Mon compte
    Quartier lointain
    Note moyenne
    3,2
    295 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Quartier lointain ?

    76 critiques spectateurs

    5
    7 critiques
    4
    18 critiques
    3
    30 critiques
    2
    14 critiques
    1
    3 critiques
    0
    4 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 novembre 2010
    Cette production belge, luxembourgeoise, allemande, française, est une adaptation du manga romanesque culte Quartier Lointain de Jiro Taniguchi, dont celui-ci s’était vendu en France avec plus de 200 000 exemplaire en 2007.
    Le film démarre avec Thomas adulte (Pascal Grégory), qui vit à Paris et doit partir en province, pour un salon de la Bande-dessinée. Il est dessinateur chez Castermann. On le voit au salon et un fan de sa BD, viens le voir et lui dit qu’il aimait l’héroïne de sa BD et demande à Thomas s’il prévoit une suite. Thomas lui répond que ça fait deux ans qu’il n’a plus écrit de tome et réfléchit à une nouvelle histoire qui est plus intime. Puis il est réveillé par le contrôleur du train. Et le contrôleur lui dit qu’il s’est trompé de train et qu’il est en train de se diriger dans le village de son enfance. Même si sa famille l’attend à Paris, il continue son chemin et parcoure le village de son enfance. Il va croiser un vieil ami et vont discuter. Cet ami l’amène jusqu’à son ancienne maison. Puis il se dirige vers un cimetière, se recueillir devant la tombe de sa mère en demandant « Maman, as-tu été heureuse ? ». Il s’évanouit. Et se réveille avec son corps de 14 ans tout en gardant sa conscience d’adulte. Il va revoir son père.
    Le film retranscrit bien les questions et les envies d’un voyageur temporel qui revit sa vie. Il passe d’abord par la surprise et de dire que ce n’est qu’un rêve. Puis par les incertitudes et finir par les moments où il se dit « Suis-je là pour modifier une partie de mon passé ? Comment agir sans se faire démasquer ? Comment se comporter en adolescent alors que ma conscience est restée la même ? ».
    Le manga dégageait une sensation du « conte de Noël de M. Scrooge » avec tout un parcours et une morale quasi similaire que ce conte. Le film réussit à déclencher ce réalisme magique que déclenche ce manga, mais se différencie en ne donnant pas cette sensation de voir un énième film inspirait du style de ce conte. Sam Garbarski a su rendre en effet « l'atmosphère de réalisme magique qui faisait le charme et le mystère de l'original » (Le Point) par le biais de la musique, joué par le groupe Air, en plus du cadre et du jeu des acteurs. Enfin il a réussi aussi à « donner du temps au temps » (parole d’une spectatrice lors de l’avant-première à Nantua). Le rythme du livre est pareil que dans le film.

    Maintenant, il y a quelques différences minimes par rapport aux mangas.
    Tout d’abord les lieux sont différents. Dans le film, Thomas vit à Paris, en France, alors qu’Hiroshi vit au Japon.
    Ensuite Hiroshi est quelqu’un qui est plus fort en mathématique alors que Thomas déteste les mathématiques et préfère le dessin, une qualité artistique qui le doit certainement à son père, Bruno (Jonathan Zaccaï), tailleur vêtements de luxe pour homme : ce qui entraîne aussi que la fille, Sylvie (Laura Martin) est attirée elle aussi par le dessin et non par les maths.
    Dans le film, Thomas à l’impression, sur le chemin pour rentrer chez lui, qu’il croise son père.
    Dans le manga, Hiroshi adulte, se déplace tout seul dans sa ville natale et croisent deux enfants en train de jouer au ballon. La ville est quasi déserte. Dans le film, Thomas adulte déambule dans cette ville déserte, et croise un ami qui va l’amener jusqu’à son ancienne maison.
    Enfin, cette passion, ce métier, pour le dessin va entraîner une fin ouverte. Alors que dans le manga, la fin est fermée.
    D’après Jiro Taniguchi, Hiroshi c’est lui. On peut donc dire que Thomas adulte et Hiroshi adulte, se croise. Deux destins similaire mais dont leurs chemins est si différent sur leur retour chez eux. Deux personnages qui viennent d’apprendre, à ce moment-là, une leçon de la vie qu’ils n’oublieront jamais. Cette leçon c’est « tout ce qu'on fait aujourd'hui est écrit, gravé dans le marbre, voilà pourquoi il faut bien réfléchir avant de prendre une décision ».

    Au niveau du montage, on retrouve certaines image du manga dans le film, d’autres ont été retravaillé. Le montage garde le même rythme que le manga et toute l’histoire est retranscrite dans le film.
    La musique de The Air, donne cet aspect de conte de fée et d’étrangeté planante. Cette musique donne un rythme au film qui plonge le spectateur dans cet univers, ce phénomène mystérieux que vit le personnage.
    Les acteurs sont, pour l’ensemble, très bien choisit. On y croit vraiment sauf à un endroit dans le film, lorsque Thomas adulte (Pascal Grégory) et son meilleur ami, se revoit pour la première fois. Il y a aussi un moment, au début du film avec Thomas jeune (Léo Legrand), lorsqu’il parle, on entend la voix de Thomas adulte au lieu de Thomas jeune. Pour finir, la voix de Laura Martin (Sylvie) a une voix très grave alors qu’on s’attend, pour une fille de cet âge et de son apparence, à une voix plus aigüe.
    Enfin, au niveau du travail sur le décor, le décor à son importance dans le film. A la fois pour retranscrire l’aspect historique de l’histoire mais joue aussi son rôle dans le mystère
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top