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mistermyster
36 abonnés
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3,0
Publiée le 22 août 2014
Un film dont la dramaturgie est puissante, mais le réalisateur n’a pas choisis son camp, faire un film politique engagé, faire un drame, faire un thriller, faire un film d’action…bref, il opte pour ses quatre options et essaie de passer de l’un à l’autre en maintenant un rythme soutenu à l’ensemble. Est-ce qu’il était poussé par les producteurs qui voulait un film à rentabiliser avec un traitement qui laissait présager de toucher un large public, on ne le saura jamais. Mais c’est dommage car Clovis Cornillac est plutôt bon, Marie Josée Croze est si hallucinée que l’on se demande si elle est mytho ou si elle est vraiment dans le combat de sa vie, enfin, tout résumé en 90 minutes reste une gageure dans laquelle il ne fallait pas tombé au risque de rendre le récit peu crédible, c’est dommage, cela méritait mieux.
Remplit bien le contrat d’un excellent divertissement. On ne voit pas le temps passer. Un thriller nerveux avec une photo superbe. Pas beaucoup de placements produits ce qui est rare dans les films français. Si vous cherchez un bon film d’action français, ne ratez pas celui-ci. Sincèrement, j’espère que Thomas Vincent fera d’autres films dans ce genre pour nous divertir !
Tentative louable de thriller politique composé de pas mal de défaut que ce soit d'ordre scènaristique ou touchant le domaine de la réalisation mais s'avère assez efficace dans sa démarche avec un style sec et brutal allant même assez loin dans le côté sombre et la folie. Après que l'on aime Clovis Cornillac ou pas, la question n'est pas là mais il faut au moins avouer que le bonhomme sait prendre des risques et essaye de sortir des sentiers battus dans un cinéma Français particulièrement cadenassé.
On est happé par l'intrigue dont le sujet est dès plus tabou dans cette infernale course contre la vérité. Les essais clinique soulève le doute. Pour la bonne cause ou engendrement d’important bénéfices? Telle est la question. Rythme effréné, acteurs au top. Excellent film.
Intéressant sur le fond puisqu'il évoque les lobbys pharmaceutiques ,ce film manque par contre de rigueur dans sa forme a cause d'une mise en scene quelconque ainsi qu'une dernière 1/2 heure des + irréaliste.Si l'intro s'avere longue et ennuyeuse ,une fois Kraft sur Paris ,c'est tout l'inverse : les poursuites s'enchainent a un rythme tellement effréné qu'on a l'impression d'etre dans les pas de l'ennemi public n°1.Malgré leurs énergiques abattages respectifs Cornillac et Croze ,pas aides par de mornes dialogues ,peinent a faire exister des personnages sans âmes.Bien que plusieurs scenes apparaissent invraisemblables ,ce n'est rien comparé aux 30 dernieres minutes qui voient Cornillac se transformer en clone d'agent Smith échappé de Matrix aller faire la peau a la vilaine chef du labo : pas tres credible tout ca.Entre actions et réflexions ,Thomas Vincent n'a pas su trouver le juste equilibre ,dommage le sujet etait pourtant passionnant.
"Le nouveau protocole" est un film d'action très réussie, en premier lieu grâce à un scénario malin qui fit questionner le public durant toute la durée de l'eouvre: avons-nous à faire à une dzngereuse manipulation ou sommes-nous totalement paranoïaque. Avec une réalisation particulièrement efficace, le film finit par nous poser certaines questions, très intéressantes...
j'ai été relativement déçu par ce film qui manque d'action, l'histoire aurait pu être bien mais au final le film est trop long.. il finit comme il commence bref assez inutile.
Le nouveau protocole est l’un des pire thriller de l’histoire du cinéma français. La mise en scène de Thomas Vincent pourrait être revue, le scénario est léger et l’intrigue ne nous tient pas suffisamment en haleine. Bref seuls les acteurs comme Clovis Cornillac, Marie-Josée Croze ou encore Dominique Reymond sont corrects, 06 / 20.
Ce qui manque à ce protocole, c’est une indication temporelle en entrée de jeu signalant que l’action se situerait "dans un futur proche"... Car cette notion de futurisme étant totalement absente, la crédibilité du propos l’est d’autant plus. L’adapter suffisamment pour la situer dans un futur proche aurait sûrement donné bien plus de crédit à l’entreprise, dont le manque évident de crédibilité fait que le spectateur a l’impression de ressortir plus abêtis qu’instruit, alors que la notion de réflexion n’était pourtant pas absente du scénario. Le spectateur n’y croit pas, et les acteurs, tout juste. Et puis le ridicule de certaines scènes, la fadeur de la réalisation, des décors (on se demande un instant si le fils ne s’est pas tué pour échapper à la ringardise de la maison familiale), n’avantagent guère l’ensemble. Seuls une seconde partie plus rythmée en rebondissements et scènes d’action, ainsi qu’un coup de théâtre final impressionnant relèvent l’ensemble de ce thriller un peu toc sur la théorie (qui n’est pas nouvelle) du complot et la paranoïa (mais qui en ressort complètement défraîchie !). Il ne faut pas donc trop en attendre de LE NOUVEAU PROTOCOLE, ainsi, on en ressortira peut être, au mieux, diverti.
Film de genre très caricatural dans son exposé, ce Nouveau Protocole avait pourtant quelques atouts dans sa manche (Clovis Cornillac en tête) mais se perd en route entre invraisemblances et "rebondissements" téléphonés. On a déjà vu bien mieux ailleurs et à d'autres époques sur des sujets similaires. Un film intéressant au départ mais beaucoup trop prévisible et du coup très ennuyeux à suivre, d'autant plus avec sa musique dramatique jouée à fond d'ampli, pour bien souligner ce que le spectateur aurait eu apparemment du mal à comprendre.
Une réussite à tous les points de vue. D’abord au niveau du scénario, parfaitement cohérent, avec ses fausses pistes parfaitement exploitée et ses coups de théâtre pour une fois inattendus (moi qui les voit souvent arriver de loin, j’ai été bluffée quasiment à chaque fois !). C’est un film court (1h30), sans réels temps morts et surtout sans parasitage (pas d’histoire d’amour secondaire ne vient se greffer sur le principal), ce film ne se disperse pas. L’interprétation est parfaite. Marie-Josée Croze interprète le rôle difficile d’une femme à la dérive, à fois exaltée, paranoïaque et manipulatrice et Clovis Cornillac est superbe, habité par son rôle de bucheron ravagé par une douleur intérieure qu’il ne laisse s’exprimer que dans une seule scène. Cette scène, courte mais qui prends aux tripes, suffirait à elle-seule à prouver qu’il s’agit là d’un acteur hors-norme. Le film s’attaque à l’industrie pharmaceutique de front, et le pire, c’est que les personnes et les évènements décrits sont d’un cynisme total et paraissent aussi parfaitement crédibles : pauvre de nous ! On pardonne à ce film ses petits défauts, quelques effets de mise en scène maladroits et un fin elliptique un peu téléphonée, tellement le reste est impeccable…