Mon compte
    La Piel que Habito
    Note moyenne
    3,9
    11644 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Piel que Habito ?

    836 critiques spectateurs

    5
    152 critiques
    4
    354 critiques
    3
    183 critiques
    2
    73 critiques
    1
    48 critiques
    0
    26 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 mai 2015
    Un scénario prenant et perturbant pour un film qui laisse sans voix
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    56 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juin 2015
    "La piel que habito" est un film plus que puissant du célèbre Almodovar puisqu'il aborde beaucoup de thèmes comme la manipulation, la manipulation, la perversité, la folie de l'homme... Ce qui est magistral dans le film c'est comment Almodovar cache le lourd secret que porte Vera... Il utilise des flash-backs bien placés et tout aussi maîtrisés que le reste du film. Malgré le fait que le film soit coloré et lumineux dans son ensemble, le film reste très sombre et peut presque faire science-fiction tellement son scénario (très bien écrit et imaginé avec brio) est étrange et inimaginable! Les acteurs aussi font un travail remarquable: Antonio Banderas, Elena Anaya, Marisa Paredes (excellente actrice chère au réalisateur) et Jan Cornet, les quatre sont géniaux, surtout Antonio Banderas, en chirurgien froid, manipulateur et sociopathe! Il faut aussi souligner la bande originale d'Alberto Iglesias, superbe! N'hésitez pas une seconde à voir ce film, à ne pas mettre entre toutes les mains cependant!
    bruno E.
    bruno E.

    14 abonnés 645 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mars 2015
    un thriller psychologique très original, très recherché, la transformation de ce prisonnier est presque terrible. un duel au sommet. je recommande !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 26 janvier 2015
    Vraiment pas terrible!!! ce film partait sur une belle idée mais elle est très mal exploitée!!! on ne croit pas un seul instant a cette histoire choquante!!! un film a voir au moins une fois pour son coté malsain!!
    Vinz A
    Vinz A

    19 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2015
    Un des meilleurs films d'Almodovar. Le scénario est tout simplement génial. On reste dans le film du début jusqu'au dénouement.
    UnitedArtists
    UnitedArtists

    63 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juillet 2015
    La Piel que habito est mon premier Almodovar et ce ne sera pas le dernier je peux vous l'assurer. Au programme de ce thriller sombre : chirurgie, viol, vengeance, manipulation et aussi twist ! Donc voilà de quoi réjouir le spectateur pas trop coincé du c** parce que cette Piel que habito n'est pas à mettre entre toutes les mains je préfère vous avertir.

    Du début à la fin, l'oeuvre d'Almodovar pue le glauque et le malsain et c'est génial ! Malgré cette histoire complètement folle et inattendue, le spectateur reste captivé de bout en bout grâce notamment à un scénario très bien écris et une réalisation de la pars de son metteur en scène très luxueuse et chirurgicale c'est le cas de le dire. Le film est truffé de gros plans esthétisés admirablement cadrés le tout dans une ambiance d'une noirceur extrême. Donc vous n'allez pas sortir de ce film indemne je peux vous le garantir : vous allez prendre "chair" (oui je sais c'est petit comme jeu de mot...). Pas une minute de répit dans ce récit superbement mené par le cinéaste espagnol alternant flash back mais aussi flashforward avec une grande aisance. Il y a donc un sacré travail au niveau du montage ainsi que de la musique composée par Labero Iglesias. Et le film ne prendrais pas aussi bien vie sans les superbes interprétations de Antonio Banderas qui excelle en tant que chirurgien sociopathe mais aussi la sublime Elena Anaya en tant que femme cobaye. L'oeuvre d'Almodovar ne cesse de prendre de l'ampleur jusqu'a un superbe twist (qui intervient dans les 20 dernières minutes) extrêmement glauque et malsain jusqu'à la moelle qui clôt le film avec brio. Voilà pourquoi mon premier film de ce grand cinéaste espagnol est une réussite : Scénario admirablement écris et original, interprétations parfaites, mise en scène clinique d'une rare précision (chirurgicale) ainsi qu'un montage et une ambiance des plus abouties.

    Si je devais lui trouver un petit défaut ce serait son léger manque d'émotions, sa froideur mais le film est tellement brillant d'une manière générale qu'on en oublie ces défauts minimes. Donc si vous voulez un thriller sombre, glauque, malsain avec un twist qui vous retourne l'estomac tant c'est cruel, vous adhérerez sans aucun soucis à La Piel que habito. Donc opération réussie (c'est le cas de le dire hein) de la part de ce "chair" Pedro ! 9/10.
    Inglorious_Ben
    Inglorious_Ben

    48 abonnés 1 438 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2015
    Déroutant, dérangeant, surprenant... Les mots ne manquent pas pour décrire cet OVNI dans la filmographie d'Almodovar. La Piel que Habito, c'est un film qui a du mal à démarrer (j'ai vraiment mis du temps avant d'entrer dans le film), d'autant plus que les flashbacks n'aident pas réellement dans la compréhension de l'histoire. Puis vient la seconde partie du film, durant laquelle on comprend enfin tous les tenants et aboutissants du scénario, seconde partie parfaitement maîtrisée et vraiment réussie.
    On pourra toujours pester sur le manque de rythme de la réalisation, ou sur certaines scènes pas forcément utiles, il n'empêche que La Piel que Habito ne peut laisser indifférent.
    Loskof
    Loskof

    368 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2014
    Vu lors du Festival Lumière 2014. La Piel que Habito a été mon premier film pendant le festival et mon 2ème après Tout sur ma Mère que j'ai vu il y a 15 jours. J'avais un peu d’appréhension car Tout sur ma Mère ne m'avait vraiment pas emballé et je n'avais pas vu le côté dérangeant d'Almodovar.
    J'ai été très agréablement surpris par ce film, même si le visionnage ne peut pas être qualifié d'agréable vu le sujet !
    La 1ère chose qui frappe c'est la maîtrise de la narration, la façon de proposer un récit entremêlé de flashbacks et surtout d'inclure le twist du film à sa moitié. L'effet de surprise est total et surtout ne gâche pas le reste du film, tant ce twist reste dans la tête et imprègne la vision de la 2ème partie.
    Almodovar présente des choses très crues dans ce film, aborde des thèmes perturbants, le transgenre, la biologie génétique, tout ça mêlé au désir, à l'attraction et au syndrome de Stockholm. Rien que d'y repenser, d'oser imaginer pareille chose dans la réalité fait froid dans le dos. Mais en plus il arrive à introduire ça avec pas mal d'humour, alors que ce que l'on voit à l'écran est horrible, façon d'alléger un peu le ton du film, de jouer avec le spectateur.
    La prestation des acteurs est géniale, Banderas fait froid dans le dos et Elena Anaya a pas mal donné de sa personne !
    Une grande violence, tant physique que psychologique émane de ce film, qui tranche avec la réalisation assez sobre et le rythme assez lent. D'ailleurs, beaucoup de personnes n'ont pas supporté le visionnage et sont parties.
    Vraiment un film qui prend aux tripes et qui ne laisse pas indifférent !
    Baptistos
    Baptistos

    61 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 septembre 2014
    La Piel que Habito qui signifie en français " La peau que j'habite " est un film à la fois sombre, troublant et très spéciale proposant une histoire percutante et complexe. La mise en scène est bien menée même si certaines scènes sont en désordres, Antonio Banderas est excellent dans son rôle et me donne envie de découvrir un peu plus sa filmographie étant donné que j'ai vu très peu de film avec lui en tant qu'acteur. L'ambiance est prenante grâce à de très bonnes musiques. De plus, La Piel que Habito est un film imprévisible, tout ou n'importe quoi peut se passer et permet de donner une fin inattendue ouverte à de nombreuses possibilités.
    C'est certes un peu long et un peu ennuyant mais c'est un film qui vaut le détour et d'être vu.
    THE-CHECKER
    THE-CHECKER

    102 abonnés 713 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2014
    Malgré un discours fleurant bon la propagande LGBT, La piel que habito est suffisamment bien mené et bien interprété (Elena Anaya à croquer!) pour passer outre le coté militant afin d'y voir un drame humain à la problématique proche d'une certaine façon de celle si chère à David Cronenberg première période (le rapport du corps/matière à l'esprit) de type semi Kafkaïenne.

    Un film déroutant à tous les niveaux.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 septembre 2014
    Difficile de dire si le film m'a plu ou pas...il est tellement bizarre! Bien réalisé en tout cas, le jeu des acteurs est vraiment superbe. La musique aussi. Le scénario est très perturbant, mais je n'en dit pas plus car un Spoil gâcherait tout.
    A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 juin 2014
    J'aime beaucoup les films dérangeants et celui -ci en fait partie. Pas un personnage pour en rattraper un autre. Histoire implacable, extrême ! J'aime !!!
    Candice L
    Candice L

    25 abonnés 827 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juin 2014
    Un excellent film! Complètement déjanté, on est surpris tout le long et jusqu'à la dernière minute! Un excellent casting, un scénario étonnant et génialissime, beaucoup de très bonnes idées et d'originalité! A voir!!!
    Marge T
    Marge T

    15 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juin 2014
    Avec ce film vous êtes sûrs de voir quelque chose que vous n'avez jamais vu auparavant ! Un thriller qui en reprend tous les codes mais qui s'appuie sur un scénario inédit, carrément original. L'atmosphère est très malsaine, complètement dérangeante pour le spectateur mais c'est ce qui fait toute la beauté du film ; on reste là à admirer les splendides images d'une histoire cruelle au summum de l'immoralité. Antonio Banderas crève l'écran dans son personnage de médecin psychopathe, à la fois calme et raisonné, très intelligent (caractéristique classique des psychopathes on le sait bien) mais capable d'horreurs qu'on n'ose pas imaginer. Que dire de plus, la réalisation, les dialogues, servent un scénario bien ficelé qui va nous prendre aux tripes pendant 2h.
    Sebi Spilbeurg
    Sebi Spilbeurg

    75 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2014
    Après En chair et en os, c’est la seconde fois que le cinéaste espagnol Pedro Almodóvar s’inspire d’une œuvre littéraire pour l’un de ses films. Ici, il s’attaque à un roman français, Mygale, de Thierry Jonquet, afin d’en livrer une adaptation. Et délaissant pour ce film ses actrices (Penélope Cruz, Victoria Abril, Lola Dueñas, Carmen Maura, Rossy de Palma…) au profit de son acteur fétiche qu’est Antonio Banderas. Pour un drame nimbé de thriller, ce qui est plutôt une nouveauté chez le réalisateur. Une réussite ?

    Robert Ledgard (Antonio Banderas) est un chirurgien esthétique qui tente de mettre au point une peau synthétique révolutionnaire. Et pour cela, il la teste sur Vera (Elena Anaya), une femme qu’il séquestre depuis quelques temps dans son manoir, et avec qui une relation commence à prendre forme. Mais qui est exactement cette femme ? Quoiqu’il en soit, leur existence va s’en retrouver bouleverser dès l’irruption d’un criminel en fuite, Zeca (Roberto Álamo), qui décide reprendre contact avec sa mère Marilia (Marisa Paredes), qui n’est autre que la fidèle servante du chirurgien.

    Si nous devions décrire La piel que habito, nous dirions que nous avons affaire à un film divisé en deux parties. La première, assez farfelue et saugrenue, nous plante le décor et nous présente les personnages. Loufoque, oui, c’est bien le terme qui correspond pour qualifier la première moitié du film, qui met en scène des personnages hauts en couleurs comme Almodóvar sait si bien les imposer. Notamment en ce qui concerne Zeca, criminel cherchant un abri et qui se pointe à la porte du manoir déguiser en fauve et qui est prêt à ligoter sa propre mère pour violer une innocente. Le problème de cette partie, c’est qu’on ne sait pas où elle veut nous mener. En effet, le réalisateur nous balance l’étrange relation existante entre le chirurgien et son cobaye. En ajoutant ici et là quelques trames secondaires qui n’apportent pas grand-chose. Si ce n’est plus de détails qui ne font que nous embrouiller.

    Mais La piel que habito décolle véritablement dans sa seconde partie. Où, après avoir enfin couché ensemble, nos deux personnages principaux se mettent à rêver. À se souvenir d’un passé qui va tout nous révéler et donner à la première partie tout son sens. Et autant vous prévenir tout de suite : j’ai rarement vu une histoire aussi glauque ! ATTENTION, SPOILERS !!!!!! Le chirurgien avait une fille qui, avant de se suicider, avait subi un traumatisme après une tentative de viol. Pour se venger, il décida de retrouver le coupable et de le torturer. Mais dans sa folie, il va s’en servir comme cobaye à ses opérations, en le transformant… en femme ! Oui, vous l’aurez compris : cette fameuse Vera, que le chirurgien semble chérir et avec qui il va connaître une histoire d’amour avec son lot de relations sexuelles, est en réalité l’homme qui a essayé de violer sa fille par le passé ! Dérangeant à souhait !

    Du n’importe quoi ? En aucun cas ! Car avec une telle histoire, Pedro Almodóvar nous livre une toute nouvelle vision de Frankenstein et de son amour (ici physique et sentimental) envers sa créature. En nous le racontant de manière osée (en commençant son film par la fin au risque de perdre le spectateur, en offrant un côté burlesque qui plus est) sans jamais perdre ce suspense qui fait de La piel que habito un long-métrage diablement captivant et qui tient en haleine jusqu’au bout (même si l’ensemble a du mal à démarrer). Mais aussi, en racontant cette histoire de la sorte, Almodóvar en profite pour mettre en avant quelques uns de ces thèmes de prédilection que sont l’homosexualité, la bissexualité, le travestissement et le transsexualisme. Prouvant ainsi qu’il a su s’approprier l’œuvre originale pour nous livrer un film qui lui est propre.

    Mais ce qui saute aux yeux dans La piel que habito, c’est une mise en scène hautement maîtrisée. Pour nous raconter son histoire, Pedro Almodóvar y instaure une ambiance glaciale à souhait. Avec des décors et jeux de lumière qui mettent mal à l’aise, tout en ayant quelque chose d’hypnotisant qui nous happe aussitôt dans le récit sans que nous arrivions à nous en détacher. Une atmosphère soignée au possible qui doit également sa qualité à la bande originale d’Alberto Iglesias (compositeur attitré d’Almodóvar depuis La fleur de mon secret). Et qui donne à La piel que habito suffisamment de classe pour titiller notre intérêt. Et avec des comédiens qui s’investissent corps et âme (surtout Elena Anaya), nous ne pouvons que plonger dans cette histoire.

    Démarrant tel un film qui n’aurait jamais dépassé son statut de brouillon, Almodóvar nous fait un joli pied de nez dans la seconde partie de son œuvre. Montrant qu’il est un réalisateur qui sait jouer avec nous tout en prouvant une nouvelle fois qu’il n’est pas cinéaste pour rien. Étant capable de maîtriser son film comme bon lui semble, afin d’y traiter ses thématiques avec facilité, sans jamais nous prendre pour des pigeons (avec une telle mise en scène, son film aurait très pu être un essai artistique tape-à-l’œil décevant). L’Espagnol n’a pas démérité sa renommée !
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top