Derniers Avis : Flash Gordon - Page 2

Max Von Sydow aura décidément eu une carrière bien cahoteuse. Suivi déjà dans La Mort en direct par un Robbie Coltrane indétectable, il s’impose en solitaire comme la figure phare de Flash Gordon. À une époque où la Guerre des Étoiles fait rage, celle que mène Hodges est plus intimiste et beaucoup plus colorée, amenant un contrepoint discret au succès ravageur de son concurrent.

Les visages en plastique sont en place, les faiseurs d’effets spéciaux sont prêts à faire feu de tous boutons, et voilà toute la cérémonie dont on a besoin pour rentrer dans l’univers minimaliste du héros de BD. Accueillis par un bruitage généreux des scènes en avion – pas de jaloux : à chaque plan son vraoum fracassant – puis par la stupéfiante coïncidence que le coucou en question se crashât de sorte à réunir les personnages principaux, on est rapidement en droit de se demander si le maquilleur n’aurait pas quelque colle à nous prêter pour éviter à notre mâchoire de se décrocher devant tant d’absurdité.

Heureusement, le maquilleur était occupé, avec l’équipe des décors et des costumes, à faire du film le bonbon acidulé visuel qui fait son intérêt. Pas question de copier George Lucas ou de rivaliser avec lui (les tirs laser ? Les icônes féminines ? C’est innocent, voyons !), et Hodges a bien compris que c’est l’arrière-plan qui donnerait à sa progéniture sa saveur. Il avait déjà obtenu l’assistance de Queen pour le fond sonore, malgré la perplexité de De Laurentiis, producteur de son état, qui se demandait qui pouvaient bien être « ces Queens ».

Quant à l’image, il ne faudra pas trop y questionner les trucages, assez navrants, ne serait-ce que pour l’évidence que l’équipe s’est amusée sur le tournage, quand les difficultés n’étaient pas au rendez-vous du moins. Si l’on veut vraiment dénoncer une chose en plus, c’est que l’œuvre ne trouve pas le ton juste ; entre l’esprit comic qui confinait aux jolis minois sans personnalité, à une technologie fortement dépendante des moyens de l’époque et à un héroïsme surréel, il y avait une sorte de cahier des charges tacite dont a par exemple souffert l’humour, trop sporadique et trop fugace pour qu’on ait le temps d’y goûter, ainsi que le ton en général (impossible de savoir si le film se prend au sérieux ou non) et l’insouciance caricaturale de la mort témoignant d’une écriture scénaristique plus friande de punchlines que de cohésion.

On passera sous le coup du bénéfice du doute que la phrase « scattered into atoms » (« réduit en atomes ») fût construite avec une candeur scientifique adorable plutôt qu’effectivement réfléchie. Cherchant timidement la veine outsideuse d’une SF qui vient d’être littéralement « boostée » par Star Wars, Flash Gordon place les jalons baroques du genre avec un trait inimitable et totalement vintage en matière de design. Pas vieilli pour autant, d’ailleurs, il est malheureusement hanté par des symptômes d’un navetisme fulgurant.

septiemeartetdemi.com

Ouille... Sincèrement, je m'attendais à pire et resterais donc relativement mesuré sur ce « Flash Gordon » pour le moins à part dans l'univers des super-héros. D'un côté, je peux comprendre qu'on lui trouve un certain charme désuet, que ce soit cette invraisemblable intrigue saupoudrée de sexy, notamment grâce à la présence d'une Ornella Muti affolante de sensualité dans une combinaison rouge du plus bel effet (je me comprends). De plus, la naïveté qui parcourt l'ensemble, que ce soit dans les situations ou le comportement des personnages, a quelque chose de presque touchant, lui donnant un côté sympa. Mais bon, s'il y a un mot qui caractérise avant tout l'entreprise, ce serait certainement « gêne ». Je ne sais pas exactement qui est le premier responsable de ce traitement totalement WTF et volontiers comique, ça ne va pas du tout. Hormis Max von Sydow, gardant une certaine dignité dans cet océan de mauvais goût, difficile d'être indulgent devant ces décors semblant avoir vingt ans de retard sur ceux de « Planète interdite » (pas très rassurant), des scènes ô combien malaisantes spoiler: (la scène de football américain au milieu de l'armée de Ming, fallait quand même oser)
, sans parler des « hommes-oiseaux » (LOL), juste des gars à qui on a foutu des ailes dans le dos : tranquille... Et je vous épargne certains comportements totalement incohérents des protagonistes, le fait que l'Empereur le plus puissant de l'Univers ne puisse pas régler son compte en trois secondes à un sportif de haut niveau... Ah oui, comme vous le savez sans doute, la bande-originale est signée Queen : pas extra mais ne collant, presque par l'absurde, pas trop mal à ce délirant projet né de l'esprit du producteur fou Dino De Laurentiis. Le plus intéressant est sur les bonus DVD : un passionnant entretien d'une trentaine de minutes avec le réalisateur Mike Hodges, revenant sur sa carrière et notamment ce titre « culte » bien loin du remarquable « La Loi du milieu » qui l'avait révélé. Au moins « Flash Gordon » m'aura t-il permis d'en apprendre plus sur ce cinéaste atypique : on se console comme on peut.

Un véritable ovni avec sa direction artistique très kitsch et son scénario décalé. Si on est assez ouvert et qu'on se laisse plonger, Flash Gordon est un divertissement correct avec une structure finalement assez classique sur la forme. La BO de Queen est très bonne.

Une œuvre d’art vulgarisée qu’est ce film kitch, une plongée d’expédition vers l’infini et dans la masse du décor galactique aux effets spéciaux honorables, le style 80 est très cool avec ce héros à la coupe de cheveux impeccable, un hommage à la bande dessinée inspiré, je lui donne une très bonne note. Face aux ambitions de l’empereur Ming, le gardien de la galaxie en scooter volant ose le défié, un soutien de la bande à Robin des bois, ce qui donne un film bien drôle. Je suis contente de savoir que le groupe musical Queen participa à la bande originale avec leurs tubes pop rock monstrueux, la musique rappelle des souvenirs télévisuels, ça met de l’ambiance en plein action, le son monte en intensité. L’intrigue de guitare électrisant et batterie palpitante à l’assaut pour mettre fin aux desseins du tyran universel.

Flash est un ovni cinématographique des années 80,kitch a souhait,des couleurs criardes,des costumes qui ne le sont pas moins,des effets spéciaux,très spéciaux même tant ils appartiennent a une autre époque,le super brushing du héros charismatique a souhait (oui,c'est de l'humour),il suffit d'écouter la bande originale de Queen pour être conquis ! j'entends les mauvaises langue dire qu'il est enfantin,que les décors sont en carton pâte,que les hommes volants sortent d'un clip de Village People,que le légendaire Max von Sydow y cabotine comme jamais.....oui !! un grand oui ! et c'est justement tout cela qui rends ce film attachant,incontournable et unique,le fait de l'avoir vu lorsque j'étais enfant ajoute une dose de nostalgie qui forcément rend ma critique bien plus clémente qu'il ne le faudrait,mais j'assume,autant que le coiffeur du film..............☺

J'ai du mal à comprendre comment ce film a pu acquérir le statut de film culte, ou alors dans le registre du nanar.
L'histoire crée certes un univers vachement riche et original, mais par moment frise le ridicule, pour ne pas dire le consternant (comme par exemple, les scènes de football américain sur la Lune).
Certes il y a une ou deux chansons de Queen qui sont pas mal, mais aucune ne vaut les chansons cultes que le groupe a pu avoir créé par le passé.
J'ai trouvé Sam J. Jones très faible dans le rôle principal, clairement l'acteur a été recruté pour sa ressemblance physique avec le personnage du comics dont le film est inspiré. Melody Anderson ne vaut guère mieux dans le rôle féminin. À l'inverse, Max von Sydow, Timothy Dalton et Ornella Muti sont presque trop bons pour ce genre de production.
Les décors et les costumes sont très – trop – coloré. C'est à la fois une qualité parce que ça offre un visuel attrayant, mais par contre, pour ce qui est de la crédibilité, le film en prend un sacré coup (je sais que c'est un film de SF, mais il y a tout de même une limite du ridicule à ne pas franchir).
Les quelques scènes d'action sont décentes, au mieux.
Le film a le mérite de mettre en scène un bel univers, mais c'est tout, parce que pour ce qui est du reste, c'est tout de même très mauvais. Le kitsch, dans ce qu'il y a de plus raté.

Humour d'époque, second degré d'époque, jeu d'acteur d'époque, production B d'époque, etc etc d'époque. Une fois assimilé tout ça... Une perle, sans doute.
Et n'oublions pas la BO de haute volée, signée Queen : "Flash!!! Ouh ouh!! He's a miracle!!!"... d'époque.

Flash Gordon affront un tyran inter-galactique qui veut détruire la Terre. Le modèle du nanar et pas grand chose à sauver dans ce film, si ce n'est la musique de Queen. Les effets spéciaux, les acteurs, les dialogues, les décors, le scénario, le désastre est total !

Un film kitsch jusqu'à la moelle, mais qui reste malgré tout un sympathique et attachant divertissement. C'est du même niveau que Batman et Robin : du cinéma décomplexé à prendre au second degré. Une perle de délire cinématographique, devenue culte avec le temps.

Adapté d'une BD célèbre on y retrouve l'esprit mais pas la rythme.Mike Hodges semble beaucoup plus à l'aise dans les polars (la loi du milieu) que dans la SF. Les décors en carton pate et les costumes sont d'un kitch incroyable, les dialogues attristants et les acteurs surjouent ou cabitinent.Reste la super BO du film signé QUEEN qui sauve à elle seule le film d'un naufrage total.

Bon, soyons honnête j’ai regardé ce film par curiosité car même si j’apprécie le héros, je me doutais des lacunes de l’objet !
C’est vrai que ce n’est quand même pas terrible ! En fait il y a quelques qualités. Certes les décors sont kitch à souhait, mais ils sont plutôt jolis et on sent le budget du film. Il y a du détail, et le métrage est servi par une photographie plutôt élégante, tandis que le réalisateur, s’il manque d’épique pour un space-opera, ne se montre pas un infâme tâcheron, et offre un travail plutôt appliqué.
Le souci c’est en fait le reste ! A commencer par Flash en personne ! Si certains seconds rôles parviennent à sauver l’honneur, comme Max von Sydow, en revanche Sam Jones est à la ramasse totale ! Fade, transparent, mal fringué, balourd dans ses déplacements, il cumule les mauvais points et son personnage n’a strictement aucun relief ! Timothy Dalton n’est pas mal non plus d’ailleurs, doté d’un personnage ridicule, même si le summum reviendra au pauvre chef des hommes oiseaux, vague sosie de Bud Spencer, avec la gouaille qui va avec ! Franchement c’est assez pathétique dans l’ensemble, Ornella Muti complétant la liste des égarés du cosmos, même si elle ne se ridiculise pas.
Le scénario est aussi minable. La partie sur Terre ne permet aucun dégrossissement du héros qui se retrouve dans l’espace d’une manière totalement improbable et n’est choqué par rien, même en croisant des extraterrestres ! Les dialogues sont médiocres, les situations lourdaudes, les scènes d’action vraiment molles, et l’introduction d’un humour pesant n’aide pas à se passionner pour un métrage souvent plus clownesque (et parfois volontairement !) qu’épique et entrainant. Et c’est là où les décors flashys pourtant jolis finissent en plus par entrainer le film vers un côté fête foraine en carton peu ragoutant ! A noter aussi que quelques effets spéciaux sont moyens, même pour l’âge du film, compte tenu de son très gros budget pour l’époque !
Bon, Flash Gordon reste regardable par son rythme assez bon, mais pour être franc c’est une tarte à la crème peu enthousiasmante ! 1.5 pour certaines qualités visuelles, mais pas davantage pour moi !

A la fin des 70's, le célèbre producteur Dino De Laurentiis est déterminé à sortir une adaptation de "Flash Gordon". Refusant de céder les droits à George Lucas, qui décidera alors de créer un certain "Star Wars", De Laurentiis tente en vain d'embaucher Federico Fellini ou Sergio Leone, avant de confier les rênes du projet à Mike Hodges, modeste faiseur de polars. En résulte une œuvre qui est avant tout incroyablement kitsch. Les effets visuels, omniprésents, ont 20 ans de retard (rappelons que le film est sorti la même année que "Empire Strikes Back", avec un budget comparable !), les costumes sont étincelants et rétro à souhait, la BO signée Queen et les dialogues sont ringards. Certes, le parti pris était de respecter les comics et la série des années 30, ce qui est un choix honorable et surtout ambitieux. Cependant, cela n'excuse pas le mauvais goût absolu du film ! Sans compter un Max Von Sydow ridicule en empereur maléfique, un Sam J. Jones manquant sérieusement de charisme, et Timothy Dalton, dont le jeu très sérieux contraste avec sa moustache et ses collant verts qui lui donnent un air d'Errol Flynn. Signalons tout de même plusieurs bonnes idées au niveau des péripéties (un duel au fouet sur une plateforme mortelle, des créatures dangereuses...), et une intrigue qui n'ennuie pas, et qui se veut originale. Mais plutôt que ces quelques qualités, ce sont les visuels délirants de "Flash Gordon" qui en font un film resté culte chez certains...

Autant jai adoré Superman avec Christopher reeves a couper le souffle et viril ,autant ce film Flash est un navet a tout point de vue et décevant.;c'est inspiré d'un comics ou bande dessinée mais malgré des bonnes intentions,le film a raté son but : recréer l'ambiance de la BD et en faire un film divertissant.je viens de revoir la Bande annonce et avait vu ce film il ya des années mais mise a part l'avalanche d'effets spéciaux,la très belle Ornella mutti le scénario est creux,dénué d'interêt et Flash gordon est sans relief ni personnalité;Heureusement que Queen a été la pour sauver la vacuité du scénario avec son succès "flash gordon"du tonnerre et la voix de Freddie incroyable.pour moi la bande annonce a sauvé le film.Je pense que c'es't kitsch et a réserver aux enfants amateurs d'effets spéciaux..bref pas inoubliable du tout comme Superman.vite oublié.

Le Film culte de science fiction avec une histoire basique, un beau mec blond sportif qui veut sauver le monde accompagné d'une jolie brune et d'une grosse tête. Scène d'action sympa, personnage secondaire attachant, un méchant tout puissant, retournement de situation déconcertant. The Chef D'oeuvre

« Il est étonnant de voir que si Star Wars est devenu l’icône phare du space opéra de l’époque grâce, par exemple, à ses effets spéciaux révolutionnaires, Flash Gordon s’est planté et est devenu un film culte pour les amateurs de nanars. Pourtant, s’il est décelable à cet aspect (très) kitch du début des 80’s – tenues moulantes rouges et jaunes, hommes aux ailes d’aigles sortis d’un clip de disco, effets spéciaux sur fonds verts bien apparents -, il n’en reste pas moins assez sympathique, devenant, grâce à son esthétique assez datée, un pur fruit de son époque. »