Derniers Avis : Flash Gordon - Page 3

Le nanar kitsch et culte du superhéros Flash Gordon qui n'a rien à voir avec la bande dessinée. Le scénario remplit d’incohérences. Malgré la bande originale de Queen, le film est invraisemblable. Malgré la présence de Timothy Dalton qui affronte l'acteur qui joue Flash, le combat est vraiment ridicule.

Je pensais me retrouver devant un véritable film SF. Finalement, dès les premiers instants, j'ai compris que c'était un nanar, j'ai donc modifié mon point de vue. Mais même ainsi, j'ai trouvé ce film plus ridicule que drôle. Les défauts se comptent par centaines, ressortent à chaque plan et deviennent vite agaçants. De bout en bout, c'est franchement mauvais, pathétique. Avec 27M $ en 1980, on pouvait s'attendre à mieux, à plus de sérieux, de soin. Malheureusement, mis à part le générique, ce film déplaît énormément !!

Film haut en couleur du début des années 1980, Flash Gordon a acquis un statut de film culte tant il en est kitsch à souhait. Plaisir coupable des cinéphiles, Flash Gordon flirte avec le genre « nanar » et d’ailleurs les fantastiques de Nanarland n’ont pas hésité à lui rendre dans leur catégorie Space Opera Nanar (voir la critique). Mais cependant, Flash Gordon est aussi considérer comme un des meilleurs films de science fiction, figurant dans le précieux classement du Time Out London.

Flash Gordon c’est de la science fiction pure et dure 100% années 1980. Véritable festival de mauvais goûts assumé, Flash Gordon n’est pas seulement kitsch dans son graphisme et décors mais aussi dans ses personnages tous plus déluré les uns que les autres. Mais la mention spéciale revient sans aucun doute à son héros, LA figure emblématique de Flash Gordon : Flash lui-même et son t-shirt avec son nom imprimé (au cas on n’aurait pas compris qui est le héros)! D’ailleurs l’acteu Sam J. Jones a été nominé à la première édition des Razzie Awards, pour sa fabuleuse interprétation.

Mais la palme du WTF revient sans aucun doute aux hommes lézard dont on se demande encore si c’était des monstres aux costumes foireux ou au contraire c’était de l’auto-dérision.

Amateurs de kitsch à gogo, de mauvais goûts et d’un scénario douteux, Flash Gordon est fait pour vous!

Jeune star du club de football américain des Jets de New York, "Flash" Gordon (anciennement appelée Guy L'éclair dans notre hexagone, ce qui me fait toujours penser à la parodie de Margerin dans "Tranche de Brie" sous le nom de Guy Leclerc) se voit propulser en compagnie d'une belle journaliste et d'un docteur bizarre dans un univers dominé par l'empereur Ming qui est prêt à détruire la terre.

Wahou ! Quelle claque ! Un mélange absolument fascinant de kitch, d'aventure, de premier de gré ou encore de Queen. Dès l'introduction du film, c'est magique avec ce mélange de lumières "flash", de voix-off inquiétante, d'images de BD et d'un homme commandant des destructions sur la terre, le tout sur la musique "Flash" de Queen. Avec cette adaptation, Mike Hodges nous entraîne dans un univers où se côtoient hommes-oiseaux, princesse nymphomane, "lézard-humains" (?), monde exotique ou encore tyran démoniaque.

Mais finalement, j'ai (à nouveau) pris un malin plaisir à suivre les aventures de Guy L'éclair, conquis par le charme de l'ensemble, son exotisme, son aventure et son humour bien souvent involontaire, notamment dû à un ton très premier degré (alors qu'il ne faut bien évidemment pas le voir comme tel) parfois hallucinant ! Les dialogues sont mythiques, on nage entre "Les humains tiennent leur parole, c'est ce qui les rend supérieurs à vous", quelques lieux communs et punchlines, d'autres délires mais aussi des phrases qui n'ont strictement rien à voir avec le contexte du moment où elles sont prononcées.

Et puis, au-delà même des dialogues, plusieurs scènes sont mémorables, telle l'attaque des hommes-oiseaux (!), les nombreuses demandes en mariages et même de fonder une famille (alors qu'ils ne se connaissent que depuis quelques heures) ou encore cette entrée en matière de Guy dans le palais de Ming où il se bat comme il jouerait dans un match de foot américain avec stratégie et un peuple de suite acquis à la cause de ce bel et bon américain face au très méchant rouge (comme de par hasard). Le tout étant sublimé par des effets spéciaux et un visuel mémorable et très coloré et hallucinant, digne des meilleurs séries Z.

Le charisme d'huitre du héros participe bizarrement au charme de l'ensemble, tout comme le fait de voir Max Von Sydow prêter son corps à l'empereur Ming ou le futur James Bond Timothy Dalton avec une petite moustache de dandy et un costume vert de toute beauté. Puis les autres interprètes, de la princesse sexy au chef barbu des hommes-oiseaux, sont tous à fond dans leur rôle. La musique de Queen participe aussi au charme de l'ensemble.

Bref, marrante, hallucinante, rythmée, délirante, exotique ou encore sensuelle, cette grosse production orchestrée par Dino De Laurentiis se révèle plaisante à suivre et montre que le ridicule ne tue pas forcément, parfois il peut vraiment devenir marrant et charmant, surtout lorsqu'il ne se fixe pas de limite.

Par contre c'est dommage avec cette fin ouverte ("The End... ?") qui n'a jamais vu de suite...

Nous voilà devant un film des années 80, que dis-je de 1980 tout rond qui va réveiller les souvenirs cinéma de quelques-uns d'entre nous (enfin ceux qui, à l'époque, ont été au cinéma pour voir le film). Je m'en rappelle comme si c'était hier et j'avais passé un sacré bon moment !

Bon, à l'époque à la maison nous n'avions pas (eh oui), la télé en couleurs et donc, aller au cinéma, c'était découvrir un nouveau monde merveilleux fait de couleurs et de rêve aussi.

Donc, oui, à l'époque, le film, je l'avais adoré et j'aimais beaucoup les couleurs, les décors et les effets spéciaux (tous les hommes oiseaux qui volaient dans le ciel irisé, waow, j'en tremble encore aujourd'hui d'extase !).

Avec le temps, il faut dire que le film est passé de film de science-fiction à celui de film kitch et assez mauvais de toute façon. Pourquoi ? Parce que la réalisation, plate et les acteurs sans grand talent (hormis Max von Sydow, excellent), Sam J. Jones en tête ne sont pas formidables et je ne parle pas ici de la mise en scène, assez basic (pour rester polie eut égard à mes souvenirs enchanteurs du cinéma).

Mais le film à quelque chose qui amène un petit plaisir coupable et c'est devenu aujourd'hui une sorte de "classique" kitch de ces années 80 où le cinéma était coloré, artistiquement décoiffant et où le bon goût pouvait aller se faire voir ailleurs.

Il faut dire que la musique restera et reste encore dans les mémoires, jouée par le groupe "Queen". La musique nous amène dans cette aventure marrante et jouissive sur un autre terrain, celui du cinéma plaisir, du cinéma pour prendre un grand bol de dépaysement, sans regarder ni à la mise en scène et au jeu des acteurs.

Donc, oui, aujourd'hui ce film se regarde avec un petit plaisir coupable, un grand sourire aux lèvres et nos oreilles écoutent avec plaisir la musique de Queen… "Flash !!! Ah ah ah "!

SUITE SUR MON BLOG !

Métrage "Culte" pour toute une génération de cinéphiles, "Flash Gordon" n'est autre que l'adaptation du "Comics" de Science-Fiction éponyme créé par "Alex Raymond" en 1934. La journaliste "Dale Arden" et "Flash Gordon", jeune star de football Américain des "Jets" de New York, sont propulsés accidentellement dans un monde extra-terrestre avec le "Dr. Hans Zarkov". Ils y rencontrent un tyran intergalactique, l'empereur "Ming de Mongo", qui souhaite faire de "Dale" sa nouvelle concubine et détruire la Terre. Décors enchanteurs en carton-pâte, costumes "Flashy", Action à l'ancienne, incohérences flagrantes et "B.O." bien rock signé "Queen" reste les atouts principaux du film de "Mike Hodges". Certes le métrage a prit un méchant coup de vieux, mais son aspect totalement désuet donne un certain charme à l'ensemble dans un véritable "Nanar" de Science-Fiction avec en tête d'affiche des acteurs connus comme "Max Von Sydow" (Vu dans "Dune", "Minority Report" et "Judge Dredd") interprétant l'inquiétant empereur "Ming" ou encore "Timothy Dalton" ("Tuer N'est Pas Jouer", "Permis de Tuer" et "Les Aventures de Rocketeer") dans le rôle du prince "Barin". Vous aimez le "Kitsch" et l'absurde ? Ça tombe bien, avec "Flash Gordon" vous allez en avoir pour votre argent !

Aujourd’hui, revoir Flash Gordon ne peut avoir comme seul raison que de pouvoir apprécier l’ampleur de l’aspect kitsch de cette série B désuète avant même sa sortie. Qu’a pu chercher à prouver Dino De Laurentiis en acquérant les droits du comics et en confiant la réalisation à Mike Hodges qui, certes avait signé quelques bons polars, mais n’avait pas l’envergure d’un tel projet ? La véritable déception cinéphilique est que le producteur avait initialement pensé à remettre la mise en scène à Federico Fellini, ce qui aurait pu donner un résultat particulièrement surprenant. Mais là, ce space-opéra au scénario dérisoire, jouissant d’un budget pourtant à peine inférieur de L’empire contre-attaque produit la même année, n’est composé que de costumes bariolés, de décors en carton-pâte, d'effets spéciaux de vingt ans de retard et d’acteurs au cabotinage risible. Alors que Max Von Sydow est ouvertement en roue libre pour surjouer le méchant, le rôle du super-héros a été remis à un sombre inconnu, Sam J. Jones, qui n’avait jusque-là brillé qu’en tant que mannequin et qui est pour beaucoup dans le caractère grossièrement eighties de Flash Gordon.

Je me rappelle que j'étais aller voir ce film au cinéma étant enfant et que j'avais bien aimé. Mais de nos jours, je doute qu'un enfant éprouverait le même plaisir. Car les effets spéciaux et les décors de carton-pâte ont plus mal vieillis que d'autres films de SF. Les points forts du films ? Les acteurs, sauf celui qui incarne le héros (Ornella Muti jeune et sexy, Timothy Dalton en forme, Melody Anderson) ; ainsi que la musique signé Queen ! Les points faibles : l'histoire enfantine, la fin improbable. Quant à Sam J. Jones, qui incarne Flash Gordon, il montre que ce dernier est doté d'un super-pouvoir inédit : celui de garder un brushing propre et impeccable même lorsqu'on sort d'une marre de boue.
Perso, ça ne me déplaît pas de revoir le film. Mais je doute que ce soit le cas de beaucoup d'autres personnes.

Culte mais pas pour les bonnes raisons, je connais assez peu la série de comics Flash Gordon (honte à moi) mais ce film est assez mauvais comparé à Star Wars. Flash Gordon est un vrai monument du Kitsh, dommage pour un héro et un comics mémorable qui plus est.

kitch à souhait, c'est un bon nanar ,des décors clinquants mais question scénario ,pas terrible ,mais on passe un bon moment,et c'est putôt amusant,et il devait pas y avoir FLASH GORDON 2 ?

Meilleur film du monde. spoiler: La drogue y est peut-être pour quelque chose...

C'est évidemment du second degré (sinon ce serait irregardable), les rôles de Flash Gordon et de Dale Arden sont joués par des têtes à claques, Max Von Sidow cabotine. Les délires tournent souvent au ridicule, les duels n'ont aucun intérêt, et les vikings volants sont pitoyables. Quant à la musique de Queen, heureusement qu'ils ont fait mieux. Bref c'est pas terrible. (à sauver Ornella Mutti qui réussit même à se faire flageller !)

Assez partagé par ce "Flash Gordon". Ce film de science fiction a bercé mon enfance et le côté nostalgique joue beaucoup dans ma manière d'aborder cette oeuvre cinématographique. "Flash Gordon" c'est avant tout du kitsch assumé (un aspect que j'apprécie énormément) mais aussi des effets spéciaux affreux de chez affreux, des dialogues nanar et un scénario tiré par les cheveux dans lequel incohérences se mêle au ridicule. Mais voilà !!!! Le charme opère toujours et le plaisir de visionner ce long métrage reste intact !!!

Il y a des naufrages artistiques tellement improbables que l'on se demande comment tout cela a pu avoir lieu. Le "Flash Gordon" de Mike Hodges est de ceux-là. Produite par le nabab Dino De Laurentiis, cette adaptation du célèbre comic-book d'Alex Raymond avait tout pour plaire, à commencer par un budget important et un casting comprenant tout de même Max Von Sydow et Timothy Dalton, le tout mis en scène par le réalisateur de "Get Carter" sur la musique de Queen. Sauf qu'à l'arrivée, les spectateurs, médusés, vont se retrouver face à un véritable OFNI constamment à la masse, kitsch jusqu'à la nausée, cheap à plus d'un titre et souffrant d'effets spéciaux à peine dignes de "Barbarella", où le rôle du héros mythique est confié à une star du football mono-expressive. Avec du recul et quand on se penche sur la filmographie de De Laurentiis, l'echec du film n'étonne plus vraiment, tant les productions chapeautées par le mogul, surtout à cette époque, pâtirent de la megalomanie du bonhomme (pour un "Conan le barbare, combien de "King Kong" ou de "Dune" ?). Mais avec les années, le film de Hodges a fini par acquérir un statut d'oeuvre culte, du genre que l'on aime justement pour ses défauts. Et il faut reconnaître que si l'on regarde tout cela avec un second degré bienveillant, le plaisir est total et l'on se retrouve à prendre un certain pied face à un délire pop plutôt bien rythmé et complètement délirant, drôle et sexy (aaaah Ornela Muti et ses vers perforants...), superbement rythmé par la bande son furieusement entraînante de Queen.

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