Avis : Go Fast - Page 6

Ni bon ni mauvais, Go Fast rempli son rôle de film français dynamique sans réellement renouveler le genre.

Olivier Van Hoofstadt passant de la comédie barrée, Dikkenek, au policier pur et dur, il y avait de quoi être inquiet. Une inquiétude qui disparait rapidement dès les premières minutes de son "Go fast", la réalisation est soignée, les acteurs sont bons et le sujet est maîtrisé. En effet le travail de documentation au préalable est évident tant le déroulement de l'intrigue est précis et calibré. Evidemment, le "tiré de faits réels" attise l'intérêt et malgré le réalisme parfois saisissant, on sent bien que le tout est savamment romancé, à tel point que l'on fait souvent face à quelques incohérences. Bien sûr cela reste du cinéma et on peut dire que le contrat est rempli, on ne s'ennuie pas et il y a une légère tension assez constante, ajoutons à cela un Roschdy Zem convaincant et on est prêt à passer un bon moment devant notre petit écran. A voir.

Une bonne idée, un bon scénario et un casting solide pour ce film sympathique du réalisateur de Dikkenek qui prouve ici qu'il sais faire autre chose que de la comédie. Qui plus est c'est vraiment bien mis en scène. Ce que j'ai trouvé dommage c'est qu'au final le film est bien trop court et le budget trop serré pour faire un film qui aurait peu être encore bien meilleur. Mais nous boudons pas notre plaisir devant ce film hyper réaliste, très réussi.

Très bon film d'action porté habillement par Roschdy Zem et qui possède un rythme cohérent du début à la fin.
Soucieux du détails et de l'exactitude des faits, on voit de suite qu'il y a eu de la recherche pour obtenir une réél crédibilité sur les faits.
Malgré quelques détails (homme se cachant pour la filature mais caméra apparente, la fille imitant celle de fast and furious, les courses poursuite mal filmé...) on ai vite intégrer dans le film.

Un film EuropaCorp (pour les non initiés, c’est la société de production de Luc Besson) dans la plus pure tradition. C’est-à-dire un film populaire dont le but est exclusivement le divertissement, en copiant pour cela les méthodes du cinéma américain (action, courses-poursuites, réalisation rythmée…). Le but est atteint même si j’avais été davantage séduit par « Taken », le précédent EuropaCorp, sorti un peu plus tôt dans l’année 2008. Au niveau scénario, on n’échappe pas au gros cliché spoiler: du parrain flic qui va venger son pote, le père du filleul donc, tué par des voyous, on l’a déjà vu, entre autres, avec Bebel dans « le Solitaire »(1987).
On a quand même peur pour les flics tant le métier d’infiltration semble risqué et que c’est bien rendu dans le film. L’entrainement du héros avant son infiltration est très bien traité aussi (cela m’a rappelé des souvenirs du service national … en pire !). L’histoire se laisse regarder mais il n’y a pas beaucoup d’innovations ou de subtilités dans les dialogues.

Olivier Van Hoofstadt tire plutôt bien parti d’une bonne distribution d’acteurs et d’une documentation assez intéressante sur les nouvelles méthodes en France des trafiquants et de la brigade des stupéfiants. L’inconvénient c’est qu’avec un scénario hyper convenu et des ressorts dramatiques archi téléphonés (exemple : le malfrat précédemment interpellé par le policier infiltré reconnaît ce dernier grâce au passage d’une chanson entendue ; ou encore l’agent double sensé secret mais que le spectateur le plus endormi avait repéré depuis le début), le réalisateur français ne fait pas de miracles. Et la bande son, souvent ostentatoire et assourdissante, ne sort pas l’entreprise des profondeurs de la médiocrité et de notre ennuie.

Les films d’action véritablement français (il y a toujours un côté américain au niveau mise en scène, distribution ou bien production), ne se sont que trop rarement faits connaître ailleurs qu’en national, sans pour autant emballer les critiques du pays. Surtout si la plupart sont produits par un certain Luc Besson et que ce dernier ne se préoccupe que du divertissement et de rien d’autre ! Et pourtant, c’est bien la boîte de production de cet individu (Europa Corp.) qui s’occupe de Go Fast, un film d’action 100% français qui veut aussi bien divertir que décrire un univers méconnu du grand public. Pari réussi ? (ATTENTION, SPOILERS !!)

Marek est un policier habitué à infiltrer des gangs et autres groupes de dealers et cambrioleurs pour aider ses supérieurs à démanteler ces derniers. Jusqu’au jour où il perd son collègue et meilleur ami lors d’une opération contre des trafiquants de drogue, Marek est alors entraîné pour infiltrer le gang sous le nom de Slimane et ainsi découvrir l’univers des Go Fast, ces bolides qui filent à toute allure sur les autoroutes, traversant pays et régions, transportant leur cargaison illégale à destination.
La première chose qui vient aussitôt en tête au début du film (grâce à la promo et à cette fameuse phrase dévoilée aussitôt que le spectacle commence), c’est qu’il s’agisse d’une histoire vraie. Que le véritable but du film est de nous faire découvrir, en 1h30, l’univers des Go Fast. Et ça, le film s’y prête à merveille ! Après une opération de surveillance filmée en détails, le long-métrage s’attarde sur le lourd et douloureux entraînement du personnage de Marek, sa prise de contact avec les chefs du gang, la visite au Maroc des cultures de drogue, la « course » en voiture jusqu’à Paris, l’organisation de cette dernière… tout ce qui concerne les Go Fast est passé au peigne fin. Et pour ça, le film à du mérite ! Néanmoins, cette découverte n’est pas sans défaut, à commencer par un énorme manque de scénario. Car si le but de Go Fast est avant toute chose de partager ces « courses », il en oublie de raconter une histoire. Il y a bien une trame dramatique (Marek ivre de vengeance d’avoir perdu son meilleur ami) mais elle ne sert pratiquement à rien (juste pour une petite scène d’action finale, où le tueur reconnait enfin Marek en tant que policier). Et ce n’est pas la relation amicale entre Marek et la femme de son ami ou bien le fait que la fille du gang soit également un flic infiltré qui vont apporter quelque chose de « travaillé » au film. Bref, Go Fast manque de script et de surprise.

Mais en mettant son côté découverte sur le devant de la scène, le réalisateur Olivier Van Hoofstadt prouve qu’il sait manier une caméra. Rien que pour l’opération de surveillance au début du film, où le cinéaste alterne entre plans centrés sur les flics planqués derrières des fenêtres et visuels de caméra utilisé par ces derniers, offrant déjà un sentiment de réalisme (comme si ces visuels n’étaient que des images d’archives). Grâce à cela, à d’autres moments et un montage énergique, le réalisateur arrive à nous plonger aussitôt dans cet univers jusqu’à la fin, en y introduisant quelques moments d’adrénaline efficaces (le guet-apens de la station service, la course-poursuite sur l’autoroute…). En clair, du point de vue de la mise en scène, Go Fast est une réussite !

Après, tout n’est pas parfait dans Go Fast. Je parle surtout d’une bande-originale qui sonne bien trop « film à la Luc Besson, où ça va flinguer sous des airs de musiques modernes. Ou encore d’un casting vraiment inégal, où trônent un impeccable Roschdy Zem et un Olivier Gourmet trop peu présent à l’écran (étant l’ami se faisant descendre). Quant au reste, il donne vraiment l’impression de voir une distribution digne des plus mauvais nanars d’action produits par Europa Corp.

Pourquoi faut-il voir Go Fast alors ? Pour sa mise en scène nerveuse, efficace et réaliste, limite documentaire, qui nous fait découvrir un univers méconnu des trafiquants de drogue, et pour ses têtes d’affiche. Et même si ces atouts arrivent à monter Go Fast au-dessus de la moyenne sans problème, il ne faut tout de même pas oublier quelques défauts techniques et son flagrant manque de scénario. Sans intérêt ? Non ! Mais pas aussi mémorable que cela aurait pu être…

Niveau scénaristique, tout tient sur un ticket de métro, tout le monde aboie sur l'autre: aucune finesse de personnage. A retenir, la qualité des scènes d'action, crédibles. Pour tout le reste on peut vite passer, comme les go fast.

Un très bon film d'action bien rythmé du début a la fin.Le scenario est interressant tout comme les acteurs qui jouent très bien.A voir.

Très moyen. On s'attend à des courses poursuites au vue de la bande annonce et finalement la seule poursuite et celle de la bande annonce !! Frustrant, le générique arrive et on se dit : c'est tout ??? Dommage car même si la trame se devinne ce film aurait pu être plus marquant. Il restera une simple pub pour audi.

Si l'histoire du flic infiltré dans un gang a été vu des dizaines de fois au cinéma, ce film proposait un postulat plus précis en traitant de ce phénomène du go fast à l'oeuvre sur les autoroutes européennes. Au final, il s'agit pour moi d'une semi-déception. Le film n'insiste pas assez sur le côté réaliste et documentaire car se veut presque pédagogique à la manière d'un reportage par moment puis à d'autres moments assume parfaitement son statut de fiction pure avec de l'action et des rebondissements. Certains passages n'en restent pas moins efficaces avec un peu de tension et du suspense. Après un début intense, la suite met toutefois du temps à se mettre en place et il faut attendre le dernier acte pour que l'action et le suspense prenne vraiment. Hors, le film durant tout juste 90mn, il y avait possibilité de garder la tension tout du long comme Fred Cavayé y parvient dans ses films. La mise en scène contient également quelques idées originales mais là aussi ne va pas au bout de ses idées. Sans être raté, le film laisse donc quelque peu sur sa faim mais ne devrait pas décevoir les fans du genre. Roschdy Zem fait pour sa part très bien le boulot ( il est presque même sous-exploité) et il est dommage qu'il n'y ait pas vraiment d'acteurs à sa hauteur dans les personnages « méchants ». Plutôt distrayant néanmoins même si j'en attendais mieux.

Scénario franchement d'une niaiserie et d'une invraisemblance constante. Dialogue digne d'un élève en 1ere année d'une école de cinéma, amourette finale ridicule, jeu d'acteur pathétique à l'exception de Roschdy Zem, réalisation en dent de scie, mais il faut dire que le réal n'est pas aidé par tous ce qui précède. Montage peu efficace... bref on est tout proche du navet.

Go Faster:pilote de bolides qui remontent la came par autoroute à 250 km/h.Une "profession" hautement cinématographique.Van Hoolstadt se plaît donc à filmer des poursuites spectaculaires en zigzaz,méga travellings à la clé.Réussi,car l'enthousiasme de ces scènes imite les meilleurs américains.Pour le reste,"Go Fast" enfile les lieux communs propres au film d'action policier:meurtre initial,vengeance,infiltration,sexy girl et vrombissement des moteurs.Il faut bien combler le fait qu'il n'y ait aucune histoire à proprement parler.Et on obligé de subir des méchants plus caricaturaux et risibles que jamais.Roschdy Zem,lui,s'est beaucoup dépensé pour se parfaire un corps d'athlète crédible,et apporte son énergie rageuse à cette production couillue."Go Fast" a le défaut de ses qualités.Il va vite,beaucoup trop vite.L'introduction et la conclusion sont expédiées.On va droit au but.Il manque une bonne demi-heure qui aurait permis le développement d'une fiction plus ample.En l'état,c'est un documentaire un peu tapageur sur des kamikazes du volant.Forcément incomplet.

Le film a le mérite d'être efficace sans offrir une débauche de poursuites automobiles comme l'y autorisait son propos. Roschdy Zem occupe très bien l'espace montrant, ce qu'on savait déjà, qu'il a désormais l'étoffe d'un premier rôle. Enfin l'aspect documentaire sur les nouvelles filières de la drogue est montré sans nuire au suspense. Louable et efficace.

Un film policier français finalement assez terne après pourtant une première demi-heure qui semblait prometteuse, une version du pauvre du film de Michael Mann "Miami vice, deux flics à Miami". Un long-métrage qui repose en majeure partie sur la bonne prestation de Roschdy Zem et sur le charme de Catalina Denis. Quelques séquences plutôt réussies, d'autres passages à la limite du documentaire mais un ensemble qui verse globalement dans la facilité un peu grossière par moments. Pas une catastrophe mais pas une réussite non plus.