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    California Dreamin'
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    3,4
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    43 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 février 2011
    On ne peut que se laisser charmer par cette comédie dramatique aux résonnances historiques. En deçà de toute caricature le réalisateur parvient à nous faire aimer chacun de ses personnages et nous livre ainsi un portrait réaliste des relations est-ouest dans un contexte post-guerre froide.
    MaxPierrette
    MaxPierrette

    151 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 janvier 2008
    Aux côtés de son compatriote Cristian Mungiu (réalisateur du palmé “4 mois, 3 semaines et 2 jours”), Cristian Nemescu est considéré comme l’un des acteurs du renouveau du cinéma roumain, aujourd’hui célébré. Mais, ironie du sort, il n’aura pu jouir de son succès, emporté par un accident de voiture, au mois d’août 2006, alors qu’il achevait le montage de “California Dreamin’”, son premier (et, donc, dernier) long métrage. Lequel, récompensé du prix Un Certain Regard au dernier Festival de Cannes, sort aujourd’hui en salles, inchangé depuis l’événement tragique. De ce fait, il est un poil difficile de critiquer la forme, par moments un peu brouillonne, ou les quelques longueurs du récit, puisque nous sommes face à une œuvre inachevée, mais néanmoins emballante par bien des aspects. Construite comme une tragédie en cinq actes (chacun étant introduit par un flash-back en noir et blanc), celle-ci met aux prises, en 1999, pendant la guerre au Kosovo, des soldats de l’OTAN et les habitants du villlage roumain de Capalnita, dans lequel leur train est bloqué. L’occasion pour Nemescu de broder un drame émaillé d’accents comiques, dans lequel il brasse énergiquement la mort effective du communisme, la fascination des locaux pour les États-Unis ou la puissance du pays précité, avec beaucoup de générosité et de sensibilité, et une absence totale de gros sabots lorsqu’il s’agit d’évoquer l’amitié entre des peuples antagonistes. Une tragédie touchante que celle vécue par le réalisteur rend plus belle encore.
    Zoumir
    Zoumir

    61 abonnés 1 032 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2010
    Difficile de noter une oeuvre inachevée. Pourtant, malgré la mort du réalisateur Cristian Nemescu en phase de montage, tout le potentiel exploité et inexploité de California Dreamin' nous saute aux yeux. Que le film s'embourbe dans des passages inutiles ou qu'il brille par certaines de ces scènes et tout simplement par l'originalité de l'histoire qu'il raconte, les esprits optimistes y verront un chef d'oeuvre avorté. Pour ce qu'il est, ce film Roumain mérite ces 3 étoiles et demi. Dans l'atmosphère touchante et légère de ce village, l'arrivée et le blocage de ces militaires américains donne au réalisateur la possibilité de s'attarder sur plusieurs personnages, tous riches et bien écrits, évoluant malheureusement dans un film un peu longuet qu'on aurait surement découvert plus court si le destin ne s'en était pas mêlé. Nemescu arrive à pousser son film au delà de la simple comédie en y intégrant divers éléments dramatiques ainsi qu'un discours moralisateur anti-américain en demi-teinte. En résulte une richesse éparpillée qui nous frustre et nous touche avec une simplicité, un humour absurde et une accroche terre à terre que l'on retrouve indéniablement dans l'atmosphère des films des pays de l'est.
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    "California Dreamin", c'est la chanson de The mamas and the papas qu'utilise Andrei, l'amoureux transi de Monica, pour lui apprendre l'anglais, sésame indispensable afin de se faire comprendre des soldats US échoués à Capaltina et de sortir de ce trou perdu dans un repli de la carte de la Roumanie. Car, étrangement, en 1999, dans le lycée de la ville, on apprend l'espagnol.

    La Californie, c'est aussi le lieu de fabrication marqué sur l'ailette de la bombe tombée en 1944 dans la cage d'escalier et qui arrête sa course folle au terme d'une scène d'ouverture époustoufflante juste devant un petit garçon qui deviendra un des protagonistes principaux de cette fable balkanique. Cette première scène rappelle qu'à la fin de la seconde guerre mondiale, les Américains bombardaient déjà la région au nom de la liberté, et la transition avec le moment de la narration, cette année 1999 où les forces de l'OTAN pilonnaient la Serbie coupable de purification ethnique au Kosovo, se fait grâce à la radio qui rapporte dans les mêmes termes les activités aériennes américaines.

    Malheureusement, les qualités contenues dans ce flash back inaugural (alternance nerveuse de plans d'échelles différentes, rythme accéléré du montage) ne se retrouvent pas dans les 2 h 30 restantes, bien au contraire. Comme de nombreux réalisateurs des quatre coins du monde (de Paul Greengrass à Isild Le Besco), Cristian Nemescu pense que la caméra portée tressautante (y compris pour les plans fixes !) suffit à donner une impression de vérité documentaire, oubliant que ce qui compte, c'est ce qu'on met dans le cadre, et l'importance pour rendre le point de vue adopté du choix des cadrages et de leur liaison au montage.

    Il est toujours difficile de filmer l'ennui sans tomber dedans, et Cristian Nemescu n'échappe pas à cette contradiction. Il peine à éviter la répétition, et la progression poussive du récit ressemble à celle du train bloqué en rase campagne, d'autant que le scénario multiplie les intrigues secondaires : le conflit social, les trafics de Doiaru, l'antagonisme entre celui-ci et le maire, les tensions entre le capitaine Jones et son sergent qu'il soupçonne de l'espionner, et les diverses amourettes. Comme en plus, de nombreuses scènes sont construites sur l'incompréhensions entre les Américains et leurs hôtes, chaque réplique est traduite soit en anglais, soit en roumain, allongeant encore plus un récit s'étire.

    Certaines scènes semblaient annoncer un "Chat noir, Chat blanc" roumain, comme cette prise de contact entre le capitaine Jones et son officier de liaison interrompue par une fanfare jouant "The Star-Spangled Banner". Mais Nemescu ne possède ni le sens du rythme de Kusturica ni sa tendresse pour ses personnages, ici souvent cantonnés au rang de marionnettes caricaturales, comme le syndicaliste décrétant la grève spontanée, le maire (incarné par Ion Sapdaru, qui jouait le professeur dans "12 h 08 à l'est de Bucarest") emmenant les Américains voir un spectacle graveleux baptisé "Le Mystère Dracula", ou la midinette persuadée au bout de deux jours que son flirt avec un GI's se terminera par un mariage aux States.

    Surnagent juste quelques scènes, parmi lesquelles l'apparition d'un sosie local d'Elvis, ou la leçon de cuisine du chef de gare qui explique au capitaine Jones dégustant son hachis que la viande est passée par le même traitement que celui que ses compatriotes font subir aux Yougoslaves. La critique est assez enthousiaste pour ce film. Est-ce une prime automatique accordée à toute production roumaine, après les excellents "La Mort de Dante Lazarescu", "12 h 08 à l'est de Bucarest" et "4 mois, 3 semaines, 2 jours" ? Ou est-ce une compassion post-mortem, un effet Gregory Lemarchal ? Preuve de la richesse et de la diversité de ce cinéma, il existe pourtant aussi des films roumains ratés.
    ffred
    ffred

    1 490 abonnés 3 966 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 janvier 2008
    Une sorte de Visite de la fanfare version roumaine, en plus délirant mais en plus tragique aussi. Ce choc des cultures américano-roumaines nous fait passer par toutes les émotions grâce avant tout à un scénario touchant, émouvant et drôle. Ce qui donne aux acteurs tous formidables et criant de vérité, des prestations de haute volée très pittoresques. La direction d'acteurs est bien sûr impeccable. Armand Assante en capitaine des Marines, réagissant en bon militaire et en bon américain qui débarque et pense que tout lui est dû, est magistral, un grand numéro d'acteur. Ces faces à face avec le chef de gare véreux sont de grands moments de comédie et aussi de tendresse ("scènes homo-virils" comme dit un critique). La belle histoire d'amour du film est joué par deux jeunes acteurs aussi beaux que talentueux, le jeune américain venant de la télé Jamie Elman et la jeune actrice roumaine Maria Dinulescu. Tous les seconds rôles ont vraiment la gueule de l'emploi et participent largement à la réussite du film. La mise en scène est fraîche, simple, elle n'encense personne, ne juge personne, tout le monde en prend un peu pour son grade. Quelques longueurs ça et là mais rien de bien ennuyeux, on arrive au bout des 2h35 sans s'en rendre compte. Au final un beau film sur la difficulté de communiquer, sur le pouvoir, sur l'amour. Un premier/dernier film qui en aurait sans aucun doute annoncé beaucoup d'autres mais le sort en a décidé autrement. Là rien à faire, juste s'incliner. Et remercier Cristian Nemescu de nous faire passer un si bon moment au-delà de la tombe. A voir en sa mémoire, et pour notre plus grand plaisir.
    Fritz L
    Fritz L

    162 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 janvier 2008
    Le destin tragique de Cristian Nemescu pèse sur le ressenti vis-à-vis de son film. Décédé accidentellement avant de finaliser le montage, « Californi dreamin’ nous est présenté sur ses 2h35 brutes. On imagine aisément qu’il aurait certainement pourvu à quelques coupes, modifier le rythme général de l’œuvre. Car c’est là-dessus que l’on peut attaquer le film. L’éphéméride développé derrière ce presque incident diplomatique apparaît comme assez inégal dans l’ensemble provoquant une distorsion sensible sur l’histoire racontée qui va du burlesque au drame suggéré mais jamais exploité complètement. Ce qui n’empêche toutefois pas que le film se tienne. Original, parfois brillant, on ne peut que se réjouir d’un tel clin d’œil, lourd de symbolique, arrogant à souhait sans jamais tomber dans le manichéisme primaire. Les dialogues sont savoureux et les acteurs particulièrement crédibles. Un film roumain à découvrir sans tarder.
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 août 2011
    Pour la satire et le coté latin, ça rappelle un peu la tradition des comédies italiennes. D’autant que les mêmes réalités sont dénoncées : la corruption, les tractations et petits arrangements, la mainmise d’un petit potentat local… avec aussi le mirage américain et la satire de la pax americana. Il manque toute la faconde naturelle transalpine, avec sa gestuelle. Le comique est plus à froid, même s’il est toujours basé sur le prosaïsme, la dérision des situations. La réalisation aussi est particulière, en prise direct, tout en mouvements et caméra sur l’épaule. Ça restitue d’autant mieux un certain naturel que l’inachèvement du montage accentue le coté brouillon, désordonné. Pas mal…
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 022 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 janvier 2008
    Pour ce film, on a vite fait de trouver le meilleur moment : les premières notes de "California Dreamin". Tout d'abord parce que cette chanson des Mamas et des Papas est très agréable. Mais surtout, surtout, parce que, après 2 h 35 de calvaire, on sait que le film se termine. Avec tous les bons films qu'il y avait dans la sélection un Certain Regard lors du dernier Festival de Cannes, on est en droit de se demander comment ce film a pu obtenir le Prix de cette sélection ! Sur une idée de départ plutôt bonne (lors du conflit du Kosovo, un chef de gare roumain obstiné bloque un convoi américain important pour l'Otan. Les rapports entre les habitants du village tout proche et les américains), on a droit à du n'importe quoi presque tout le temps. Certes, il y a une explication, voire une excuse : le réalisateur de 27 ans est mort dans un accident de voiture alors qu'il n'avait pas terminé le montage du film. Mais Mozart est mort avant d'avoir terminé son Requiem et d'autres l'ont terminé pour lui, et plutôt bien ! Le cinéma roumain nous avait offert ces derniers temps des films excellents, dont la dernière palme d'or. Il prouve là qu'il peut aussi nous offrir de la bonne grosse daube !
    norman06
    norman06

    292 abonnés 1 595 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2008
    Satire politique et sociale corrosive, passant de la farce au drame avec brio, c'est une oeuvre riche et bien filmée, qui confirme la vitalité du cinéma roumain. A découvrir !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 mars 2010
    Un peu confus mais cela peut se comprendre si le film n'était pas achevé. L'histoire d'un simple convoi qui bascule dans l'absurde, filmé en toute simplicité et avec humour, attachant et symbolique.
    nestor13
    nestor13

    54 abonnés 1 222 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 janvier 2008
    Une douzaine de militaires flirtant avec de jolies minettes lors de soirées bien arrosées : non, nous ne sommes pas chez "Les têtes brûlées" mais dans un coin perdu de Roumanie. On y fait la connaissance de personnages hauts en couleur comme ce capitaine américain ressemblant fortement à Daniel Lavoie ou attachants tel celui interprété avec beaucoup de talent et de discrétion par une petite perle nommée Maria Dinulescu. Même si "California Dreamin'" n'est pas un film de rêve, on peut toutefois s'y laisser transporter au son de Elvis Presley et de Serge Gainsbourg et en compagnie d'avenantes jeunes roumaines dont la réputation n'est plus à faire. Ainsi, sans être une symphonie, cette oeuvre ne laisse pas un goût d'inachevé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 juillet 2010
    On peut légitimement penser que quelques coups de cisailles et un accompagnement musical ponctuel aurait fait de California dreamin' un petit chef d'oeuvre.
    En l'état on se contentera d'une oeuvre imparfaite mais bigrement attachante.
    JeanSéééééé
    JeanSéééééé

    23 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 janvier 2009
    On n’a beau en avoir entendu dire beaucoup de bien, on hésite à le prendre. Et puis on y va, genre, il faut le voir, il en va de notre conscience professionnelle. Et puis ça commence gentiment, mais on se dit houlà, il reste 1h30 quand même… Et puis on se marre, et puis on s’émeut et puis on se dit c'est vraiment super, et puis que c’est universel... Et puis on se dit merde, le réalisateur est mort. Que demande le peuple ? ‘’Et puis c’est tout ? » Non, et puis on se dit qu’on va dire à tout le monde de le voir !
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    39 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2008
    Bloqués dans un petit village perdu de Roumanie par un maire magouilleux et un chef de gare corrompu et allumé, des militaires américains sont confrontés aux réalités d’un environnement qu’ils ne peuvent comprendre. Ce merveilleux film est une sorte d’avatar de Courteline revisité et de Kusturica dans ses plus grands délires. Au-delà de situations d’une irrésistible drôlerie, c’est une profonde réflexion sur l’incapacité de l’Amérique à comprendre une culture dès lors qu’elle se trouve loin de ses bases et de ses repères. À méditer en ces temps de mondialisation et de vaine uniformisation des sociétés.
    Hakim G
    Hakim G

    44 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2011
    Ce film se regarde avec grand plaisir. Plusieurs thèmes différents sont traités souvent intéressant parfois non, difficile de ne pas trouver le temps long avec ces 2h30. Que ce California Dream ne soit pas finit (à cause de la mort prématuré d'un grand réalisateur à devenir) cela gâche cette merveille, dommage.
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