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    Histoire(s) du cinéma
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    12 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 janvier 2012
    Absolument magnifique et sublime : le chef d'oeuvre absolu de Jean-Luc Godard. Tout est extrêment bien écris et abouti. L'un des vingt meilleurs films de tous les temps.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    50 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 janvier 2013
    Original, Intello, Austère, Hermétique, Partisan, Long, très long, ( 5 heures, tu m’étonnes !)
    Au fait, c’est une histoire de la peinture Européenne d’avant guerre, ou c’est une histoire du cinéma ? A moins que ce ne soit qu’un jeu de mots résumé de par le titre : Se sont de histoire(s), du bla bla, du cinéma, quoi ! Sacré Jean-Luc, je savais bien que tu avais le sens de l’humour, mais pas au point de me faire subir tout ça pour ça. Un long montage comparatif avec : un tableau contre un plan de film-contre champ, un tableau, puis une photo d’archive…jusqu’à plus soif. On rajoute des anecdotes imparables, et des effets sonores, et le tour est joué. Cela n’a rien à faire dans la rubrique cinéma. Je vois ça plus au ciné club du coin, avec des étudiants qui s’extasient devant le nouveau chef-d’œuvre du maître. Comme c’est du Godard, il faut dire que c’est génial, sinon ça va être la fatwa, on peut se faire taper sur les doigts. En tout cas ça ne m’empêchera pas de dire que c’est mauvais et non avenue, pourquoi ? Pas de film, tout simplement.
    Anaxagore
    Anaxagore

    114 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juillet 2009
    Godard n'est décidément jamais aussi intéressant que lorsqu'on le laisse parler du cinéma! À cet égard, les «Histoire(s) du cinéma» (1999) constituent sans doute l'une de ses meilleures réalisations. Il s'agit certes d'un foutoir, où citations cinématographiques, picturales, littéraires, musicales, évocations historiques et réflexions théoriques sont balancées à la tête du spectateur dans le plus grand désordre. Mais, si foutoir il y a, il est incontestablement joyeux! Je ne suis par principe pas très amateur de l'art du collage, mais l'incroyable patchwork que le réalisateur offre ici est malgré tout parvenu à me convaincre, tant par la richesse intrinsèque de son contenu que par la justesse de beaucoup de ses rapprochements. Véritable ode à l'art du montage («montage, mon beau souci»), les «Histoire(s)» ne doivent surtout pas être regardées comme «une» histoire du cinéma, au sens académique du terme, mais bien comme une oeuvre d'art originale, autonome, qui trouverait son matériau dans la patrimoine cinématographique, et plus largement artistique, de l'humanité. On n'y cherchera donc aucun souci d'objectivité, tant le point de vue de Godard est partial (plusieurs réalisateurs, parmi les plus grands, sont totalement ignorés). On y trouvera par contre maintes intuitions géniales ou réflexions pertinentes, ainsi et surtout qu'une foi inébranlable dans le cinéma assortie d'une lucidité crue, un brin désabusée, sur sa situation présente.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 juillet 2013
    Je dois admettre avant de commencer cette critique que Jean-Luc Godard est le cinéaste français qui m'intrigue le plus, même si je suis plus ou moins admiratif de son travail, certains de ses films étant formidables ("Pierrot le Fou" ou encore "A bout de souffle"), d'autres moins ("Film Socialisme"). En tout cas, il est évident que Godard est le réalisateur français encore en activité, le plus inventif. Un chercheur, voilà ce qu'est Godard. Et il le prouve avec ses "Histoire(s) du Cinéma", dans lequel le cinéaste livre un long essai sur le Septième Art. Composé de quatre chapitres, chacun séparé en deux parties, Godard livre son impression quant au cinéma, ainsi que sa relation avec lui. Développant plusieurs points allant des débuts du cinéma jusqu'à la fin du XXème siècle, Godard mixe plusieurs extraits de films, et les met en rapport avec la peinture ou encore la littérature. Toutefois, si l'ensemble de cette expérimentation cinématographique peut sembler être de la simple masturbation intellectuelle, ce serait passer à côté du véritable sujet, du véritable fil directeur de ces différents chapitres, qui n'est rien d'autre que l'amour. L'amour du cinéma. L'amour que ressent Godard vis-à-vis du Septième Art. Si certains n'y voient qu'un casse-tête cérébral, pompeux et prétentieux, j'y vois plutôt une certaine forme de sensibilité lié à la chose. Une sensibilité développant plusieurs formes d'idées, comme la mort du cinéma, de la liberté d'expression, etc... Si ces "Histoire(s) du Cinéma" n'est clairement pas accessible à tout le monde, il n'en demeure pas moins un hommage passionnant envers cet art, dans lequel Godard exprime son opinion quant aux divers thèmes qui entourent chaque film produit jusqu'à présent, de la plus petite production à la plus gargantuesque. Une lettre d'amour destiné au cinéma.
    stebbins
    stebbins

    453 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2010
    Un Bloc de Cinéma sur lequel on pourrait parler des heures... Godard a réalisé Les Formats Temporels, signé un poème intarissable sur le Septième Art, un peu comme Alexander Sokourov avait composé ses quelques Elégies à la même époque. Cinéma : image(s) et son(s). Point. Quelle que soit l'image, quel que soit le son, l'association de l'un et de l'autre produit un effet, une émulsion. Réaction chimique, élémentaire, schématique. Bien entendu les mots sont là, comme autant de vérités et d'évidences, le montage glisse, diffuse, répète lassablement, épouse les flickers en forme de ritournelles. Godard a des choses à dire, y compris n'importe quoi, mais c'est toujours passionnant. C'est un regard qui frappe la nuit comme à la levée du jour, situé quelque part derrière l'oeil. C'est la transfiguration. Ca dépasse la toile tendue de gauche à droite, de haut en bas, d'Est en Ouest. Les Histoire(s) du Cinéma : politique, sexe, cinéma, vie, culture... Que peut-on ? Que veut-on ? Godard ou l'Art de branler la matière filmique... Flot incessant, parfois même hypnotique... Ferdinand, qu'il aimait les accidents ! Et le mouvement des choses. C'est beau.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 774 abonnés 3 954 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 septembre 2009
    c'est un bon film, mais très long (5 heures)
    et faut s'accrocher aux rythme épileptique que donne Godard à son oeuvre, il y a des beaux extraits, des beaux collages, des belles réflexions sur le cinéma, sur l'art, sur la vie en général, bref c'est pas mal du tout
    stanley
    stanley

    56 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2012
    Je n'ai jamais été un grand fan de Godard (hormis ses premiers films), mais devant ce document somme, je ne peux rester indifférent surtout à partir de la moitié, faramineuse. Le réalisateur suisse questionne sur le cinéma et ses rapports au monde, à l'art à la guerre, et aux hommes. Un kaléidoscope d'images et de sons imbriqués à la manière du chef, difficile à suivre mais souvent palpitant. Godard jette au monde un questionnement humaniste et critique. Son narcissisme peut passer tant son intelligence et sa culture son vives. Un must à déguster sans modération mais par morceaux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 janvier 2011
    Même si ce n'est pas ma réalisation préférée de Jean-Luc Godard, c'est incontestablement la plus riche. On pourrait en parler pendant des heures et la revisionner des dizaines de fois tellement les pistes sont nombreuses. Cette complexité et ce désordre des citations cinématographiques, littéraires, picturales ou musicales sert à merveille ce projet fou de Godard. Une phrase revient de façon récurrente: " Ni un Art, ni une Technique, un Mystère". Or dans "mystère" il y a mythe, et c'est justement ce qui se passe à l'écran. Le cinéaste franco-suisse tente de reconstituer une mystique et un sens du Cinéma. Cette entreprise extrêmement ambitieuse justifie en elle-même toute l'aura qu'un réalisateur comme Jean-Luc Godard peut avoir dans le monde des cinéphiles.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un momument. Une somme. A voir, revoir, encore et encore. Une exégèse nécessitant elle-même une exégèse.
    Extremagic
    Extremagic

    52 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juillet 2015
    Bon comme j'étais bien parti je me suis fait les 5 heures d'affiler non stop. Alors forcément j'ai du passer à côté de pas mal de choses, aussi comme tout film de Godard ça mérite plusieurs visionnages pour saisir toutes les subtilités. J'eusse une nouvelle fois espéré prendre ma claque malheureusement avec Godard c'est pas encore ça. J'aime quand il est simple, enfin c'est toujours un peu simple, faussement simple, en vérité très complexe, pas compliqué : complexe. Alors on a des phrases de pure beauté, l'utilisation de la musique, des images, parce qu'il faut dire que ce n'est presque que du montage, alors forcément il y a des moments c'est profondément beau mais au fond chez Godard tout est paradoxal, il peut dire un truc et son contraire et comme il ne développe pas ça fait de bonnes maximes pour la réflexion et rien n'est imposé mais tu sais jamais vraiment quoi en penser. Alors les passages que j'ai préféré il y en a plein, quand il parle politique c'est toujours très pertinent et intéressant, sinon voilà des phrases de-ci de-là, très belles et profondes, comme je n'ai pas sa culture je peux pas dire si c'est de lui ou des lectures d'autres poètes et intellectuels. Bref c'est très intéressant, mais pas vraiment mon truc, enfin ça ne me touche que ponctuellement, autrement dit c'est pas encore ça, est-ce que c'est moi qui ne suit pas prêt ? Je n'en sais rien, toujours est-il que je le suis plus que la première fois que j'ai vu Alphaville à 15 ans... maintenant ça me parait moins hermétique et austère.
    Zebrakelo
    Zebrakelo

    3 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 mai 2021
    On apprend beaucoup, autant sur le cinéma que sur des "banalités" de la vie, par une voix-off endormante..
    Aspect philosophique et critique (sociétal) bien présent aussi, ce qui donne un mini peps aux 4/5 épisodes interminables composant le film.

    Mais la voix, le montage, même les images choisies des films ou du moment, n'ont pas besoin d'être aussi longs et répétitifs (Godard utilise la répétition des mots et des voix, zzzz).

    Les "histoires du Cinema" scorsesienne sont bien plus enrichissantes tant par les extraits que par le montage.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 juillet 2012
    Plus qu'un éloge du cinéma, les Histoire(s) du cinéma définissent l'engagement esthétique et moral qu'exige ce dernier, à l'instar des Notes sur le cinématographe de Bresson par exemple. Pourtant ce work in progress, bien sûr, intellectuel évite toujours les réponses définitives mais plutôt interroge et s'interroge sans cesse au-delà même du cadre du cinéma et surtout constitue une œuvre hautement romantique (dans le bon sens du terme), d'une sensualité vertigineuse, incantatoire, quasiment occulte: Godard tente avec ce film d'exploiter au maximum le potentiel et la richesse de l'art du montage, excelle en particulier dans celui du collage et du détournement, respectivement hérités du surréalisme et du situationnisme pour finalement offrir des Histoire(s) du cinéma d'une émotion inédite, en dépit de l'absence de toute fiction. On pense plutôt, devant ces clignotements et cette musicalité, à Stan Brakhage ou à Peter Kubelka quant à l'ambition de JLG de "frapper l'écran". A voir urgemment.
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