Avis : Bons Baisers de Bruges - Page 9

Le film est drôle, les personnages sont touchants mais il manque un "petit quelque chose" à l'histoire. Dommage !

Une vraie comédie noire, qui n'hésite jamais à faire varier le ton d'une scène d'un extrême à l'autre. Si la mise en place est un peu longue, elle permet surtout de bien présenter les protagonistes, de poser correctement les enjeux et de préparer le spectateur à une expérience déstabilisante. Si l'histoire d'amour entre C. Farrell et C. Poesy ne mène pas à grand chose, le film développe bien son étrangeté (rendant même un hommage direct à "Ne vous retournez pas", transposant l'action du classique de N. Roeg dans la Venise du Nord, logique) en accumulant les scènes de dialogues et les détails qui tuent (l'ombre de Tarantino plane). Avec des rôles aussi étranges, pas étonnant que le trio d'acteur se taille la part du lion et se régalent visiblement à incarner ses 3 tueurs en goguette. Le duo Farrell-Gleeson est impeccable, l'alchimie entre les deux opérant rapidement, permettant au plus jeune des deux à s'imposer définitivement comme un acteur essentiel de la décennie. Le film reste un peu maladroit dans son final et son rythme n'est pas des plus emballant mais cette virée complètement WTF vaut vraiment le coup d’œil et révèle un cinéaste à l'univers bien particulier, éminemment postmoderne mais qui a bien digérer ses influences. D'autres critiques sur

Une délicieuse comédie policière pour les spectateurs n’ayant pas peur du sang versé type ‘’grand guignol’’, celui de nos grands mères. L’humour domine tout et il y en a pour tous les gouts, il est essentiellement supporté par les dialogues et par le talent des comédiens mais il y a une part de visuel plus subtil encore. Connaissant le respect de la logique interne des personnages, Il est facile d’en deviner la fin d’autant qu’elle est clairement exprimée par le commanditaire fou. Cela ne gène en rien les péripéties totalement introuvables et d’une originalité rare. C’est un cinéma complètement libéré, une sorte de ‘’les valseuses’’ dans un contexte très diffèrent. Le couple Colin Farrell, Brenda Gleeson est formidable. A recommander aux personnes qui aiment le cinéma sous toutes ses formes. Un film jubilatoire.

Deux tueurs désabusés se retrouvent dans une chambre d'hôtel en Belgique dans l'attente d'un nouveau contrat...Et autant dire que Bruges va en prendre pour son grade. C'est dommage d'ailleurs, car elle n'est pas trop mal filmée. En apparence, le ton peut paraître léger. Ils se demandent ce qu'ils font là. L'un visite les cathédrales tandis que l'autre est plutôt sensible aux pubs et aux jeunes filles croisées dans la rue. On y trouve également un nain accro à la cocaïne, des prostituées, un tournage pour un film. Très bizarre comme les dialogues. C'est étiré à l'extrême, drôle, loufoque et on ne sait jamais sur quoi ça peut déboucher. Une vanne ou une balle dans la tête. Au choix. On peut trouver ce faux rythme prenant ou ennuyeux. Moi, j'appartiens plutôt à la première catégorie mais je peux comprendre qu'on y soit hermétique. Derrière cette légèreté, il y a tout de même une certaine gravité. Un métier qui les ronge plus qu'il ne les épanouit. Les remords. Les regrets. L'envie de se poser. La comédie noire s'aventure sur le terrain de l'action, du drame voire du western. Au fond, c'est un règlement de compte avec la rédemption au bout. Et la volonté de recommencer une nouvelle vie ailleurs. Parce que Bruges, clairement, j'ai compris que ce n'est vraiment pas leur truc.

Dans la lignée des grands films anglais satiriques, Bons Baisers de Bruges livre une vision dépresive du tueur à gages à l'opposé du film d'action pur. Cela se transforme en un film drole et amer, conclu par une poursuite finale très efficace et porté par une esthétique qui rend hommage à la beauté de la ville de Bruges. Les 3 acteurs principaux sont extraordinaires dans leur attitude dépressive, particulièrement Colin Farrell de retour au top.

Une petite comédie noire acide typiquement anglaise en pays Belge. Les acteurs y sont délicieux, l'humour noir et cynique bien présent, mais le scénario manque un peu de subtilité contrairement au ton du film. Pourtant bons baiser de Bruges nous fait passer un agréable petit moment.

Un bon duo Colin Farrell/Brendan Gleeson, un Ralph Fiennes épatant (la scène d'entrée dans la tour avec le guichetier est une merveille), une belle musique, de jolis décors, des plans de caméra aussi soignés que ses dialogues, une agréable pointe d'humour offrant un ton décalé dans ce registre sensé être sombre, "Bons baisers de Bruges" nous offre un film de gangsters loin des codes habituels, et étonne par ce savant mélange des genres. Un divertissement rafraîchissant !

Une réussite discrète mais efficace et originale: originale pour le lieu bien filmé qui rend bien à l'écran, ses personnages torturés qui accrochent le spectateur et efficace grâce au scénario maîtrisé ne laissant aucun temps mort et aux dialogues peaufinés. une découverte sympathique.

Une surprenante comédie noir à l'humour très british. Colin Farrel m'a bluffé dans un rôle de tueur à gages dépressif à contre-emploi de ses rôles habituels. Gleeson et Fiennes ne sont pas en reste, ils sont tout aussi excellents. Et il ne faut pas oublier la ville de Bruges, qui est à mon sens un personnage à part entière dans ce film, ainsi que tous les seconds rôles qui y apporte un côté excentrique. La réalisation se la joue plutôt fluide et posée, à l'opposé de celle de Guy Ritchie par exemple. Le scénario est très bien écrit, nous avons le droit à de très bonnes répliques qui font mouches. Bref, j'ai passé un excellent moment devant cette comédie, et pourtant ce n'est pas mon genre de prédilection.

Une vraie bonne surprise que cette comédie noire, drôle et intelligente.

Une comédie policière noire épatante, le duo d'acteurs est exceptionnel et d'une remarquable précision. Mention spéciale à Colin Farrel qui est méconnaissable.
Le scénario, qui parait banal, est d'une redoutable efficacité, le réalisateur maitrise parfaitement son sujet.
Un peu lent à démarrer (certes pour mieux savourer l'état d'esprit des deux acteurs atterrissant à Bruges), le film s'emballe vite dans un trip abracadabrantesque réjouissant à travers la ville (la photographie est magnifique).
L'humour noir, omniprésent, est savoureux. On rit parfois jaune, mais on rit bien, et c'est le principal.
Un film à ne pas manquer !

Revoilà l'humour noir dans toute son éclat. Il n’y a effectivement que les anglais pour distiller cet humour trash sans fausses notes. Un grand plaisir donc à accompagner ces deux truands, tueurs à gages même, déclinant toute leur humanité dans la bonne ville de Bruges. On rit beaucoup. Le film manque un peu de souffle sur la longueur. Dommage.

En attendant les 7 Psychopathes de Martin McDonagh, j’ai rongé mon frein en visionnant le seul autre long-métrage que ce dernier compte à son actif (en tant que réalisateur), à savoir l’intrigant Bons Baisers de Bruges. L’affiche abondait en ce sens : un trio d’acteurs principaux alléchant (Farrell, Gleeson et Fiennes) dans un thriller fort énigmatique, celui-ci prenant place dans une ville plutôt saugrenue (vu le thème) … Bruges (comme le laissait supposer le titre). Au bout du compte, on tient là une excellente surprise, dans laquelle l’on assiste à un mélange des genres fort bien accomplis ; le scénario fait quant à lui fi de tous artifices, et ce en nous proposant une intrigue aussi simple que captivante. Pourtant, le film est bien loin de démarrer sur les chapeau de roue, celui-ci se calant sur l’ambiance posée et agréable de Bruges, cité belge au grand héritage médiévale ; c’est ici que débarque un duo d’énergumène pour le moins contrasté, à savoir deux tueurs à gages répondant aux noms de Ken et Ray. Fraichement congédiés par leur patron, le mystérieux (et grossier) Harry, ceux-ci s’avèrent alors être une formidable paire de protagonistes, attachants comme pas deux ; Ken, la figure sérieuse et expérimenté du duo est servi par une interprétation plaisante de Brendan Gleeson, tandis que le tumultueux et niais Ray est campé par un Colin Farrell surprenant. En ce sens, son personnage parait en effet être au premier abord un concentré de clichés (brute idiote), en plus d’afficher une mine antipathique … mais celui-ci va se révéler peu à peu plus intéressant que prévu, l’intrigue se dévoilant notamment en confrontant Ray face à ses actions passées, la culpabilité et la rédemption venant alors donner une dimension supplémentaire à Bons Baisers de Bruges. En parallèle, c’est l’inquiétant (mais amusant) Harry qui va donner un coup de fouet au long-métrage, nous réservant alors un final pour le moins mouvementé et sanguinolent, preuve que l’humour savamment distillé accompagne sans peine aucune le côté sombre du film. Autrement, l’on peut souligner également une mise en scène réussis, une BO taillée sur mesure pour le long-métrage et enfin une galerie de seconds rôles bien travaillés, assurant dès lors un ensemble de répliques savoureuses. En conclusion ce premier film de Martin McDonagh est une réussite sur tous les plans ; un air d’originalité fait même mine de planer autour d’un scénario simple d’apparence, mais véritablement emballant. La faute à des interprètes géniaux, et une réalisation parfaite.

Il n'y a pas que des moules-frites en Belgique ; il y a également Bruges et son incroyable patrimoine culturel, un cadre à priori peu propice pour ce polar d'un genre bien particulier. C'est ce paradoxe qui nourrit d'ailleurs l'intérêt de ce Bons baisers de Bruges et hormis cette spécificité, il n'y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. On accroche ou pas à l'atmosphère décalé d'un film peu animé où les états d'âme de Colin Farrell finissent vraiment par nous tuer. Mieux vaut encore s'abstenir de voir ce film et économiser pour s'offrir un week-end à Bruges, ce sera certainement plus intéressant pour vous !

Un thriller décalé à l'humour noire, voir très noire , qui ne fait pas mouche à tout les coups. Les dialogues avec le nain sont énorme mais à côté certaines scènes sont ennuyeuses. Rien à dire sur le super casting, même si le jeu mi-retenu/mi-comique de Farell est très surprenant. Film Sympa.