Derniers Avis : Crimes à Oxford - Page 8

un thriller qui aurait pu être sensationnel au niveau de la recherche mais est complètement raté avec un scénario insensée et des acteurs qui joue maladroitement leur rôles.

L'action de ce film multinational se déroule à Oxford, et pourtant l'english touch est cruellement absente. Dommage!
Par ailleurs, d'après le synopsis je m'attendais à plus de complicité entre l'élève et le professeur dans cette enquête. Un peu plus de sympathie de la part de l'enseignant n'aurait pas nui.
Malgré cette pointe de regret, on suit l'enquête avec intérêt et les étapes du scénario sont équilibrées.

Le film s'ouvre sur une reconstitution assez étrange d'une scène de guerre (je me dis qu'ils se trompés avec Il faut sauver le soldat Ryan de Steven, mais en fait non), qui essaie je ne sais pas pourquoi de prendre Wittgenstein pour un fou qui écrit son Tractatus logico-philosophicus au milieu de deux tranchées... si si ils ont osé. Donc à partir de ça deux choses s'imposent : la première, c'est qu'il faut essayer de faire gaffe avec les références philosophiques, parce que sinon ça devient de la confiture (oui je raccourcis, big up Coluche). La deuxième, c'est que ça va être long. Et effectivement l'opposition "le monde est mathématique" (réductible à des équations cf René D.) versus "il n'y a pas de vérité" est répétée je ne sais pas combien de fois dans le film, presque jusqu'à la nausée... Donc sur le fond, y'avait une vraie intention, mais bon, faut pas déconner, on peut réfléchir un peu avant de se lancer dans un truc comme ça (ce qui, par exemple, a été fait dans Pi).
Bon sinon c'est moyen, d'abord parce que les acteurs sont quand même pas formidables malgré une belle affiche (John Hurt en vieux savant et Elijah Wood en jeune enquêteur). Et puis ça manque de rythme, surtout dans la grosse première partie. Heureusement que la fin est plus jouasse, avec deux trois belles surprises (mais ça sauve quand même pas le fond : la preuve, c'est la conclusion toujours très philosophiquement ratée, c'est encore ce fichu papillon, dont le battement d'ailes provoque une avalanche dans la Sahara ; d'ailleurs ça commence à sérieusement devenir lourd ce coup du papillon (autrement appelé l'effet boule de neige, mais là en l'occurrence c'est plus boule que neige) : on en voit partout, jusque dans des films et des chansons grand public...)
Bon sinon une relation conflictuelle entre Elijah et deux meufs, dont on ne comprend pas trop l'intérêt, si ce n'est de montrer des meufs...
Bref, je mets 12,5 avec la mention : relisez le Tractatus (loul), et pas simplement la dernière phrase, que vous citez mais que vous auriez pu suivre, à la lettre.


Et bien sûr, toutes les critiques sur le Tching's cine :
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Bon film, The Oxford Murders rebutera par contre les spectateurs hermétiques aux mathématiques, qui s'ennuieront par moment. Néanmoins, cela reste une très bonne enquête policière, proche de la série Numbers, avec un duo plutôt original et bien joué. A voir au moins une fois.

Annoncé comme le retour des films d’ambiance à la Hitchcock, "Crimes à Oxford" s’avère être un thriller plutôt ambitieux sur le papier qui pêche malheureusement par excès de style à l’écran. En effet, le pari de mêler enquête policière et équations mathématiques tout en rendant le discours accessible au plus grand nombre était assez osée et, malgré des dialogues parfois un peu trop artificiels (on sent bien la main des scénaristes par faire plier l’intrigue à la logique mathématiques), le film est plutôt réussi sur ce plan. On se prend même à s’intéresser aux joutes verbales entre le jeune étudiant Martin (Elijah Wood, très bien en rat de bibliothèque mais dont le pouvoir de séduction visiblement irrésistible m’a laissé un peu dubitatif) et le vieux professeur Seldon (l’insaisissable John Hurt, épatant de charisme). Le problème de "Crimes à Oxford" ne réside donc pas dans son pari initial mais bien dans sa mise en scène, le réalisateur ayant eu la main particulièrement lourde sur l’ambiance du film. On retrouve ainsi des personnages beaucoup trop singuliers pour une intrigue aussi classique (la violoncelliste névrosée, le conducteur de bus qui invoque la Bible, l’étudiant russe barje…), un manque de naturel dommageable (que ce soient dans le jeu des acteurs ou les dialogues) et des effets de mise en scène parfois pompeux (le plan séquence dans la rue ou la séquence du théatre, entre autres), parfois inutilement trashs (l’apparition du protégé de Seldom amputé de trois de se membres). A croire que l’influence principale du réalisateur espagnol n’était pas tant Hitchcock que Lynch ou Polanski, autres adeptes des ambiances dérangeantes. Dommage également qu'Alex de la Iglesia n'ait pas davantage joué avec l'univers d'Oxford, l'intrigue pouvant, au final, se dérouler dans n'importe quelle université. Heureusement, le scénario, bien que souvent tiré par les cheveux, vient relever le niveau puisqu’il réussit à égarer le spectateur sur différentes pistes et s’achève sur une note pessimiste plutôt bien vue qui évite l’arrestation moralisatrice qu’on était en droit de craindre. J’ai également apprécié la qualité des 2nds rôles (Leonor Watling, Julie Cox, Dominique Pinon…) et l’accent mis par le réalisateur sur la fascination dévorante que Martin nourrit pour Seldom, aux dépens de sa vie privée. "Crimes à Oxford" reste cependant un film aux coutures trop apparentes pour espérer rester dans les mémoires.

Points forts:
- l'atmosphère mystérieuse et austère d'Oxford
- des acteurs au summum de leur art
- le dénouement de l'intrigue
Points faibles:
- une intrigue qui traîne en longueur à certain moment
- la complexité de tous les éléments techniques qui perturbent le spectateur, ce qui peut l'amener à décrocher.

Bon, c'est sûr qu'il faut aimer et connaitre un peu les maths. Mais le scénario est quand même plaisant et on se laisse facilement porter mais je pense qu'il y avait mieux à faire.
Les acteurs ne sont pas au top niveau et ce film est finalement un thriller classique. Mais on passe quand même un bon moment.

Un film mineur et décevant de la part de Alex de la Iglesia ! On est jamais vraiment intéressé par l'histoire, qui se perd dans des complications et des explications alambiquées ! On regarde le film sans déplaisir, mais sans passion, et il s'évapore trés vite de l'esprit ! Cependant Elijah Wood est convaincant dans un rôle qui réussit à nous faire oublier Frodon, tandis que la présence charmante de la volcanique Leonor Watling est trés appréciable ! Mais c'est au final vraiment trés moyen !

L'ambiance est assez terne, autour d'une intrigue policière ennuyeuse et tarabiscotée que l'on suit (ou pas) sans entrain.

Très déçue par ce film qui traîne en longueur . Seul Elijah Wood m'a motivée à le regarder jusqu'au bout!

On regarde ce film pour connaître la fin (mauvaise au demeurant) et parce que les acteurs et l'ambiance générale ne sont pas trop mauvais. Les dialogues sont ultra mauvais (jargon mathématico - philosophique utilisé sans aucune subtilité et à mauvais essient) et l'intrigue est extrêmement capillotractée. Malgré tout, si l'on n'a rien d'autre à faire, ce film se laisse regarder.

Le scénario est relativement bien montée néanmoins la solution de fin n'est pas difficile à trouver.

amateur d'intrigues complexes et tordues, ce film est pour vous. Un côté déjanté en plus qui m'a plu. Eriger ainsi l'absurde et l'aléatoire en une logique qui se veut parfois trop démonstrative s'avère par moment déroutant et on doit s'accrocher. Certains personnages sont toutefois trop grotesques ou superficiels ce qui donne au final un film bancal. Un scénario brillant mais une réalisation maladroite et un jeu d'acteur parfois outrancier nuisent à la cohérence du film qui peut paraitre uniquement prétentieux.

"Poussif alambiqué prétentieux=échec"... telle est l'EQUATION qui régit ce navet. Acteurs ridicules, scénario monté de toute pièce de A a Z, twist qui s'apparente à un slow, personnages ridicules... Telle en est ma DEMONSTRATION.

Le scénario est diablement habile, et le twist final réellement surprenant et cohérent est des plus réussi. Alors qu'est-ce qui ne marche pas ? Tout simplement la partie enquête à énigmes - coeur du film - tombe totalement à plat. Au contraire de matérialiser l'intelligence et le sens logique des esprits supposés brillants des héros, elle donne une dimension lourdingue et prétentieuse dans laquelle il est même parfois difficile de se retrouver (on peut aussi être agacé par l'étudiant russe, personnage grotesque et totalement raté). A trop vouloir jouer à l'épate, le réalisateur s'est piégé. Comme quoi la simplicité a parfois du bon.