Avis : La Dame de fer - Page 9

mes 4 étoiles vont à la prestation de Meryl Streep qui est époustouflante. elle aura vraiment mérite l'oscar de la meilleure actrice. quant au film ça reste un bon rappel des souvenirs de l'époque. la maladie d'alzeimer est très bien décrite. c'est un malheur

Choix délibéré ou manque de moyens ? Avec un scénario centré sur la fin de vie de Margaret Thatcher, on est très très loin des attentes, et de ce que laissait supposer la bande annonce. On voit surtout déambuler une Maggie finissante qui parle au fantôme de son mari, avec une multitude de flash-backs qui ne font qu'effleurer le parcours de la Dame de Fer. Mis à part l'épisode des Malouines qui est un poil plus développé, on reste furieusement sur sa faim (les bras de fer avec l'IRA, ou avec les mineurs sont "expédiés" d'une façon invraisemblable). Reste la performance surprenante de Meryl Streep.

Beaucoup de complaisance dans cette évocation énamourée de la Dame de fer. Le regard porté par le réalisateur nous plonge dans l'embarras tant il fait le choix de redonner un soupçon d'humanité à cette vieille femme. Mais personne n'a gardé en mémoire que c'est la compassion envers ses semblables qui aura sous-tendu son action politique. En outre, le procédé narratif (la construction du film repose sur d'incessants retours en arrière) est usant car c'est le seul levier - trop répétitif - dont le réalisateur se dote. De plus, il ne serait pas inutile de s'être préalablement replongé dans l'histoire UK de cette période pour ne pas être trop largué dans les méandres de la vie politique anglaise. Ouf, le film n'est pas long !

Un film intéressant uniquement pour l'incroyable interprétation de Meryl Streep. La transformation et son jeu d'actrices sont époustouflants. Concernant le fond de l'histoire, tout est un peu survolé, c'est le seul bémol de ce film. A voir tout de même !

Beau film qui n’est pas si ennuyeux contrairement à ce que j’ai pu lire.
Loin de toute connotation politique, et comme pour "The Queen" de Stephen Frears, il s’agit d’un hommage.
Hommage à une femme, ordinairement vieillissante certes, mais une femme sublimement interprétée par une Meryl Streep remarquable et éblouissante de vérité !!
Cette Maggi là m’a émue et je l’ai trouvé admirable.
Admirable d’avoir eu le courage d’aller au bout de ses convictions.
Admirable d’avoir eu la force de s’imposer dans un monde machiste, imbécile et arrogant.
Une Femme, et une mère, qui touche et suscite le respect.

Meryl Streep endosse le costume de Margaret Tatcher, un rôle exécuté avec tout le professionnalisme qu'on lui connaît. Il fallait en effet une comédienne de taille pour porter le film en haut des sommets. Rien à redire sur sa prestation soignée qui accapare l'écran, et qui vaut bien un Oscar. Côté réalisation, le montage en flash-back est sans esbroufes, facile à comprendre, mais suit un rythme assez fatigant. Le présent est ancré autour d'une femme malade en déperdition alors que les allers-retours dans le passé se focalisent sur les événements qui ont sculpté son caractère de femme politique. Le résultat est assez lisse, mécanique, romancé, et empathique, mais se regarde sans déplaisir. L'intérêt historique et politique est donc limité, vite noyé dans les glaçons. L'intrigue dramatique fonctionne d'une manière scolaire et sentimentale, mais l'aspect biopic prend malheureusement d'énormes raccourcis pour un traitement très approximatif du sujet.
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L'erreur de la production c'est d'avoir confié le scénario et la réalisation à des gens inexpérimentés, ce qui donne un goût d'inachevé, presque bâclé. Pour résumer la vie de ce personnage il aurait fallu bien plus qu'1h45 et du développement. Coté interprétation Meryl Streep est formidable, bien transformée, le reste du casting est tout aussi professionnel.

Faire un biopic sur la controversée Margaret Thatcher était en soi une idée intéressante mais le film manque cruellement de rythme. Naviguant entre le passé nous montrant son ascension au pouvoir et entre le présent nous montrant une femme seule et endeuillée victimes d'hallucinations, "La dame de fer" ne trouve jamais son équilibre et ce dès le début où des longueurs se font ressentir. La mise en scène est mollassonne et mise le tout pour le tout, à juste titre, sur Meryl Streep vraiment méconnaissable et grandiose en Margaret Thatcher. Elle soigne son personnage, de son accent à sa coiffure et c'est la seule bonne raison de voir ce film bancal qui a du mal à trouver son souffle avec Jim Broadbent, irrésistible en mari cabot.

Vu au cinéma, et j'ai adoré du début à la fin (malgré quelques longueurs) ! Meryl Streep nous livre une magnifique interprétation pour ce rôle, j'espère qu'elle gagnera l'Oscar 2012 parce qu'elle est nominée. Les membres de l'équipe de film peuvent la remercier car sans une actrice de son envergure, le film aurait été beaucoup moins efficace. Après j'ai trouvé le scénario très intéressent et prenant, le réalisateur maitrise parfaitement son sujet ! 'La Dame de fer' est une belle surprise, à voir !

La grandiose Meryl Streep semble capable de me faire tomber en admiration devant tous ses personnages… A part bien sûr Madame Thatcher ! Mais je ne crois pas, comme beaucoup de critiques négatives l’affirment, que la réalisatrice ait cherché à un film politique au ton complaisant envers celle qui, dans les années 80, fut la femme la plus haïe au monde. Au vue de ce scénario, partant du principe ancestral du biopic (remontant à CITIZEN KANE, le premier du genre) basé sur les flashbacks, dans lequel une vieille femme seule et souffrant du syndrome d’Alzheimer se remémore ses années de pouvoir, je me dis que le but fut de réaliser un film sur la politique à hauteur d’homme. Si, en effet, les grandes réformes ultralibérales et leurs conséquences désastreuses ne sont pas développées, la personnalité méprisante et la quête d’autorité du personnage me semblent parfaitement mises en avant. Cette double personnalité, la vieille femme sénile et la politicienne arrogante au pouvoir, m’ont fait conclure à sorte de fusion plutôt réussie entre TATIE DANIELLE et NIXON.

Un Oscar mérité (maquillage) et un prévisible (Meryl Streep, qui justement aidée par les maquilleurs, réussit à être - assez - ressemblante à son modèle, et a travaillé avec beaucoup de conscience postures et diction - le genre de performance que l'Académie aime à récompenser), cela ne fait pas un bon film, ni même d'ailleurs un film simplement honorable. Ce "biopic" par la tâcheronne Phillyda Llyod est une horreur cinématographique en forme de bouillie pour chats, faisant d'une femme exceptionnelle une ménagère sénile ! Ce n'est pas si long (1 h 40 environ), mais que l'on s'y ennuie...

La Dame de fer est un excellent biopic sur Margaret Thatcher portée par l'excellente Meryl Streep, absolument géniale dans le rôle titre (je ne vois pas comment l'oscar peut lui échapper). Contrairement à J. Edgar, autre biopic sorti le mois dernier, La Dame de fer ne traine pas en longueur et va à l'essentiel. On apprend pas mal de chose sur la vie de Margaret Thatcher, femme dont je ne connaissais que le nom et la fonction qu'elle avait occupée, et l'interprétation de Meryl Streep est sans faille. Les maquillages sont absolument saisissants de réalisme et on sent que Phyllida Lloyd maitrise son film ainsi que son sujet. Un très bon biopic, très intéressant qui vaut avant tout pour la prestation de Meryl Streep.

La sortie de "Le dame de fer" au cinéma ? Ni plus ni moins qu'une vaste collecte de fonds afin de financer la cure de désintoxication ainsi que les séances de psy de cette pauvre Maggie. Car l'heure quarante de film, en plus d'offrir un bien maigre spectacle, expose une Magaret Thatcher en plein décrépitude, alcoolique comme Sue Elllen et dépressive comme Alf après avoir finalement réussi à bouffer cette sale bête à poils. Pourtant, l'idée d'un tel biopic s'avérait alléchante sur le papier. En effet, un personnage si controversé durant son mandat pouvait donner lieu à moult focus sur telle ou telle décision. Le projet permettait aussi de mettre en lumière tout un pan de la vie politique britannique, que ce soit les modes d'affrontement aux Communes, le traitement du conflit irlandais dans les années 80 ou encore la question du patrimoine industriel anglais. A la place de ces délices, Phylida Lloyd nous sert une infâme soupe, comblant le vide intellectuel de son œuvre par la relation de Maggie avec son délectable mais défunt mari. En dépit d'un tel raté, Meryl Streep se donne pleinement dans son rôle, et c'est un vrai plaisir de la voir évoluer dans la peau de la dame de fer. Et c'est bien là le seul intérêt d'un film dont l'ennui qu'il procure n'a d'égal que la déception à laquelle il conduit.

Vraiment une très mauvaise surprise, Meryl Streep ne m'a pas convaincu, le scénario non plus. Tout part en vrille, le film est basé sur des souvenirs, et non sur les évenements. Du coup on n'apprends que trop peu de chose sur cette grande dame. Et à la place on se tape un film mou, relié par des brides de souvenirs. Rien n'est maitrisé et tout est dans la bande annonce.

Depuis sa sortie, j'ai très envie de visionner ce film, autant pour Margaret Thatcher que pour Meryl Streep. Je reconnais ne pas avoir assez de culture sur la question, mais découvrir le combat de cette femme pour se faire reconnaitre et respecter par ses pairs, accéder à l'un des plus haut poste politique d'Angleterre et avoir le soutien de son époux, cela force le respect à l'époque. Je sais qu'elle a été fortement controversée, d'ailleurs on en a quelques images durant le film. Pour autant, je suis restée admirative de sa carrière. Même si le film est plutôt réussi, que ce soit dans sa réalisation, dans son scénario, dans son casting, le film souffre de quelques longueurs qui ne semblent pas très utiles pour la compréhension. Il est difficile de voir cette femme rattraper par Alzheimer, devenant ainsi dépendante des autre. J'ai trouvé la scène finale magnifique, un clin d'oeil superbe quant à l'ambition. Même si tout n'est pas abordé, j'ai apprécié la façon dont le film nous est exposé, entre passé et présent, et on pourrait analyser chaque scène pour comprendre les choix de Margaret Thatcher. Par ailleurs, le jeu de Meryl Streep est toujours aussi enchanteur et son duo avec Jim Broadbent fonctionne parfaitement. Un très beau film de par sa qualité de réalisation et par la construction de son scénario.