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    Mad Max: Fury Road
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    Incertitudes
    Incertitudes

    189 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 octobre 2015
    Que ça fait du bien de revoir Mad Max même si c'est sans Mel Gibson. Je ne sais pas s'il a d'ailleurs été question qu'il fasse partie de l'aventure Fury Road mais bon sang quel panard. Même si Miller n'avait plus fait de films d'action depuis un bail, il n'a pas perdu la main en damant le pion à tous les réalisateurs actuels de productions Marvel et autres Hasbro. Et je dis ça sans dénigrer quiconque. Il n'y a aucune honte à se prendre une leçon par le maître George Miller. Peu d'effets spéciaux à un ou deux plans près peut-être. Des dialogues rares. Mais une immense course-poursuite façon Duel. Et culottée. Il fait partir ses personnages d'un point A vers un point B pour, dans le dernier tiers, les faire revenir du point B au point A ! Et en alignant les cascades toutes plus improbables les unes que les autres pendant plus de deux heures. Je ne sais pas où a été tourné le film, en Namibie je crois, mais en plus, quels paysages ! Certains plans sont de véritables tableaux. Miller is back dans un film bouillonnant, empli de bruit, de fureur et de tôles froissées, explosées même. Je m'en réjouis en espérant de ne pas attendre à nouveau trente ans pour avoir la suite.
    Marvin Z
    Marvin Z

    94 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juin 2015
    Les 5 premières minutes du film suffisent à nous faire comprendre que George Miller est 10 crans au dessus des autres metteurs en scènes de films d'actions. Accrochez-vous à votre fauteuil : vous voilà partit pour 2h de course-poursuite effrénée dans un monde post-apocalyptique régie par l'eau, le pétrole et les moteurs. Ce pur spectacle au rythme sur-vitaminé ne s'essouffle quasiment jamais, à l'instar de l'intensité du film créée par ses scènes d'actions qui n'en finissent plus, ses explosions à foison, cette mise en scène de génie et, bien sur, ses acteurs ! Une Charlize Theron ultra Badass, un Tom Hardy toujours aussi charismatique (et surement exaspéré de tout le temps porter un masque sur son visage) et un Nicholas Hoult sidérant. De plus, Miller a su utilisé la 3D a bon escient, tant elle apporte de la profondeur à son film.
    Mise en scène : magnifique. Bande-Sonore : Parfaite. Acteurs : ENORMES. Scénario : La question ne se pose pas. On ne va pas voir un film comme Mad Max pour son scénario. Ce serait comme aller voir un film français dans l'espoir qu'il soit de qualité.
    A tous ceux qui sont friands de films d'actions et frustrés par ce qui se fait aujourd'hui, foncez voir Mad Max. On en fait plus des comme ça. Mais prévoyez une bouteille d'eau car vous risquez d'avoir soif pendant la séance. What a lovely movie. 19/20
    Charles G
    Charles G

    32 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2015
    Peu importe que vous ayez vu ou non la première trilogie amorcée en 1979. Si vous l'avez vue, peu importe que vous l'ayez appréciée. Une pelleté de détraqueurs aurait sans aucun doute jailli pour fustiger le fait que le film soit bien différent de ses prédécesseurs s'il avait été le fruit d'un réalisateur différent, mais voilà, ce n'est pas le cas. C'est bien George Miller himself qui est aux commandes du quatrième volet de son œuvre. Il a eu la bonne idée d'adapter son propos à l'époque et de changer le ton de son histoire. D'ailleurs, l'histoire est réduite au minimum pour laisser place à une gigantesque course poursuite en plein milieu d'un désert de sable dans un monde post-apocalyptique hostile où les humains se battent pour avoir accès à l'eau. Chalize Theron, en leadeur de l'armée du tyran local, trahit son supérieur pour sauver les quelques femmes qu'il détient dans son harem ainsi que sa propre peau et se fait la malle à bord d'un long convoi. Bien évidemment, les méchants ne se laissent pas faire, et se lancent à la poursuite des femmes, avec la présence, malgré lui, de Mad Max, joué par un timide Tom Hardy, pas à son meilleur. Celui qui crève l'écran, en revanche, c'est Nicholas Hoult, absolument excellent dans son rôle de petit soldat kamikaze aveuglé par la soif de postérité. Le film est en fait un gigantesque spectacle de son et lumière, et en ça, il excelle. Les images sont splendides, les cascades sont spectaculaires, et toute cette chorégraphie esthétique se fait accompagnée de bonnes idées réparties ici et là, à l'image du joueur de guitare électrique, rythmant l'action comme le faisaient il y a des siècles les romains dans les galères, à l'aide de tambours. Magistral.
    CritikcinéFr
    CritikcinéFr

    21 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mai 2015
    30 ans. C'est le temps écoulé entre le dernier Mad Max et le retour de George Miller derrière la caméra pour reprendre sa saga. Remake des aventures de Max Rockatansky, « Mad Max Fury Road » était attendu au tournant grâce à une promo incroyable et des bandes-annonces démesurées qui mettaient en appétit. Voyons si ce qui était promis a été donné et si la nouvelle quête de rédemption de Max vaut la peine d'être vu.

    Si Mad Max premier du nom instaurait une ambiance particulièrement punk dans un univers post-apocalyptique, Mad Max 2 n'était pas une suite au sens propre. Grande course-poursuite pour le pétrole, le deuxième épisode de la trilogie (maintenant quadrilogie) délaissait son personnage pour se concentrer sur l'action et la folie grandissante des protagonistes. Sans parler du « Dôme de Tonnerre » totalement raté à mon goût, on peut déjà dire que ce nouveau Mad Max s'apparente plus au deuxième épisode de la célèbre saga qu'aux autres. .

    Max Rockatansky est un homme torturé par les images de son passé, sa femme, son enfant, les gens qu'il a laissé mourir alors qu'il était flic et faisait régner l'ordre sur les routes. Dans un monde de folie, où « seuls les fous survivent » Max est en quête de rédemption. Il fera malgré lui la rencontre des War Boys, dans une introduction jouissive posant le décor et l'ambiance furieuse du film. Guidés par leur chef Immortan Joe, les War Boys se lancent à la poursuite des femmes du tyran. Des femmes qui se sont échappées emmenées par Furiosa, elle aussi en quête de rédemption. La course-poursuite est lancée et Max prend place au milieu de cette folie. La journée s'annonce magnifique.

    Comme je le disais plus haut cette histoire ressemble fort à celle de Mad Max 2 dans sa forme. Une longue course-poursuite, un long purgatoire. Une lutte non plus pour le pétrole, ressource devenue rare mais bien pour la femme, ressource encore plus rare. Joyau indéfinissable gardé dans un coffre-fort, courageux, au visage délicieux et innocent et qui réinvente le terme bad-ass, la femme est au cœur du nouveau Miller. Le réalisateur australien lui donne une place à part entière dans son monde de terreur. Elle aura son rôle à jouer dans le dénouement final du film.

    Ultra-branché féministe, « Mad Max Fury Road » est aussi marqué par un scénario pas révolutionnaire mais terriblement efficace. Miller reprend les codes de ses opus précédents, tout en rendant son objet hyper contemporain, toujours punk mais surtout encore plus déjanté, fun et attractif. Il y a peu de place pour les dialogues, les personnages sont des brutes sauvages, des êtres primitifs croyants et presque dénué de parole et emmenés par un gourou à moitié humain. Malgré une ambiance grave, furieuse, folle, Miller trouve la bonne idée de placer quelques pointes d'humour pour faire respirer son spectateur. Dans ce monde brutal, ce sont les femmes qui sont l'incarnation de la rébellion, de l'intelligence et capable de beaucoup de sacrifices.

    Dans « Fury Road » on retrouve des personnages totalement cinglés et violents comme ils pouvaient l'être dans les précédents épisodes de la saga (mais en pire ici). Certains proviendraient presque des années 80, maquillés à outrance, plein de prothèses. L'enfant d'Immortan Joe rappèlerait presque Kuato du « Total Recall » de Paul Verhoeven, des personnages crasseux, lissés par la magnifique photographie et les prises de vue de l'équipe du film. Le Max de Tom Hardy n'est qu'une âme perdu, maudite et qui veut éviter les enfers. L'acteur est d'ailleurs complètement dans son élément, bad-ass à souhait, une grosse brute au cœur presque tendre. Sa prestation est non sans rappeler celle des « Hommes sans Lois ». Les War Boys sont eux des êtres fous, guidés par leur croyance en leur père (Immortan Joe), personnage s'apparentant à un Dark Vador impitoyable. Ce sont ces mêmes War Boys qui rendent le film furieux, parfois imprévisible mais surtout terriblement jouissif. C'est d'ailleurs Nicholas Hoult méconnaissable dans le rôle de Nux qui nous fait comprendre qui sont véritablement ces hommes, crânes rasés et corps blancs. Et que dire des femmes ? Charlize Theron redéfinit le terme bad-ass avec son crâne presque rasé, son maquillage noir et sa main mécanique. Elles sont en contradiction avec les hommes. Unies dans leur quête d'une nouvelle terre, ces femmes luttent pour leur droit, leur liberté et pour rompre leur ceinture de chasteté. Tels les mouvements activistes des femens, les femmes de « Fury Road » s'émancipent et combattent leur persécuteur.

    La suite sur Critikciné
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 mai 2015
    Pas de senario du tout. De la conduite et des effets spéciaux mais rien d'autre.
    pfloyd1
    pfloyd1

    113 abonnés 2 056 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 septembre 2015
    Rare sont les remake réussi, nous le savons tous mais là , ouffff... Le Mad Max de notre jeunesse (avec Mel Gibson) est toujours présent et ne sera sans doute jamais remplacé, Fury Road réussi avec brillo à recréer l'univers (intact) post apocalyptique du monde fou de Mad Max. Tout y est , les personnages, les bolides, l'environnement et la poussière à outrance , rien ne manque. Largement plus violent que l'original, ici on ne surjoue pas et le "nouveau Mad Max , s'il ne ressemble en rien à celui de notre enfance, en a bien la stature...Max est de retour, pour de vrai !
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    309 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juin 2015
    Il y en a qui ne jure que par la Bible. D'autre par le Coran, ainsi que certain par la Torah. Moi, je préfère me référer au Saint Mad Max 2. Le film ultime en terme de série B. C'est pour cela que quand j'ai appris que 34 ans plus tard (je ne compte pas le troisième volet), un nouveau Mad Max allait sortir sur les écran de cinéma, j'ai d'abord exulté. Puis j'ai pleuré. De tristesse, puis de joie. Puis de tristesse à nouveau. Quand, j'ai vu que Mel Gibson n'était pas au casting j'ai pensé au suicide. Puis, j'ai appris que c'était George Miller qui serait aux manettes ce qui m'a redonné le gout à la vie, avant de le perdre à nouveau en me souvenant que c'était aussi lui qui a réalisé le troisième volet et que pendant ces 34 années, Miller a vendu son âme au Diable pour pondre Happy Feet. HAPPY FEET ! Le mec réalise le film le plus cool de tous les temps, et se suicide socialement en réalisant un film pour gamin avec des pingouins qui chantent ! Bref, tout ça pour dire que avant que le film ne sorte, je ne savais pas trop si je devais me réjouir ou non de voir une de mes licence cinématographique préféré ressortir au cinéma. Puis le film a finit par sortir et les critiques ont commencé à tomber. Et ô surprise, tout le monde s'accorde à dire que ce "Mad Max : Fury Road" envoie du steak, genre mega grave ! Il fallait que je m'en assure personnellement.

    Ne faisons pas durer le suspens plus longtemps : "Mad Max : Fury Road" est un vrai Mad Max. Dès les première minutes, je me suis retrouvé en terrain connu. Alors, certes, Max n'a plus la même tête, mais l'univers est bien là. Des looks improbables, des engins infernaux, de la ferraille, des flammes, du cuir, de la poussière et du sable. Rien a bougé depuis 1981. Même le méchant à un look divinement 80ies. Je vous avouerais que la vision de ces plans larges où 35 buggys poursuivent un semi-remorque en plein désert, m'ont donné des frissons ainsi qu'un début d'érection.
    Avec ce nouveau volet de Mad Max, George Miller a poussé à l’extrême tout ce qui faisait le sel de la série. C'est comme avant, mais puissance 10. Vous avez aimé la course poursuite finale de Mad Max 2 ? Alors Miller vous propose cette même poursuite mais pendant 2 heures et avec des moyens techniques modernes qui rendent possible des scènes d'actions totalement invraisemblable. Le scénario n'existe presque pas. Il pourrait se résumer à "c des baniole ki kourse un kamion ds le déser". Mais on n'en demande pas plus. La réalisation en revanche est époustouflante. Il se passe environs trente truc à le seconde et tout est parfaitement lisible. Rarement le chaos n'aura été aussi fluide.

    Mais bien avant la réalisation, il y a quelques chose qu'il faut absolument souligner dans ce Mad Max. Généralement on salut volontiers la qualité des acteurs, du réalisateur, du scénariste ou parfois du chef-op'. Mais on pense rarement aux types qui ont travaillé en amont du tournage. Ici, je veux surtout parler des gars qui ont imaginé les costumes et les véhicules. C'est d'un telle richesse, que le film mériterait que l'on fasse un arrêt sur image sur chaque scène pour admirer tous les détails, invisible dans le feux de l'action.

    Mais tout est-il si génial dans Mad Max : Fury Road ? Malheureusement non, pour deux principales raisons. Tout d'abord j'ai trouvé le film un peu trop "soft". Evidemment tout est relatif. Mais je rappelle quand même que le premier volet comporte une scène de viol ainsi que le meurtre d'une mère et de son bébé. Je rappelle également que Max, c'est le genre de mec qui attache un type à une voiture en train de brûler avec une paire de menotte avant de lui donner une scie puis de se barrer. Finir manchot ou brûlé vif. Quand Max se venge, il ne le fait pas à moitié. Le Max version 2015 n'est plus vraiment Mad. Tout juste un peu bourru. La réalisation va dans ce sens. Toutes les scènes violentes susceptibles de choquer sont filmés hors-champs. Sans doute pour des raisons purement mercantiles. C'était déjà le gros défaut du troisième volet et j'ai été déçu de le retrouver ici. La seconde chose qui m'a chiffonné, c'est la mise en retrait assez étrange de Max. Pendant la première partie du film, Max subit l'action attaché à une voiture sans pouvoir bouger, puis se fait rapidement voler la vedette par Charlize Theron, le réel personnage principal (par ailleurs très réussi).

    Ces deux raisons font que cette version moderne ne surpasse pas le second volet, qui maintient sa place de leader incontesté de la série B. Mais cela n’empêche pas Mad Max : Fury Road d'être un grand film. La preuve que même aujourd'hui, le mot "blockbuster" ne rime pas forcément avec "conformisme".
    Requiemovies
    Requiemovies

    194 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mai 2015
    (...)
    Presque 30 ans plus tard, Max Rockatansky revient sous les traits du charismatique Tom Hardy, expressif au maximum, en en faisant le minimum. Et vu la carrure et le jeu du comédien, le choix s’avère parfait. Et plutôt que de créer un reboot, sinon un remake de l’œuvre originale, George Miller fait habilement muter les squelettes et chairs du passé avec les cellules d’un cinéma contemporain qui, techniquement avant tout, lui accorde une plus grande liberté, et même plus. En résulte une œuvre parfaite d’unité, dans une équation équilibrée entre sens et forme, d’une cartographie ayant pour destination l’enfer du désert. Sur ce point, la virtuosité de « Mad Max : Fury Road » est ce qu’on ait vu de mieux depuis des années.
    Créer un mythe n’est jamais facile, et l’inscrire dans une époque, souvent la suite de facteurs hasardeux. Le renouveler, n’est pas contre que la force d’un talent et fruit d’un travail immense.
    « Mad Max : Fury Road » est une déflagration dans le cinéma d’action, non seulement par l’intensité et la virtuosité qu’il dégage, mais par sa modernité et l’intemporalité nés de sa forme.
    Le film n’est pas exempt de plans numériques bien sûr, on trouve ainsi de nombreux effets. Mais la différence et l’ADN même de Mad Max reste toujours et encore cette magnifique propension de George Miller à imposer dans un bruit de fureur et de folie, le choc du viscéral, de tout ce que peut représenter (et contenir) une carcasse rutilante, moteur V8 pleine puissance. Ces monstres de fer, qui à une époque où les pixels n’existaient pas pour défier les lois de l’apesanteur, viennent s’entrechoquer, se dévorer et s’affronter brutalement dans un effet de masse spectaculaire, protéiforme. Sorte de cinéma plus véridique que vérité, à une époque où le tout numérique vient souvent bafouer toutes onces de crédibilités au nom du grand spectacle, certes époustouflant, mais parfois totalement foireux et peu crédible (Fat and Curious quand tu nous tiens). Les explosions résonnent de leurs ondes odorantes jusque dans la salle quand les étincelles d’acier viennent nous faire cligner les yeux. On reste étonné (et tant mieux) qu’aucun cascadeur ne se soit blessé sur le tournage. C’est simple nous sommes en face la version cinématographique du cirque moderne et anarchique, post punk sinon gothique version 2.0.
    Et dans ce road-trip(-halluciné-)movie, tout est impressionnant de mise en scène, les caméras (jusqu’à 10 sur certaines séquences) viennent capter les instants magiques d’une course-poursuite en forme de western post apocalyptique. On retient également le montage au cordeau, qui devrait servir d’exemple et devenir un cas d’école pour tous les « want to be » hollywoodiens, drogués au montage épileptique et au cut cut cut ; clip MTV en guise de bible.
    D’une démesure esthétique punk et destroy hypnotisante, l’aspect motorisé des véhicules (chaque « monstre » semble être un personnage en soi) répond à la laideur du monde, composée de personnages exorbitants, entre folie et bestiaire de despotes et d’esclaves armés.
    Les détails (matériel, mode de vie, projection de vie future, hiérarchie sociale…) apportent également avec finesse encore plus d’impact à ce monde.
    Tout est donc réuni visuellement pour faire de ce nouveau Mad Max un pur chef d’œuvre de genre.
    Scénario absent ? tout l’inverse, sur un postulat réduit à son minimum certes, George Miller retranscrit au mieux ce qu’il a toujours réussit et voulu faire. Sa foi en l’espèce humaine est encore et toujours comme contrepoint d’un monde qui s’étiole petit à petit sur le plan écologique et destructeur. Facile, oui, mais intelligent, très certainement. Les dialogues, plutôt rares, semblent rugueux, réduits à leur minium et l’éclectisme de ton et la forme spécifique de chaque réplique contribue à composer et imposer encore plus le caractère des personnages.
    A ce titre, Max semble peut-être moins présent à l’écran, effacé, que Mel Gibson pouvait l’être dans les précédents opus de la franchise ; mais Tom Hardy est parfait (voix géniale), charismatique, et joue brillamment une composition que certain aurait transposé en cabotinage. Le metteur en scène a eu la bonne idée de ne pas en faire son sujet mais de l’inclure dans un ensemble qui fait un tout.
    Ce tout, ce convoi, en éternel mouvement, métaphore de notre société qui doit probablement tenter de consolider les bases de son passé, se souvenir de son histoire, plutôt que de s’en échapper par des rêves idéologiques, sous le règne du tout polluant.
    (...)
    Encore plus important, il propose à nouveau une de ses idées (d’universalité ?) où de l’éclatement d’une société, totalitaire, lors d’une poursuite à presque…360 degrés (on vous laisse la surprise), en naîtrait une autre, formée sur le principe de l’éclectisme et la pluralité sociale. Composé d’une femme-soldat et soutenu par un guerrier-sentimental ; autour, de femmes, de filles, même un membre de la « confrérie » ennemie. Seulement brutal et visuel disent certains. Pas vraiment !
    Mythe devenu légende fictionnelle, Mad Max revient donc pas la grande porte, comme un livre déjà lu, s’ouvrant sur un autre chapitre du même univers. Nouveau et ancien à la fois, habillement dessiné en résonnance de son époque (il sera difficile de dépasser la notion de blockbuster pyrotechnique après ça), c’est une déflagration étonnamment cinématographique qui jaillit devant nos yeux. Comme un trip d’adolescent qui reprend vie (merci pour ces belles années de découvertes plurielles dans les vidéoclubs, qui nous reviennent en mémoire), d’une BD version comics qui semble prendre vie avec maturité (le côté décalé de la trilogie est présent) dont on ne trouverait aucun équivalent.
    Très rare sont les films qui avec le savoir-faire des années 80 passent le cap des années 2000.
    Toujours sur le chemin de la rédemption, Mad Max sous l’œil finement intime de George Miller reprend vie, comme pour nous chuchoter, nous confirmer que finalement ces pimp my furious fast car ne sont pas grand-chose, et que les super héros ne font toujours pas le poids face au héraut des temps modernes. Finalement dans la sueur, la modernité, la folie, la rage, le rock, l’intelligence et une certaine forme de pensée universelle peuvent émerger, sinon revivre, les meilleures œuvres. Et lorsque qu’un maître est au volant, la notion de chef d’œuvre peut-être émise.
    moket
    moket

    479 abonnés 4 254 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juillet 2016
    Les premiers volets ne sont qu'un lointain souvenir de gosse (il faudra que je me les refasse), donc je ne me prononcerai pas sur le respect des originaux. Ce Fury Road est un blockbuster peu commun, véritable ovni parmi toutes ces productions formatées, et un spectacle hallucinant. Un road movie apocalyptique et une course poursuite épique de deux heures, où Max (par ailleurs superbement incarné par Tom Hardy) s'efface un peu pour faire la part belle aux personnages féminins et notamment à une Charlize Theron époustouflante. Un film complètement fou, une symphonie chaotique !
    HawkMan
    HawkMan

    164 abonnés 1 142 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2018
    George Miller est un visionnaire, assurément. Ce réalisateur génial a mis un long moment à ressortir un film sur Mad Max après la célèbre saga incarné par Mel Gibson. Ici, Max, un ancien policier solitaire est incarné par Tom Hardy. Max se faire capturer par une bande mené par un fou et va se retrouver au milieu d'un conflit entre cette bande et celle qui cherchera à fuir, la grande et extraordinaire Furiosa incarné avec maestro par Charlize Theron.
    Ce film est tout simplement dément. UNIQUE !! Des moments d'action d'anthologie, un scénario en béton, une vision de l'avenir pas si ridicule que cela.
    Bref : un film de fous où seuls les fous survivent !!
    Jorik V
    Jorik V

    1 240 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mai 2015
    Époustouflant ! Étourdissant ! Épatant ! Les adjectifs manquent pour qualifier cette œuvre de cinéma complètement inédite. Difficile à dire si ce « Fury Road » est une suite, un remake, un prequel, un reboot ou autre nouvelle forme de narration cinématographique. Et puis autant ne rien dire, tant cette œuvre unique se suffit à elle-même et entre directement au panthéon de la saga. Visionnaire et peut-être encore plus révolutionnaire que les autres films en leur temps, Georges Miller nous convie tout simplement à un grand huit de bruit, de fureur et d’action non-stop. Le rythme ne faillit jamais et on ne voit absolument pas les deux heures passer.
    Les grincheux diront qu’ils manquent peut-être de substance au scénario. C’est vrai, il se résume à une gigantesque poursuite, mais la force de l’univers que le metteur en scène met en place ne nécessite finalement pas plus d’histoire que ce que l’on nous montre. Par des bribes de dialogues on comprend tout à fait les forces en place et le contexte dans lequel on est plongés. Miller veut autre chose : nous scotcher à notre siège grâce à un livre d’images toutes plus mémorables et incroyables les unes que les autres, doublées à des cascades, des bastons et des scènes d’action comme on en a jamais vu. Marvel, James Bond, Star Wars et autres peuvent aller se rhabiller pour l’hiver, il en faudra pour surpasser ce que nous offre « Mad Max : Fury Road » en spectacle. Et en plus tout a été réellement fait par des cascadeurs et des pyrotechniciens, ce qui ajoute à la véracité de l’action.
    Tom Hardy remplace Mel Gibson de la plus belle des manières grâce à sa carrure d’immense chien battu et son air taciturne mais Charlize Theron et ses filles emportent le morceau grâce à un vent de fraicheur féministe bienvenu. On comprend alors que le personnage titre est une abstraction, qui pourrait s’intégrer dans une multitude de nouvelles aventures ancrées dans cet univers post-apocalyptique. D’ailleurs, dans le genre, encore une fois on a rarement fait mieux et aussi détaillé et riche visuellement. Et en dépit de l’armada formelle mise en place, l’émotion et les sentiments ne sont pas aux abonnés absents.
    Tous les décors sont splendides dans leur désolation aride, tous les ustensiles et véhicules sont inédits et complètement dingues et chaque personnage, des méchants aux simples troisièmes rôles, ont un design qui leur est propre. L’esthétique est comme à nulle autre pareille. On se demandait quel intérêt Georges Miller pouvait à nous refaire un « Mad Max » trente plus tard. Il nous apparait aujourd’hui comme une évidence : actualiser un film culte et le réinterpréter pour notre époque avec les moyens d’aujourd’hui et encore plus de réussite. Chaque morceau de bravoure est tellement fou que l’on ne peut en sortir un du lot. La claque de l’année, si ce n’est de la décennie, en matière de grosse production est arrivée. Et on ne dirait pas non pour un second tour, très prochainement. Un véritable feu d’artifice visuel dont nos yeux auront du mal à se remettre !
    Psydered
    Psydered

    46 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 juillet 2015
    Une course poursuite effrénée, de l'action, du hard rock intense, voila ce que nous propose ce Mad Max de 2015. N'ayant vu l'original je ne pourrais dire si ce film en reprends les traits ou non mais ce que je peut dire par contre c'est que malgré son scénario simpliste, on s'en prends plein la tête. La 3D est une des meilleure que j'ai pu constater, Tom Hardy est excellent dans le rôle de Max. Les scènes sont esthétiques et la manière de filmer en contre plongée donne tout le charme au film, une bombe.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 octobre 2015
    Le gros problème du film est le manque de scénario et de profondeur des personnages. On ne sait pas d'où ils viennent, ce qu'ils font... Max est quasi secondaire, seule Charlize Theron donne du corps à cette coquille vide d'histoire, dommage.
    Manuella R
    Manuella R

    25 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juin 2015
    Magnifique....époustouflant.... casting de première qualité, images / plans / esthétique parfait en adéquation avec la modernité actuelle. Hardy est très bon comme d'habitude !
    N'hésitez pas, vous oublierez Gibson et le premièr Mad Max
     Kurosawa
    Kurosawa

    543 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2015
    George Miller signe un nouveau film de la saga "Mad Max", trente ans après le troisième opus. Résultat: un "Fury Road" déchaîné au rythme endiablé et aux temps morts brefs, qui met plus en avant l'impératrice Furiosa (épatante Charlize Theron) que le héros mutique Max Rockatansky (excellent Tom Hardy). Les personnages, justement, s'ils demeurent flous pendant une bonne demi-heure, finissent par gagner en épaisseur et suscitent ainsi l'empathie du spectateur. En effet, on est embarqué dans leur fuite et dans leur lutte face au tyran Immortam Joe, une course-poursuite aussi simple qu'inédite puisqu’elle se résume en un schéma: quitter un point A pour aller vers un point B, pour finalement revenir au point A. L'histoire d'un aller-retour mouvementé, aux scènes d'action parfois peu lisibles mais le plus souvent impressionnantes et inventives du point de vue de la mise en scène. De plus, l’immersion d’acteurs dans un décor hostile, l’authenticité des bolides et la réalisation de cascades font du bien dans une époque où le numérique écrase tout. « Mad Max : Fury Road » signe donc aussi la victoire du savoir-faire sur la technologie actuelle atrocement exploitée. Un film féministe, actuel sur sa dénonciation des dictatures, parcouru de visions cauchemardesques renversantes et de gueules improbables qui viennent s’inscrire dans la mythologie de Miller. Ce dernier prouve qu’il est encore possible de réaliser un film radical dans sa forme et pourtant très spectaculaire et hautement divertissant.
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