Derniers Avis : Invisible Man - Page 19

Nb: Film de genre
Ici nous avons un vrai film de genre et c'est filmé avec pas mal de classe. La tension est assez bien soutenue et rythmée, et l'actrice est simplement extraordinaire. On ne peut que regretter des faiblesses scénaristiques menant presqu'à l'incohérence, ou à un phénomène bien connu de "cheveu sur la soupe" ou "tombé du ciel" qui souligne parfois de la précipitation dans l'écriture ou de la facilité. Quel dommage parce qu'une grande partie du contrat est tenue.

Un énième homme invisible à peine sauvé par l'excellente Elisabeth Moss (la Servante Ecarlate). Bref, un film inutile, long et pas très divertissant. Pour les amateurs du genre.

Ce n'est pas une mauvaise idée que d'avoir modernisé le roman de Wells en l'inscrivant dans son époque, post MeToo. Le fait est qu'avec un homme invisible en costume de pervers narcissique, la donne change quelque peu et redistribue les enjeux. Cela confirme après Upgrade que l'australien Leigh Whannell est un petit malin qui sait créer des atmosphères originales, le problème étant quand même qu'il a assez tendance à le faire, le malin, dans une écriture qui ménage les surprises en fichant bien de toute cohérence psychologique. Invisible Man, c'est donc avant tout La femme de l'homme invisible puisque tout le film est centré sur son personnage, sans développer outre mesure les autres, mille fois hélas. Le film tient une heure trente sans nous "montrer" l'homme invisible et ce n'est pas un mince exploit, et une excellente idée, mais quelqu'un peut-il expliquer pourquoi, d'un coup, sans raison apparente, le fantôme perd en partie son pouvoir, au vu et au su de tout le monde ? A partir de là, le film est sur la pente descendante, remplaçant le mystère par une violence des plus habituelles et des scènes d'action qui débouchent inéluctablement sur un dernier twist et une conclusion "moralement" acceptable. Visiblement, c'est le cas de le dire, le scénario souffre d'un certain nombre de carences qui ne peuvent être comblées par la seule virtuosité de la mise en scène. Ni par le jeu intense de l'interprétation d'Elisabeth Moss qui contraste avec le jeu transparent de l'ensemble de ses partenaires, lesquels, il est vrai, ne sont là que pour rehausser la performance de l'héroïne de cette histoire de maltraitance qui plutôt que de choisir le registre de l'émotion tourne à l'exercice de style. On peut difficilement se vouloir rusé comme un goupil sans être peu ou prou suspecté de s'avérer un manipulateur trop sûr de lui.

Tous commence bien, l'ambiance est excellente et la tension au rendez-vous dés la première scène, on ne sait pas pourquoi cette femme fuit, mais on sent la pression qui l'habite et c'est assez terrifiant. Tous ces mouvement de camera qui semble chercher quelqu'un dans le décor,( quelqu'un qui ne ce voit pas en plus de ça ), tous ces plans sont très bien trouver, on ce met a chercher le moindre objet qui bouge tous seul, la moindre ombre ou trace, buée qui pourrait apparaître a l’écran. Pourtant il ne film rien d'autre qu'une maison vide, mais par l'ingéniosité de la mise en scène et cette ambiance tendu et bien ça fait mouche. Plus tard dans le développement de l'intrigue on ce demande si c'est Cecilia qui est folle ou si ce qu'elle raconte est belle et bien réel, et ce jeu d’ambiguïté est génial et il aurais vraiment dut être plus creusé, voir en faire le cœur principale de l'oeuvre. spoiler: Mais le film nous révèle a mon gout bien trop vite que son marie est bel et bien invisible
, et a partir de là le film n'a plus aucun intérêt et devient un film des plus classique sans vraiment beaucoup d'originalité. De plus il regroupe pas mal d'incohérence et de non dit alors on as du mal a croire a toute cette histoire. spoiler: Le frère qui ce fait manipulé a un niveau extrême... difficile a croire, pourquoi son mari est t'il si méchant ? Qu'elle est son mobile ? On en sait pas assez sur lui, la scène du restaurent est excellente et rend très bien a l'écran mais personne n'a vu le couteau volé dans les air ? Pas de caméra dans ce restaurent ? Cecilia n'a jamais eu la curiosité de descendre dans le labo de son marie avant ? pourtant elle a les codes...
La fin est aussi un peu grosse et facile a mon gout spoiler: ( Cecilia qui ce transforme en tueuse tous d'un coup, et puis ok elle est invisible mais pour tuez quelqu'un en lui tranchant la gorge avec son propre bras....pas très crédible).
Bref une première moitié bien réussit dans sont ambiance et dans l’ambiguïté entre film psychologique et horrifique, mais une résolution de l'intrigue trop précipité font de sa deuxième parti un film banal et attendu. Je ressort donc plutôt déçu.

Bonjour, pour ma part une version plaisante, quelque peu différente de ce qu'on a déjà pu voir sur ce thème et j'ai apprécié le jeu d'acteurs qui m'étaient inconnus. Une bonne surprise.

Très déçu. J'ai trouvé ce film d'une lenteur sans nom, fade et sans intérêt. A voir une fois si l'on a vraiment du temps à perdre.

L’invisibilité est une composante exaltante du cinéma et de la littérature fantastique. Cette approche post #MeToo du roman précurseur d’H.G. Wells est une torture psychologique autant pour son actrice - l’excellente Elisabeth Moss - que pour le spectateur. Nul besoin d’effets spéciaux mirobolants (comme en son temps chez Paul Verhoeven) pour créer un climax d’oppression, suffit juste d’une mise en scène en adéquation avec cette variation moderne et inédite de son sujet. A l’issue du film, j’ai bien été forcé de constater que, malgré certaines longueurs et autres soucis de cohésion, la combination orchestrée par l’australien Leigh Whannell était plutôt réussie.

C'est relativement bien léché en termes d'image et de mise en scène, donc, ça mérite pas une vraie sale note.
Par contre ce scénario... Juste pitoyable en fait.
- L'absence d'ombre n'est jamais expliquée, jusqu'à nouvel ordre un solide ça projette une ombre. Les versions précédentes insistaient sur le fait, là, le mec est sous une source de lumière et personne voit rien.
- Le mode "NoClipping" (les joueurs reconnaîtront). Je veux bien que le mec soit invisible. Mais quand il est clairement sur le chemin de quelqu'un et que cette personne le traverse littéralement, c'est non.
- La scène dans le restaurant... Lieu public, zéro caméras? Personne a vu ce qu'il s'est passé avant? Encore une fois on carbure au scénarium 200%
- La force du gars... Et vas y que je t'envoie des gardes dans les pommes avec un seul coup... C'est une combi pour être invisible ou la nanosuit de Crysis à un moment?

C'est d'autant plus regrettable qu'effectivement avec le parti pris de base, (et je pense que vu certaines scènes c'était le but), on aurait pu baser toute l'histoire sur la question de la psychose ou pas du personnage principal: mais non. On voit un couteau flotter au bout de 20m.

Bref, si vous aimez voir des films qui vous prennent pour un imbécile, où le méchant est JUSTE méchant sans aucune construction supplémentaire, matez Invisible Man.

Si vous voulez un film qui vous fait flipper sur un stalker, matez Malveillance / Mientras Duernes. Y'a pas besoin d'avoir une combi pour être une grosse raclure de bidet invisible.

L'idée est bonne mais rien n'est exploité. D'entrée ça part en cacahuètes ! Pourquoi ne pas avoir pris le temps de montrer la vie commune, le machiavélisme du scientifique, ses découvertes afin de pouvoir le détester ? Là directement on doit se farcir madame pleurnicheuse sans prendre la mesure de ce qu'elle a vécu. Et alors le twist final est d'un ridicule... Dommage ça aurait pu tellement être un chef d’œuvre. C'est une série B Chair de Poule.

Vu Invisible Man Tres bon Thriller avec Elizabeth Moss l'histoire nous tient en haleine tout le long et a défaut de nous parler d'invisibilité le film traite aussi du harcèlement que se soit moral ou physique bref bon film ⭐⭐⭐

Surpris en bien... je ne m'attendais vraiment pas à ça. L'histoire de paranoïa est stressante à souhait, surtout quand on sait que Cecilia a raison sur toute la ligne. Le tout est angoissant, sans tomber dans le thriller/horrifique. Les effets spéciaux sont plutôt bien réussis et la musique/son nous plonge encore plus dans le film. Une vraie réussite!

Un scénario machiavélique, aux multiples rebondissements, qui réserve des moments de suspense efficaces. Angoissant à souhait!

Un film qui hésite à se positionner entre thriller et fantastique.Le démarrage était plutôt bon, mais une intrigue révélée bien trop tôt, et qui est assez décevante pour ma part j'aurai préféré que le réalisateur nous mène sur une autre piste.
Le twist est trop prévisible donc dommage ça ne fonctionne pas.Le scénario est un peu gros, mais, pourquoi pas. Le tout reste pas mal bien que bancal.

Le mythe de l'homme invisible à l'humeur vitrée des années 20. 2h de film, où il faut attendre 1h avant enfin de voir l'homme invisible c'est long. Un génie de l'optique, pervers narcissique ça vaut son pesant de lentilles de contact pour la dernière heure.

Quel supplice ce film , tout le charme de l'invisibilité et l'imaginaire qu'il suggère tombent à plat - on a le sentiment d'assister à un mauvais film d'horreur poisseux - aucune acteur n'est crédible - pourquoi avoir choisi cette actrice principale qui n'a aucun charisme - ou comment rater complètement un film !