digne de ce nom , et même pour les autres ! Assurance sur la mort n'a qu'à bien se tenir !

Bon film révélant des comédiens et une énigme policière étonnants.

Une enquête criminelle dans le Hollywood des années 30. Un bon casting, un bon scénario fon de ce film un bon moment à passer.

Un excellent polar qui nous plonge dans les années 50, oscillant entre pouvoir, ambition, suspicion et violence.
L’atmosphère noire et la consistance des personnages font de ce film une réussite.

Ces années 50 revisitées font illusion pendant un certain temps (presque la moitié), ce qui n'est déjà pas si mal ! un hommage appuyé et assez habile au film noir en vérité avec sa pléiade de stars et une bonne ambiance, plus brutale qu'à l'époque et quelques portraits pas piqués des vers.

Ainsi, par exemple, Russell Crowe dans son rôle de grosse brute tabasse et refroidit tout ce qui semble suspect mais c'est pour la bonne cause (celle de la veuve et de l'orphelin mais surtout la veuve). Non, il n'incarne pas un truand aux manières si peu délicates mais un flic, "le superflic" bourru et bourrin. Et ses collègues ne valent guère mieux : soit des quiches, soit d'autres "soupes au lait" qui n'hésitent pas à mordre la ligne jaune et même la hiérarchie complaisante cautionne... la justice triomphante, mon gars !

Franchement, c'est drôle mais je crois que c'est une drôlerie involontaire. Puis on se rend compte que la Basinger qui joue les vamps ne sert strictement à rien dans son rôle de maquerelle de luxe qui voit défiler tous les michetons de la Crim', remontés comme des pendules. Tellement mauvaise que t'en chiales de honte pour elle.

Puis on s'aperçoit que l'intrigue veut rebondir : elle commence à sortir un lapin de son chapeau et s'étire en longueurs et en conversations barbantes qui n'arrivent plus à faire avancer quoi que ce soit. On ne s'amuse plus et on trouve le temps de plus en plus long : que cela reste entre nous mais L.A. Confidential devient alors considérablement rébarbatif. L'histoire tarabiscotée part en vrille et tout s'effondre lamentablement.

La baudruche a donc éclaté et la sanction est tombée. Dommage, car les intentions étaient bonnes.

Très fidèle adaptation du livre de James Ellroy!
Le suspence nous tient en haleine durant tout le film!

Fan de James Ellroy, je fus très très loin d'être déçu. L'adaptation est grandiose, les acteurs collent parfaitement, le suspense est très bien mené. Bref, un film génial.

bon film.

Avec Spacey, Guy Pearce (Memento) , et Russel crowe le film ne pouvait qu'etre une reussite. Film sur la corruption , 2h et surtout une fin à suspense.

L.A. Confidential, 1997, de Curtis Hanson, d’après un roman de James Ellroy. Avec Kevin Spacey (Usual Suspect, Seven…), Russell Crowe, Guy Pearce (le jeune à lunettes qu’on avait vu en drag-queen dans Priscilia, Folle du désert), Kim Basinger et Danny DeVito (en journaliste-photographe fouinard). C’est un polar aussi compliqué que Usual Suspect, alors, fatalement, je n’ai pas bien compris. Mais je l’ai vu avec plaisir tout de même. En plus, je crois qu’à partir d’un certain moment, je confondais les visages de Spacey et de Russell Crowe !! Los Angeles, dans les années 50 : après un horrible massacre dans une boîte, l’Oiseau de Nuit, pour lequel une brochette de noirs va être accusée, des inspecteurs de police sont contraints de coopérer. Beaucoup de violence, de putes (en sosies de stars de ciné, comme Kim Basinger en Veronica Lake), des règlements de compte, des flics pourris, des camés, des hommes politiques : le tout se mêle et je perds pieds devant tant d’itinéraires tortueux.

3 inspecteurs et une callgirl exceptionnels de renom, ainsi qu’une fourchette d’acteurs talentueux, avec de l’intrigue, du suspens, un brio bref un millésime de notre ère du polar des années 50 à la fin de notre 2ème millénaire.

Film policier à l'efficacité redoutable. L'histoire, le casting, la mise en scène et l'ambiance générale font de ce polar sombre un véritable chef d'œuvre. Du très grand art.

Un super casting des décors et une ambiance très bien restituée et un bon scénario avec suspense et rebondissements

Encore un de ces film surestimés par la critique et bon nombre de spectateurs crédules.
Et pourtant le film avait tout pour réussir : une superbe reconstitution des années 50, allant des maisons, costumes aux décors.
Une sombre histoire de flics ripoux, de trafics en tout genre, de meurtres, de chantage, et autres manipulations.
Et un casting Deluxe. Mais non, le film se traîne, les révélations me laissent de marbres, les personnages ont des rôles trop étriqués et grossiers :
La brute au sang chaud qui volent au secours des D.E.D (Demoiselles En Détresse), le malin et fin politicien à lunettes, le poulet d'Hollywood, qui aime traîner sur les trottoirs et faire la couverture des journaux, le vieux chef décrépi cherchant son successeur, la femme "téfale" qui manipule les deux louveteaux comme des agneaux venant de naître.
C'est donc sur la direction d'acteur, particulièrement maladroite, et la médiocre mise en scène que bute le film.
Le réalisateur n'arrive pas à créer cette ambiance si particulière des films noirs, dénué de la subtilité et la sophistication inhérents au genre, finissant d'ailleurs son film de manière bourrine.

Nostalgique des polars des années 50, Curtis Hanson adapte au cinéma le roman de James Ellroy. «L.A. Confidential» (USA, 1997) entend, par des moyens classiques si ce n'est académiques, prouver l'entière corruption du système judiciaire qui règne à Los Angeles. Dans cette cité, présumée appartenir aux anges, les ripoux sont en nombre, tant qu'il n'y aura plus que deux hommes pour se dresser contre l'injustice. Sentant bon la naphtaline, avec les effets bruns de l'image et les costumes old school, la réalisation n'a tout de même pas l'audace stupide -comme celle de Soderbergh avec «The Good German»- de dupliquer machinalement les procédés des années 40/50. Hanson emploie l'esthétique américaine des années 90, impliquant une diminution des ambitions, passant d'un traitement de l'état du monde (cf. Hawks ou même Curtiz), à une petite chronique. La petite chronique est celle d'un commissariat qui, sur les traces d'un curieux massacre, se divise et se livre à une guerre. Dans le même registre, James Gray avec «We Own the Night» soulève la chronique au rang d'épique. Hanson ne réussit pas ce processus narratif et préfère, plutôt que de sublimer, enfoncer ses protagonistes dans les bas-fonds du sordide. Le credo que respectent les séries TV policières des Etats-Unis trouve son point zéro dans l'abject sanguinaire de «L.A. Confidential». Le lot quotidien des policiers de L.A. s'avère être, aux travers des yeux admiratifs du cinéaste, un corps en décomposition rongé par les rats sous une cave nauséabonde, un amoncellement de corps fusillés dans les toilettes d'un café lambda ou bien même le combat acharné de policiers corrompus jusqu'aux idéaux contre ceux, encore jeunes, qui croient en la vertu. Hanson se résume à démythifer Los Angeles. Ellroy dans son ouvrage fît déjà cela, le cinéaste ne faisant qu'ajouter un sensationnel morbide. Lynch s'attache au même dévoilement, à la différence qu'il met à profit les plus fabuleux moyens du cinéma.