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Un visiteur
4,0
Publiée le 18 novembre 2009
C'est un film original, très fort et émouvant. Un magnifique parallèle entre la modernisation de notre société: la construction des autoroutes et notre enfermement dans cette société, jusqu'à l'étouffement. Ursula Meier réussit à montrer comment la construction d'une autoroute dans la campagne va conduire à l'eclatement d'une famille qui voit passer cette autoroute juste devant leur maison. Cette famille qui était pourtant si heureuse va tomber dans la névrose jusqu'à "s'emmurer" totalement. Ils étouffent physiquement, ils ne peuvent plus respirer parce qu'ils "étouffent" moralement. La modernisation de notre société nous conduit au repli sur soi, à se protéger de l'extérieur qui menace parfois notre intimité, comme celle de cette famille.
Ca commence bien, avec un humour décalé et des personnages attachants, puis ça décline, ça ennuie, et ça finit en queue de poisson. Une soirée perdue à cause de critiques trop favorables, une fois de plus...
completement raté pourtant sujet interressant la fin est débile!!! elle se réveille de sa folie!!! des situations malsaines qui en rajoutent inutilement!!!
Belle surprise. Une histoire très singulière qui dénonce les travers de notre société actuelle : consommation, pollution, ... tout y passe avec beaucoup de subtilité. Un scénario soigné, des comédiens au poil, une réalisation propre. Bref, un film qui change de la très très grande médiocrité générale qui règne en maître et depuis plusieurs années dans le cinéma français. Ce film est à découvrir.
Film très original, inventif, symbolique, ouvre plusieurs possibilités d'interprétation, Isabelle Huppert et tous les acteurs formidables, et restez au générique de fin pour écouter un formidable "Wild as the wind" chanté par Nina Simone!
Ce film ressemble à un rêve, avec son code du réel qui lui est propre. Le mélange brut entre les blés, tournesols, bitume et béton, intérieur sombre et lumière intense souffle des visions poétiques. Il peut inspirer une réflexion sur l'être qui se replie et qui ne peut faire face à une société qui partiellement l'engloutit.
L'idée était originale... Voir drôle et décalée... Et NON... Malgré des acteurs au top niveau, le manque de dialogue, d'humour, de rythme ne nous font pas transformer l'autoroute en une piste de décolage... Résultat : on tourne en rond et on se demande : ça finit quand ? Pour moins susciter notre désaroit sans doute aurait il fallu trouver un ton moins glauque. Ou tout simplement choisir un format plus court.
Une famille quelque peu marginale doit faire façe à l'ouverture de l'autoroute bordant leur propriété et dont le projet semblait abandonné, coupant ainsi la famille de son accès au monde... hum, dans quel monde on oblige des enfants à traverser une autoroute tous les matins pour rejoindre l'école ? Je me suis donc dis que c'était absurbe, ce qui est un genre d'ailleurs. j'ai donc poursuivi le film dans en ne pensant qu'à ce registre et j'ai cru à un moment tenir un bon film (lors de l'emmurement volontaire de la famille)et puis "patatra". Pourquoi,oui,POURQUOI ne pas être allé jusqu'au bout de l'idée, à savoir : "plutot crever que de se soumettre". En ce qui concerne la réalisaton... c'est filmé, point. L'interprétation tient la route même si Isabelle Hupert n'apporte rien de transcendant. L'absurbe c'est bien lorsqu'on cherche un résultat absurbe et non une sorte de poésie utopiste.
Attention, grande escroquerie pseudo intellectuelle ! Au début on attend de voir à quel film on a à faire, puis on comprend que plein de concepts se mélangent, que les ficelles sont énormes, le scénario est irréaliste et on essaie de nous faire croire qu'une famille heureuse peut vivre à côté d'une autoroute...
Des parents indignes qu'on a envie de baffer tellement ils sont ridicules, pathétiques et égoïstes. Et des enfants... j'arrête là.
Bref, palme d'or du meilleur mauvais film français 2008.