Derniers Avis : Invictus - Page 23

Le rugby c'est pas trop mon truc, j'aurai préféré un vrai biopic sur Mandela au lieu d'un film sur l’équipe de rugby sudaf. Morgan Freeman incarne ici un personnage charismatique. Pas le meilleur Eastwood...

Hola c'est très mauvais, très cliché. On a le droit d'aimer le moment où Matt Damon imagine Mandela casser des pierres avec un petit marteau (je ne sais pas vous mais moi j'ai hurlé de rire devant cette scène), ou bien les scènes larmoyantes qui se suivent et se ressemblent , mais moi j'ai détesté. Même les scènes de rugby sont ennuyeuses à souhait. Autant aller voir un vrai match et lire un livre sur l'histoire de l'Afrique du Sud, tout sera alors plus réaliste!

Comme toujours avec Clint Eastwood, un film efficace, qui nous met aux côtés des personnages qu'il représente, nous donne envie de les aider, d'en apprendre plus sur eux, et, ici, de nous faire vivre l'aventure comme ils l'ont vécu. Même si le film repose sur le rugby, c'est bien ici la capacité de chacun à se dépasser, à croire à ses rêves qui est mis en avant. Des acteurs impeccables, un scénario vraiment intéressant, pour un film de l'un des plus grand réalisateurs de ces dernières années.

Bon, il est vrai que déjà, à la base le rugby, ce n'est pas ma tasse de thé ( ah bon il ya une coupe du monde en ce moment? remarquer au moins ma copine est contente, je squatte pas la tv), mais pour une fois que le 7ème art le mettait en valeur, j'étais pret à voir ce que ca donnait, et franchement, on ne peut dire que les matches soient glorifiés, Eastwood se contentant du minimum syndical.

Quant au reste du film, c'est à dire la toile politique avec l'arrivée de Nelson Mandela (pourtant superbement incarné par Morgan Freeman) aux affaires dans un pays encore traumatisé par l'Apparteid, je n'ai pas été complétement convaincu ; la plupart des scènes étant assez prévisibles, et le film manquant de force par rapport à d'autres oeuvres traitant de l'appartheid, comme Un monde à part ou Une saison blanche et séche...

Sur le personnage hautement romanesque de Mandela, d'autres films pourraient largement voir le jour, plus profond et ambigus que celui-là.

chronique en entier ici :http://www.baz-art.org/archives/2011/10/22/22399578.html

A bientôt 80 ans, Clint Eastwood continue à tourner des films avec la régularité d’un métronome. Un par an au minimum, parfois plus, en changeant de thèmes, d’univers, d’acteurs. Parfois où on l’attend, quand il recycle ses vieux films et ses valeurs comme dans Million Dollar Baby ou encore Grand Torino. Et parfois où on ne l’attend pas du tout, comme dans cet espèce de biopic sud-africain ayant pour thème central…le rugby, soit un des sports les plus inconnus des américains.

1995, Afrique du Sud. La coupe du monde de rugby approche, mais l’équipe nationale, minée par des années de boycott des compétitions internationales du temps de l’Apartheid, n’est pas au niveau. Le président Mandela s’investit personnellement dans la préparation de l’événement, persuadé que les Springbox peuvent être une passerelle entre les blancs qui les adulent et les noirs, qui peinent à se passionner pour le rugby, ce sport de riches.

On peut s’interroger sur ce qui aurait été dit si n’importe quel autre cinéaste qu’Eastwood s’était saisi du sujet. On aurait sans doute assisté à un procès en bonne et due forme de la naïveté américaine, qui se permet de réaliser un film joyeux et positif sur un pays où la réalité a été, et est toujours beaucoup plus contrastée. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : plus de deux heures de bons sentiments dégoulinants, de vision assez réductrice, de discours vibrants et de tough-speechs sur le terrain et dans les vestiaires. Un film américain dans le sens le plus banal du terme avec son cortège de louanges pour l’engagement et l’amour de son prochain. Quand le petit enfant noir est porté sur les épaules de gros racistes blancs à la fin de la finale et qu’on passe en boucle des images des bars pauvres de la ville où les supporters affluent, on est pas très loin ni de Michael Bay, ni de Rasta Rockett. De la part d’Eastwood qui est le meilleur représentant d’un cinéma noir, fin et ambigu, le grand écart est assez inattendu.

Une fois acceptés le pré-requis des raccourcis et de l’émotion facile, on peut quand même se laisser emporter par le film, qui est par ailleurs plutôt bien mené et assez plaisant, à défaut d’être fin et passionnant. Il faut dire que Mandela est un excellent personnage de cinéma. Président décalé, à la fois très humain et profondément calculateur, ex-prisonnier et résistant, il ne possède pas toutes les manières polissées et calculées des politiques « de métier ». Morgan Freeman lui prête son talent et son métier, et son charisme naturel fait le reste : il s’efface complètement derrière le personnage, dans un mimétisme très réussi qui bouffe l’écran à chaque fois qu’il apparaît. L’histoire est connue, elle n’en reste pas moins efficace, surtout quand elle met en avant les enjeux sportifs et la liesse populaire, avec un rythme impeccable et des images qui peuvent difficilement laisser indifférents. Cerise sur le gâteau, le film est régulièrement drôle et tendre, en particulier à travers la rivalité que se livrent les gardes du corps blancs et noirs. Quant au traitement du rugby, il pourra décevoir les aficionados de la discipline, vu qu’il n’est traité qu’en tant que sport de contact et pour les valeurs qu’il véhicule, pas vraiment pour la beauté du jeu. D’ailleurs, les matchs sont filmés à la manière du football américain en se contentant de montrer des mecs qui se rentrent dedans avec allégresse, sans qu’on comprenne bien qui est où.
En résumé, un film plaisant et facile qui donne envie de se replonger dans l’histoire sud-africaine. Mais définitivement une œuvre mineure dans la filmographie de Clint Eastwood

http://dh84.over-blog.com/.

Un film plat et ennuyeux. L'histoire se déroule de façon monotone et sans aucune originalité. On est carrément dans le monde de Oui-Oui où le sport sauve tout un peuple. Même les scènes de rugby sont mal faites.
A oublier et vite.

TRES BON FILM , emouvant et historique , ce film plairat au rugbyman et aux sportifs , avoir et a revoir .

Merveilleux films, Si les français pouvaient gagner de la même façons cette année !

Le savoir faire de Clint Eastwood ne suffit pas, il en faut plus pour faire un film et celui-ci ne nous épargne aucun cliché. Il y avait tellement mieux à faire, dommage...

Un bon grand moment de cinéma autour de l vie d'un homme avec des acteurs excellents qui savent rester à leur place et un réalisateur grandiose.

Une fois encore, Clint Eastwood s'arme d'un solide sujet à la portée exceptionnelle. Un homme extraordinaire, Mandela, et un sujet passionnant, le rugby, à la fois comme symbole et comme enjeu, sont les deux ingrédients principaux d'un récit quasi épique qui emporte automatiquement le spectateur. Avec Morgan Freeman dans un de ses meilleurs rôles, et une trame qui ne s'essouffle pas, Eastwood arrive une fois de plus à toucher le public en plein coeur. Dommage cependant, que le réalisateur s'efface derrière son sujet qui suffit à lui seul à faire le film.

Une réussite pour Clint Eastwood qui combine un film instructif sur un sujet très intéressant et symbolique et une histoire prenante certes un peu enjolivée à la sauce américaine mais passionnante jusqu'à la fin.
Les acteurs sont tous très bons, Freeman excelle dans son rôle de Mandela, Damon gonflé physiquement est crédible. L'époque et son ambiance semblent avoir été bien saisies par Eastwood qui retransmet le tout avec brio et amène facilement le spectateur à suivre cette épopée.

Clint Eastwood est dans une lignée de films d´émotions et porteur d´une dimension spirituelle(Gran Torino, Invictus et Au-Delà) . Morgan Freeman est exceptionnel, bien que sa ressemblance avec Mandela ne soit pas évidente. Eastwood a laissé la composition de la BO à son fils Kyle, choix plutot judicieux. La Bande-originale mélange Gospel et Variétés, avec un certain Brio. Matt Damon n´est pas aussi mauvais pour une fois, car il est à sa place en capitaine de l´équipe de rugby. Un très beau film qui vous fera peut-etre verser quelques larmes.

Invictus ou tout ce qu'il ne faut pas faire lorsque l'on veut marier la politique africaine au rugby. Clint Eastwood que l'on ne présente plus arrive avec un film historique et autobiographique de la vie de Nelson Mandela. Ce dernier est très bien interprété par Morgan Freeman même si on a envie de dire "facile" quand on connaît le charisme naturel qu'il a pour incarner ce genre de rôles. Pienaar, à l'époque capitaine de l'équipe d'Afrique du Sud de rugby, se voit également narrer ses plus grands moments. Matt Damon le joue de façon figée et sans la moindre nuance. Bien que le film s'avère à peine potable au point de vue du scénario, la réalisation laisse franchement à désirer. En effet, on ne peut que déplorer cette avalanche d'artifices utilisés par le réalisateur. De la musique à n'en plus finir et des ralentis usants, ce sont les principaux défauts de Invictus. Ils ne rendent le film ni plus attrayant, ni plus émouvant. Le film aurait été certainement meilleur si les techniques utilisées n'avaient pas été si abondantes. Lourd, longuet et chiant : trois adjectifs qui malheureusement résument assez bien Invictus, que l'on soit passionné du cinéma à la Eastwood ou non. Bref, trop d'erreurs. Invictus reste et restera un très mauvais film.

Clint Eastwood nous propose ici une belle réflexion sur ce qu'est l'égalité entre les races et surtout comment on l'obtient après des années de troubles civils. Ce fut l'objectif de Mandela... Le scénario ne cherche pas à représenter la réalité (car un match de rugby ne peut faire tomber les barrières entre les races) mais il rend hommage à Nelson Mandela et à son œuvre. Certains croiront à la morale d'autres non... Chacun a son idéalisme ou son pessimisme... Moi n'étant pas fan de rugby et étant persuadé que l'apartheid a trop marqué les esprits pour être effacé en l'espace d'un match, je n'ai pas trop aimé le scénario. Mais Morgan Freeman m'a véritablement bluffé et porte à lui tout seul tout le film ! Chapeau bas...