Avis : Triangle - Page 2

Trois réalisateurs, trois acteurs et un scenario toujours aussi travaillé. POurquoi en Europe ne sont-ils pas fichu de faire des trucs aussi barrés...
C'est un grand regret au vu de ce que le ciné d'Hong Kong sait faire au niveau de l'écriture.
Une histoire de mecs paumés qui cherchent du fric pour mieux vivre, tous les moyens sont bons, surtout à Hong Kong ^^
Une nana psychotique, des flics pourris, des truands secoués. Une seule motivation : le fric.
La recherche du trésor dans laquelle se lance les 3 comparses les amène à faire n'importe quoi et c'est jubilatoire ! J'adore.

Ce film d'action chinois reste assez moyen.
Si on percoit la maitrise technique de la mise en scéne, la belle photo et la patte des 3 réalisateurs, on peut etre décu par le scénario.
En effet celui ci est trop irrégulier meme si assez original et le manque de rythme fait qu'on a du mal à s'emballer réellement.
Une touche humoristique avec certains personnages déjantés et une course folle en final reléve l'ensemble.

L’originalité de Triangle réside dans sa réalisation qui bénéficie de trois réalisateurs de génie, la crème du cinéma Hong-Kongais, j’ai nommé Tsui Hark (Piege à Hong Kong - 1998), Ringo Lam (Replicant - 2001) & Johnny To (Breaking News - 2005).
Le film se décompose de la façon suivante, trois parties bien distinctes de trente minutes environs, sans coupure, mais chacune étant réalisée par un réalisateur différent. Si le premier (Tsui Hark) se charge de poser les bases et donc l’intrigue, le second quant à lui, (Ringo Lam) s’occupe de fignoler la trame principale, de faire un peu de remplissage, on retiendra notamment l’excellent passage dans le parking souterrain avec l’arrivée de la femme. Mais l’apothéose revient au troisième larron (Johnny To), qui s’est donc occupé de la troisième et dernière partie, et a donc clôt en beauté cette intrigue pour le moins étonnante, avec l’excellente séquence dans le restaurant, au bord du lac, un passage qui n’en finit pas, nous permettant de rire sans retenue ! On reconnaît bien là, la touche de To, le seul bémol dans ce film de gangsters, c’est le mélange d’atmosphères et de rythmes qui se suivent mais qui ne se ressemblent pas. Une intrigue brouillon et une diversification des styles bien trop flagrante et frustrante pour pouvoir apprécier cette œuvre comme il ce doit, dommage !

Il y a 2 façons de considérer ce film, présenté hors compétition à Cannes 2007 : on peut essayer de le voir comme un film "normal"; ou le considérer comme un exercice de style. Si on le considère comme un film normal, on va vite être un peu perdu dans un polar au scénario très compliqué : l'histoire de 3 "pieds nickelés", un chauffeur de taxi, un "antiquaire" et un employé, qui sont mis sur la piste d'un trésor. On va également trouver qu'il y a, dans ce film, des ruptures de ton assez surprenantes. Pas étonnant, car ce film est, avant tout, un exercice de style : il a été réalisé par 3 metteurs en scènes quinquagénaires, à la fois amis de 30 ans et très représentatifs du cinéma de Hong Kong. Chacun a tourné un tiers du scénario sans savoir ce que les 2 autres avaient fait. On commence avec Tsui Hark, et une mise en scène très agitée. Ringo Lam prend la suite avec une mise en scène plus calme. Pour finir, Johnny To donne dans la parodie et le film devient passablement drôle. Globalement, le film offre sur le moment un assez bon divertissement. Toutefois, 6 mois après, il n'en reste pas grand chose : peut-être à cause d'un scénario trop compliqué.

Un film qui prouve, s'il en était encore besoin, que le cinéma hong-kongais est, sinon le meilleur, le plus inventif et déjanté au monde. Un projet fou mené par des réalisateurs de génie (dont un dieu vivant). Chacun apporte sa patte, même s'il est difficile de différencier les trois parties très précisément. On reconnait la folie furieuse de Tsui Hark et sa manière d'enchaîner les plans à un rythme effréné et avec une dextérité hors norme, ce qui ne l'empêche pas de présenter les personnages et leurs atermoiements. Johnnie To parachève l'expérience avec une fusillade et une poursuite d'anthologie, grâce à son sens de l'image et de l'action à tout va. La partie de Ringo Lam est certainement un peu plus faible, même si elle a le mérite de s'attarder plus longuement sur le personnage le plus intéressant et le plus trouble : le mari bafoué dont la femme un peu dingue essaie de se débarrasser par l'intermédiaire de son flic d'amant. Si les nombreux personnages et les nombreux rebondissements peuvent rendre le film un peu fouilli, on se perd volontiers devant un tel spectacle qui ne néglige pas les personnages et dont les interprètes s'en donnent à cœur joie...

Mineur. Les trois (?) grands cinéastes asiatiques se sont offert une petite pause ludique dans leur carrière à travers ce récit décousu mais plaisant. Une curiosité.

Un film qui démarre fort puis devient légèrement confus pour finir en trombe. Dommage qu'il y ait ce creux au milieu car ce film ne manque pas d'action, de rythme et la quête de chacun et leurs histoires croisées nous font passer un excellent moment.

3 réalisateurs pour un seul film, et pas n'importe lesquels.
Si la partie de Tsui Hark peut sembler (à mon goût), un peu "confuse" (mais pas trop!), le reste est superbe. Mention spéciale à la partie de Johnnie To et sa fusillade finale habituelle.
Les habitués de ces réalisateurs seront heureux de retrouver leurs acteurs (amis^^?) habituels, et particulièrement Simon Yam!
A voir!!

Pourtant plutot fan du cinéma hong-kongais,j'ai été dans l'incapacité d'adhérer à cet exercice de style original mais vain.Réunir 3 cinéastes de la trempe de Tsui Hark,Ringo Lam et Johnny To,était alléchant sur le papier.A l'écran,l'ensemble manque cruellment de cohérence et ne dégage aucune émotion.L'intrigue est alambiquée en plus d'ètre banale.Et pire,il n'y a aucune scène d'action digne de ce nom,pourtant la spécialité de ces réalisateurs virtuoses."Triangle"déçoit,agace et ennui.Un constat sans appel,qui prouve qu'il ne suffit pas d'assembler les noms pour faire un film.

"Triangle" n'est pas un film, ne l'oublions pas, mais un pur objet conceptuel (le principe du cadavre exquis surréaliste appliqué au cinéma). Il convient donc de se libérer des dogmes du cinéma "normal", accepter un récit qui ne peut avoir de logique puisque chaque auteur ignore ce que son prédécesseur avait dans la tête, et que le résultat est un récit proliférant, aussi absurde que réjouissant, avec des personnages qui mutent en permanence (au moins 3 fois "autres"). Il vaut mieux, pour aimer l'expérience "Triangle", se laisser à contempler la forme - toujours triomphante, mais différente chez chacun de ces maitres que sont Tsui Hark, Ringo Lam et Johnny To. Tsui Hark nous propose un polar abstrait, tranchant et sidérant d'élégance - mais évidemment incompréhensible, tandis que Lam injecte un lyrisme romantique outrancier en inversant les rôles dominé-dominant au coeur du cinéma d'action... Avant que To ne mette tout le monde d'accord en créant l'une de ces scènes de gunfight absurdes et bouffonnes dont il a le secret, terminant ce bel OVNI dans un délire superbe et réjouissant. Pas pour tous les goûts quand même !

Triangle est avant tout un film expérimental ou nos 3 géant de H.K s'amusent beaucoup tout en restant dans la continuité de leurs cinéma, on reconnait donc évidement chaque style. Tsui Hark n'a rien perdu de folie créatrice , Ringo Lam fait évidemment dans la noirceur et la folie tandis que Johnny To conclue par un côté polar un brin fou. Evidemment le concept est limité et ne vaut pas les meilleurs films de chaque réalisateur mais il n'empêche pas que ce triangle est plutôt sympathique et nous rappelle aux meilleurs souvenirs de réalisateurs dont on ne peut qu'attendre les prochains films.

Un excellent polar, violent, magnifiquement filmé, avec d'excellents acteurs (mention spéciale à l'interprète de l'antiquaire). Oubliez le scénario: il n'y en a quasiment pas, il est truffé d'invraisemblances et est dôté d'une fin étrange; l'intérêt étant plutôt dans la mise en forme et en ce sens, c'est très réussi. Le trio Tsui Hark/Ringo Lam/Johnnie To est talentueux, et leurs talents confondus donnent un film à l'esthétique très soignée. Un bon polar.

Triangle, pour 3 personnages principaux, mais Triangle aussi pour trois réalisateurs qui inventent le film unique en trois réalisations différentes. L'épreuve, risquée, réussi le pari de ne pas nous permettre les différences de réalisation. Plutôt impressionné par le travail de Johnny To d'ordinaire, triangle ne déroge pas à la règle et m'a offert un petit film, sans prétention, sans gros moyens, mais qui réussit à raconter une histoire. Un vaudeville préfinal hilarant, un final impressionnant, triangle est un vrai film asiat comme on les aime, précurseur, authentique et accessible.

Trois grands réalisateurs, ca ne peut que rendre bien. On trouve de tout dans ce film : action, suspense, humour, ... Et c'est vraiment bien joué. A voir.

"Triangle" est un film d'action plutôt correct fait par trois réalisateurs hongkongais qui connaissent la chanson (deux d'entre eux, Ringo Lam et Tsui Hark ont dirigé Jean-Claude Vandamme). Ceux-ci se sont amusés à inventer de multiples rebondissements et de nombreux chassés-croisés parfois chorégraphiés avec beaucoup de malice comme cette partie de cache-cache presque burlesque dans les fourrés. Ca n'a évidemment aucune commune mesure avec leurs blockbusters américains jadis mis en scène mais il s'en dégage assurément un réel charme.